Alberto Moravia |
J'ai trouvé sur le web un résumé des Deux Amis, cet inédit d'Alberto Moravia publié cette semaine chez Flammarion:
Sergio travaille pour un journal antifasciste et vit avec une jeune femme, Lalla, qui voudrait faire du cinéma. Il est obsédé par Maurizio qu'il espère convaincre d'entrer au parti communiste. Remarquant l'attirance entre Maurizio et Lalla, il lui propose de passer une nuit avec elle en échange de son adhésion au parti.
J'essaie de mettre la main sur un exemplaire et on en reparle. En attendant, voici un peu d'info sur le grand écrivain italien: www.evene.fr/celebre/biographie/alberto-moravia-345.php.
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Jean Cocteau |
Avant de quitter pour le week-end, je vous signale la présentation d'une conférence de Guy Lapierre, dimanche à 11h30, intitulée «Autour de Cocteau – Les Ballets russes». À l'occasion des «Saisons Nijinski à Montréal», Lapierre nous parlera de l'époque charnière qu'a été pour le poète la création du Sacre du printemps, abordant aussi la question de la toxicomanie chez Cocteau. À la Salle Rona du Centre Les Impatients (100, rue Sherbrooke Est, 4e étage). Info: (514) 842-1043. Entrée libre!
J’avoue que l’idée de départ de Moravia a plus d’un intérêt ! lol
Sacré bonhomme, tout de même…
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Pour ce qui est de Cocteau, sa consommation d’opium ou son homosexualité m’ennuie…
Je préfère étudier sa filmographie et me rappeler l’homme vibrant que lui avait fait Mauriac à sa mort :
« Je suis étonné, écrit Mauriac après l’attaque cardiaque qu’il subit le 11 octobre 1963, deux heures après Édith Piaf, la belle Sagittaire qui va l’éclipser comme le soleil qui envoie promener la lune, Mauriac écrit donc : « Je suis étonné qu’il (JC) ait pu faire quelque chose d’aussi naturel, d’aussi simple, d’aussi peur recherché que mourir. »
Cocteau!
Le dernier des grands poètes de France.
Intarissable jusqu’au délire.
Un jour qu’il se promenait à la campagne avec Gide,
Cocteau se lance tout d’un coup dans une de ses tirades interminables,à mi-chemin entre le théâtre et le surréalisme.
Ennuyé,Gide se tourne alors vers lui et lui lance:
« Taisez-vous donc,Cocteau,vous fatiguez le paysage! »
Délicieux!