La revue Liberté fait paraître cette semaine un numéro consacré au phénomène de la droite contemporaine. À travers les textes d'Olivier Kemeid, Pierre Lefebvre, Robert Richard, Guy Scarpetta, Stéphane Lépine, Virginia Woolf et plusieurs autres, on s'interroge sur le pourquoi et les conséquences de l'actuelle popularité des courants politiques de droite dans de nombreux pays occidentaux.
Cool !
Stéphane Lépine est encore vivant… sauf qu’on ne peut pas en dire autant de son excellente émission de radio de la défunte Chaîne Culturelle de Radio-Canada : « Paysage littéraires ».
Une émission où on pouvait entendre l’excellent critique Robert Lévesque et entendre Vincent Davy lire autre chose que des répliques prononcées par un quelconque acteur de blockbuster hollywoodien insipide.
Imaginez ! C’est pas une perte du tout de ne plus entendre cet excellent lecteur de textes littéraires lire des extraits de Rabelais, Dante et Zweig.
Ben non, notre bon monsieur Lafrance, à la barre de la section radio de la SRC disait, lors du changement de vocation du 101,7 FM, que nous retrouverions la même qualité d’émission sur la première Chaîne…
Euh… à part Serge Bouchard et ses superbes héros oubliés, je n’entends pas grand’ chose ayant un rapport quelconque avec ce que j’entendais jadis !
Où sont les séries radiophoniques comme « Passages » (parlant philosophie avec Georges Leroux) ?
Où est l’équivalent des « Décrocheurs d’étoile » ?
Où est l’équivalent des séries sur l’histoire de la science, de l’éducation et les séries biographiques autres que celles produites grâce au travail titanesque de Francoise Giroux de Fréquence Libre ?
Ça aussi, c’est une bonne raison pour laquelle la Droite s’installe confortablement parmi nos élites ET aussi au C.-A. de Radio-Canada.
D’ailleurs, la présence du secteur privé dans la Société d’État sur son site web, n’est-ce pas le signe d’une pénétration subtile des intérêts commerciaux dans le domaine de l’information ?
Et c’est comme ça qu’on se retrouve avec une radio, dénuée de publicités, se voir affubler de propagande de Castor téléphonique lorsque vient le temps de l’écouter en différé par le biais du Podcast.
Super.
Et l’argent généré par ses nouvelles sources de revenus, elle est consacrée à quoi, au juste ? Uniquement à payer les frais de production de ses nouveaux moyens de distribution ou de diffusion de l’information PUBLIQUE ?
Enfin, c’est ce que je me pose comme question… je n’ai pas lu le numéro de la revue en question, mais si on ne parle pas de ce problème, c’est qu’on est à côté de la track en Papourrire !