«Dada n'est ni un dogme, ni une école, mais plutôt une constellation d'individus et de facettes libres», disait Tristan Tzara. Pari tenu au FVA, dont l'édition 08, quatre-vingt quelques années après la naissance du dadaïsme, se terminait vendredi dernier par un Cabaret DADA iconoclaste et débridé, parfaitement dans l'esprit du mouvement célébré.
Autour de l'animatrice Alexis O'Hara, qu'on aurait dit droit sortie d'un collage de Jean Arp, les numéros se succédaient dans une ambiance de fête et de jeu, suffisamment préparés pour constituer un spectacle fort mais encore non fixés pour la plupart, laissant de la place pour une certaine interaction avec le public. Ceux qui ne se sont pas cogné le nez contre les portes d'une Sala Rossa à guichet fermé ont manifestement adoré cette plongée dans la dérision, les formes libres et l'enfance revisitée. On retiendra entre autres la très poétique dérive sur air d'opéra de 2boys.tv et le personnage halluciné de Nathalie Claude qui, tout en tirant sur son duo de pipes bourrées au persil, nous a donné une belle démonstration de tous les retournements de sens permis par Dada. Un show de clôture exquis pour un festival qui une fois encore a fait mouche.
merci Tristan,
je reserve mes billets tout-de-suite pour les spectacles de l’an prochain.
comme ça il n’y a pas eu de cacophonie organisée et soutenue tant que les spectateurs ne se mettent pas à chialer, hahaha, ils ont fait ça à l’époque.