L'écrivain Sylvain Trudel, Prix du Gouverneur général 2007, voit la traduction de son roman Du mercure sous la langue – publié en traduction anglaise chez Soft Skul – salué dans un article du New Yok Times Review of Books. La journaliste Tayt Harlin parle en effet d'un cri «qui résonne longtemps dans l'esprit du lecteur».
Ça me réjouit, moi qui considère depuis longtemps Trudel comme une des quelques plumes indispensables de notre littérature. Au fait, j'ai retracé un article paru sur le sujet dans nos pages, en 2001, sous la plume de Marie-Claude Fortin…
C’est un honneur hautement mérité ! Sylvain Trudel est un écrivain à la plume aussi douloureuse que lumineuse, qui trace un chemin de mémoire à même des images coup-de-poing. Aucune concession pour plaire au lecteur. Il va où ses voix le portent. Son oeuvre enrichit notre littérature. «Du mercure sous la lange » a été d’ailleurs l’un des tout premiers titres des éditions Les Allusifs qui ont aujourd’hui le vent dans les voiles. Entrer dans l’univers de Sylvain Trudel, c’est oser le grand dérangement.
Julie Stanton