Pour finir 2008 en beauté, Jean-Claude Bourbonnais nous offrait, dans une réaction à mon dernier billet de l’année, un chapelet de fort jolies citations. Pour commencer à peu près en beauté cette année déjà explosive, je vous donne à lire mes préférées. Note: la dernière, non la moindre, est de son cru.
–"Parler rarement est conforme à la nature." Lao Tseu
–"L'artiste est celui dont le goût va plus vite que le talent." Jules Renard
–"L'ombre de la rose est une rose plus légère." George Shéhadé
–"Dieu n'est pas exprimé par le mouvement mais il l'est encore moins par l'immobilité." Paul Claudel
–"La solitude est la violence des bâtards" du très regretté poète québécois Denis Vanier
–"L'espoir ne s'invente pas, il se devine."
« Si ce que tu t’apprête a dire n’est pas plus précieux que le silence,
fermes-ta gueule. »
– Proverbe tibétain full contact
« Écrire est la seule manière de parler que j’ai trouvée pour éviter
de me faire interrompre par des cons. »
– Jules Renard
« La solitude est un désir inexplicable. »
« Le premier amour est toujours le dernier. »
– Tahar Ben Jaloun
« Cet homme-la va nous montrer comment
combattre son option politique, un de ces jours »
– mon père, en me parlant de PET, dans les années 1970
« Le poids des mots, le choc des photos »
– Paris Match
Sans oublier ce mot de Pierre Perret:
«On a toujours besoin d’un plus petit que soi pour lui casser la gueule»
Joli. Perso ma préférée est toujours celle de Cocteau:
«Le tact dans l’audace c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin.»
Moi je préfère Ginette Reno, avec les mots de Jean-Pierre Ferland, notre Jacques Brel si je ne m’abuse :
« Un peu plus haut, un peu plus loin… »
Il est difficile d’aller trop loin lorsqu’on voit des blogueurs remettre en question la légitimité de gens élus sous prétexte qu’ils sont encore capable de se révolter et prendre des risques avant même de dire qu’ils mettent leurs sièges en jeu pour du changement.
On peut faire dire ce qu’on veut à des morts.
Moi, je préfère bien humblement interpeller les vivants… en me moquant des morts et des sages s’il le faut.
Et, en ce moment, je crois qu’il le faut.
Cela étant dit, le florilège est superbe… mais je préfère l’inédit lorsqu’il sort de la bouche de monsieur Bourbonnais.
Paix et amour aux hommes de bonne volonté… si ça peut les rassurer et les faire consommer la culture au lieu de la vivre à l’année.
C’est devant son reflet que l’Homme regarde son bourreau.
Mieux vaut se taire et parraître con que de parler et le prouver.
« Il est plus important d’être agréable qu’il n’est agréable d’être important » (ce que Monsieur Jean Charest n’aura jamais voulu comprendre ni jamais pu apprendre).
« Ce n’est pas parce que les temps sont difficiles que personne n’ose. C’est plutôt parce que personne n’ose que les temps sont si difficiles ». (Monsieur Lucien Bouchard nous l’avait rappelé, après avoir « fui » le Parti Conservateur et le Parlement d’Ottawa, avant de « fuir » le Parti Québécois et le Parlement de Québec).
Mieux que les bombes, les roquettes et les boulets, les « MOTS KAMIKAZES » encerclent et atteignent la cible, sans causer de dégâts collatéraux… C’est pourquoi je pense, entre autre, que :
« Quand il pleut sur les curés, ces derniers s’en secouent et s’en dégouttent toujours sur les vicaires » (Ce que pratique naturellement l’Éminent Prince de la Curie Romaine, le Papiste et polyglotte Cardinal Marc Ouellet, ce qui explique que tant de vicaires se soient mis au sec et que son « Église » soit à sec).
« Elle a tellement haï que je l’aime, qu’elle s’est mise à aimer me haïr et haïr tous ceux et celles qui m’aiment » (si tant est que j’en suis à conclure que la haine est le «faux cul et le cul-de-sac» de l’amour à deux faces).
La mienne, à apprendre par coeur et à prendre par le coeur :
« L’ombre de la rose est une rose plus légère ».
George Shéhadé
Merci à toi cueilleur de perles rares !
» L’art de la guerre est de remporter une victoire sans combattre. » – Sun Tzu
» Une citation c’est un livre résumé en une phrase. » – Jean Dubé (moi)