Un mot reçu plus tôt de l'écrivaine Élise Turcotte, orpheline parmi tant d'autres d'une voix qui remuait tout sur son passage:
lorsque j'ai appris la nouvelle hier soir, impossible d'y croire. je savais pourtant….
mais Alain Bashung, mon idole, non. tous ceux qui me connaissent savent à quel point il m'inspire, j'en parlerai toujours au présent….
mais je suis en deuil
la voix qui me donne envie d'écrire comme un voleur d'amphores au fond [d'une] crique[s], qui habite ma maison en humain, en personnage, en artiste plus grand que nature, qui me fait me sentir tellement en vie en voiture dans le tunnel la nuit, dans le soleil les vitres grandes ouvertes sur la route vers Rimouski, dans mon bureau quand se répète la nuit je mens, la nuit je mens, et les volutes, et vos luttes qui partent en fumée, les mots bleus, le bleu pétrole, les maisons, les lacs, les continents, comme un légo avec du vent…..
j'écoute, j'entends, je persiste avec sa voix unique, une facette du monde qui résonne au-delà du noir…..
Ode à la vie
Ode à la poésie
Ode à la parodieélise
Un poète ça ne meurt pas, ça revient sans cesse…
Une très belle ode d’Élise Turcotte.
Ode à la vie ma chère Élise
Un Lion ne meurt pas, il ne fait que dormir.
Bonne route Alain !
Vole, Vole, Vole !