À une époque où les nouvelles en provenance de la péninsule italienne tournent presque toutes autour de conflits d'intérêts ou des chicanes de ménage du clown présidentiel, il fait bon renouer avec l'Italie littéraire. Le «spécial Italie» préparé par la rédaction du magazine français Lire (qu'on trouve aisément en kiosque) représente, avec son dossier découpé par régions (Sicile, Naples, Lac de Côme…), un superbe survol des lettres italiennes. De Dante à Erri de Luca en passant par Alberto Moravia (sur la photo), Italo Calvino et bien d'autres, voilà réaffirmé l'un des socles de la pensée occidentale.
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Le nouveau Kundera est sur mon bureau depuis trois jours. Je le regarde avec un mélange de soif et d'appréhension, comme toujours devant le petit dernier d'un auteur qui m'a donné quelques-unes de mes plus grandes joies littéraires et aussi quelques déceptions. Le livre s'intitule Une rencontre, ça augure bien.
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Mon collègue Nicolas Dickner vient de me placer devant l'évidence: je suis un couplandophile. J'ai beau trouver imparfait la plupart de ses livres, les juger un peu éparpillés, parfois verbeux, chaque fois qu'on annonce un nouveau Douglas Coupland, je saute sur place pendant deux minutes. Generation A paraîtra en septembre en anglais, et sera j'en suis sûr traduit assez vite par le Diable Vauvert. Lire le billet de Nicolas sur ledit roman.