Vous donnez de bien beaux échos à mon dernier billet.
Mélanie Robert, par exemple, dit lire tout ce qui lui tombe sous la main «peu importe la saison», et entend passer l'été entre Boulgakov, Gary, Dompierre et Highsmith…
Jacinthe Bédard, elle, fait remonter à son enfance le goût qu'elle a de la lecture d'été. Puis elle nous dit: «(…) Je choisis aujourd'hui quelques auteurs, que je traverse de part en part, ou à peu près. J'en fais des compagnons qui finissent par tracer la trame de mon été. L'an dernier: Alessandro Barrico, Hélène Dorion (encore! c'est que c'était forcé – mais si peu – par les études), Jean-Philippe Toussaint. Cette année, ce sont Fernand Ouellette, André Major et Claude Simon qui devraient m'accompagner dans la traversée. Mais quoiqu'on lise, au fond, et sous le soleil ou non, le livre est toujours, de toute façon, du côté de la lumière.»
Poétique salut à Jean-Claude Bourbonnais, au passage, qui voit Montréal jusque dans les Illuminations de Rimbaud et pour qui Miron nous force «à désapprendre tout le reste, notre superflu encombré de beaux parleurs et de petits faiseurs.»