Le populaire magazine français Télérama présente Le Ciel de Bay City, de Catherine Mavrikakis, comme l'un des huit romans incontournables de la rentrée. Décidément, ce livre paru chez Héliotrope en septembre 2008 (Grand Prix de la Ville de Montréal, Prix littéraire des Collégiens, Prix des Libraires 2008) n'en finit plus de faire des vagues.
Sorti en France à l'enseigne des éditions Sabine Wespieser, Le Ciel de Bay City inspire à Martine Laval, de Télérama, des commentaires tels: "Catherine Mavrikakis, auteur de ce Ciel de Bay City époustouflant, […] fait don à sa narratrice d'une vitalité dérangeante, un timbre de voix crépusculaire, une langue française chahutée, chantournée, dépouillée de mièvrerie, riche de folies, qui flirte avec l'étrange, le fantastique.»
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À lire ou relire, notre entrevue avec l'auteure.
Une des raisons secrètes du succès de Mavrikakis : elle est aquinienne. Aquin qui déjà ? Aquin n’eut pas le succès de Ducharme en France dans les années 1960. Certains se le demandent encore … Un retour en force est prévu !
Ben quoi ? Si « Prochain épisode » a gagné « Canada reads » en 2003, il n’y a absolument aucune raison que ce même roman soit redécouvert par la douce France un jour prochain … Il suffirait que d’un peu de promotion de l’autre côté de l’Atlantique ! Le prétexte serait loyal et pour une bonne cause. Une France entière « découvrant » Aquin permettrait par rebond médiatique à nos chers concitoyens québécois ignorant le nom même d’Hubert Aquin de découvrir un autre « géant » dans la grande tribu …
» Moi je n’aime qu’Hubert Aquin. C’est lui l’écrivain québécois. » – Ça va aller, Catherine Mavrikakis, 2001, p.16, éditions Leméac