Corrigez-moi si je me trompe, mais jamais n’a-t-on vu les auteurs d’ici se distinguer autant durant la saison des prix littéraires parisiens. Pendant que Dany Laferrière et son Énigme du retour figurent sur la liste des premières sélections du Femina ET du Médicis, Catherine Mavrikakis (Le Ciel de Bay City), Gil Adamson (La Veuve) et Neil Bissoondath (Cartes postales de l’enfer) sont eux aussi en lice pour le Femina. De son côté, l’écrivain québécois d’origine togolaise Edem Awumey voit son roman Les Pieds sales apparaître parmi les prétendants au prestigieux Goncourt.
Ça nous fait plusieurs trajectoires à suivre cet automne…
Au sujet de Dany Laferrière, je vous invite à lire l’article que nous lui consacrons cette semaine, ainsi que son complément télévisuel!
Oui, c’est vraiment super et ça me réjouit à un haut point.
J’ai une question, Gil Adamson (La Veuve) est classée parmi les romans étrangers, même chose pour Neil Bissoondath (Cartes postales de l’enfer), est-ce parce que se sont des traductions ?
Je me suis fait poser une question à laquelle je n’ai pas pu répondre : est-ce qu’il y aurait eu plus de romans publiés dans des maisons d’édition française et donc plus accessibles pour expliquer cette grande proportion de romans québécois au Prix Fémina ?
Venise, à ta question concernant La Veuve et Cartes postales…, la réponse est oui, selon toute vraisemblance. À ta deuxième question, je répondrais que la présence marquée de nos auteurs en cette rentrée littéraire française a pu jouer un peu, mais la relation de cause à effet m’apparaît hasardeuse. Je me plais à voir d’abord, dans ces succès, la qualité de nos exportations 2009!
Je peux donc me réjouir sans arrière pensée alors ! Je vais même pousser jusqu’à imaginer un titre québécois grand gagnant …