La 15e édition du Festival international de la littérature vient de se refermer, une édition anniversaire qui a rencontré toutes les attentes.
Durant les derniers jours, j’ai attrapé le très beau dialogue entre Stephan Eicher et son parolier Philippe Djian, anti-spectacle rempli d’inattendu, même pour ses protagonistes, et de touchantes imperfections. Décors quasi inexistants – de grands rideaux rouges derrière, qui resteront sanglés –, lumières pour le moins sobres, enrobage minimal en somme, l’essentiel est au milieu: la conversation de deux vieux amis épris de musique et de poésie, qui reviennent, en anecdotes et en couplets tantôt parlés, tantôt chantés, sur les plus beaux fruits de leur collaboration: Déjeuner en paix, Pas d’ami comme toi, Confettis…
Aussi vu, dimanche, l’adaptation scénique du conte de Gilles Vigneault Un cadeau pour Sophie, réalisée par Monique Giroux, entourée pour l’occasion de James Hyndman (narration), Ariane Moffatt, Pierre Flynn, Jessica Vigneault, Martin Léon… Les enfants, ceux de 7 comme de 77 ans, étaient ravis par cette histoire en mots et en musique montrant l’importance de l’amitié, montrant aussi la grande valeur des petites choses. Gilles Vigneault, lui-même sur scène en maître de cérémonie, semblait redécouvrir son propre conte, dont les images signées Stéphane Jorisch étaient animées sur grand écran par Stéphane Lorti.
À l'an prochain.