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Retour sur NXNE 2014: week-end festif à Toronto et faire le plein d’amour avec Future Islands

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Je donne de beaux gros thumbs up à l’organisation de NXNE, à Toronto. Lors de la 20e édition le week-end dernier, les spectacles suivaient bien l’horaire établi, les partys étaient très plaisants et je n’ai pas eu de difficulté à accéder aux spectacles (sauf une fois au Horseshoe Tavern, mais ça c’est la faute de l’établissement et non pas du festival). Avec une température plutôt clémente, c’était un sapristi de beau week-end dans la Ville-Reine.

Je n’ai pas vraiment suivi mon plan initial, mais bon, il y a des choses dans la vie qu’on ne peut pas prévoir. Comme cet accident sur la 401 qui a retardé de trois heures mon arrivée à Toronto jeudi soir. Ugh.

Jeudi.
Crevée, je n’aurai eu que le temps de passer au showcase de Pop Montréal au Silver Dollar. You’ll Never Get to Heaven a proposé de l’électro intéressant, mais le duo manquait cruellement d’aisance sur scène. Il y a aussi eu des problèmes techniques, ce qui a écourté la performance. Pour le moment, donc, on s’en tient à écouter ça dans les écouteurs plutôt que sur scène. Plus tard, Julie Fader et Graham Walsh (Holy Fuck), qui forment le tout nouveau band Etiquette, ont dévoilé leur pop-rock groovy bien construite. Il y a là du bon potentiel. À suivre.

Vendredi.
Après le boulot, le double espresso, la petite heure au fabuleux party Exclaim! et l’arrêt pipi au Burger King, on passe voir Omar Souleyman en plein coeur de la ville, au Yonge-Dundas Square. Concert gratuit agrémenté d’un popsicle aux bananes et d’un chocolat Reese à 0,25$. Malgré son beau sourire et sa musique bien festive, le chanteur syrien a eu du mal a faire lever la foule torontoise – une foule assez vedge en ce début de soirée. Ensuite, on s’est rendu dans une maison de la rue Manning où avait lieu le showcase de M pour Montréal. Ça a été un beau house party où on a eu le temps de voir Canailles et KC Accidental (du bon indie-rock avec Kevin Drew de Broken Social Scene et Jimmy Shaw de Metric).

Je n’ai jamais vu de concert non-festif de Canailles et celui de vendredi, devant un public plus anglo, n’a pas fait exception. Agréable prestation à taper du pied, à regarder l’un des membres faire du crowsurfing pendant l’épique pièce Fromage, et à cheerer avec eux.

Finalement, vendredi, j’ai réussi à voir l’Australienne Courtney Barnett. Elle a vraiment mis le feu au Silver Dollar et j’ai été franchement impressionnée par son intense fougue. Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu une fille rocker une performance à ce point-là. L’énergie était géniale et ça nous a donné tout un boost de fin de soirée. Go girl.

Avant d’aller se coucher et pendant qu’on finissait notre hot-dog végé et notre Coke Diet, on a rencontré Sam Herring, chanteur de Future Islands, dans la rue. Je l’aime, ce gars (et on reviendra à Future Islands plus tard.)

Samedi.
Premier arrêt en après-midi: les Anglais de Until The Ribbon Breaks au Yonge-Dundas Square. Je dois dire que le chanteur est assez charmant merci (voir photo  plus haut) et que le trio a du matériel électro très solide. J’étais vendue d’avance, mais bon, le trio a très bien fait devant, malheureusement, une foule encore une fois trop vedge. 

Un peu plus tard, toujours au Square, c’est finalement le Montréalais Mac DeMarco qui a réussi à faire lever cette foule (alright, man!). On l’a déjà plus en forme, ce Mac, mais il sait comment charmer ses fans.

Ensuite, place à Kelela et Rhye au fabuleux Massey Hall. Gracieuse, drôle et très en voix, la chanteuse R&B Kelela a réussi à nous mettre dans sa poche en quelques minutes. Un talent à découvrir, vraiment. Ensuite, on a vu les 30 premières minutes d’un solide concert de Rhye. La pop sensuelle du groupe torontois a été livrée tout en douceur, démontrant toute la maîtrise des musiciens. Bravo!

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Dernier arrêt et non le moindre, cerise sur le sundae, pièce de résistance: Future Islands au club Tattoo. Tous les éléments étaient là pour que j’aie the time of my life à ce concert (j’adore le groupe, je rencontrais le chanteur 24 heures plus tôt, on a réussi à entrer dans le club malgré une file monstre, etc.) et ç’a été le cas. Sam Herring est une bête de scène absolument redoutable (il ne sue pas à grosses gouttes pour rien – il se donne corps et âme sur scène) et il n’y a pas eu une seule seconde ennuyante en 45 minutes de spectacle. Du fun de A à Z. [Future Islands sera à Montréal en septembre – allez-y sinon vous manquerez tout un show.]

Et c’est ainsi, en suant et avec un méga sourire au visage, que la boucle était bouclée pour NXNE 2014. On se dit à la prochaine, Toronto.

xx