Photo Pat Beaudry
La 9e édition d’Osheaga débutait hier. On s’est rendu là en traversier, imaginez-vous donc. Une excellente initiative de la collègue Julie Ledoux. On avait 10 ans, pendant les quelques minutes de la traversée jusqu’au parc Jean-Drapeau.
On a débuté la journée avec le groupe local Le Trouble. Même si le groupe n’avait pas le meilleur spot dans la grille horaire – jouer en premier à un festival un jour de semaine -, il y avait quand même bien des gens (je suis pourrie en estimation de foule, mais disons autour de 200 personnes?) motivés à recevoir une bonne dose de punk-rock accrocheur. Le Trouble était encore une fois très en forme. C’est l’un des bands locaux du genre les plus intéressants sur scène, selon mon humble avis. Le chanteur Michael Mooney a lancé, en fin de spectacle, «maintenant, allez boire!»
Photo Pierre Bourgault
Après un petit arrêt à la scène Piknic pour Odesza (les deux producteurs de Seattle nous ont bien fait danser au soleil sur leur très bon remix de Faded), je suis allée voir le groupe new-yorkais Hospitality à la scène des Arbres. Belle découverte! Un son très nineties, de la basse assez grasse et un rock très entraînant.
Comme la collègue Laurence Lebel, j’ai vu London Grammar à la scène Verte. Super belle chanteuse avec une super belle voix. Le matériel du trio britannique était bien balancé entre les pièces plus smooth pop et celles plus rock-électro. Très professionnel, le jeune trio manquait toutefois par moments de charisme. Un groupe à suivre et à revoir, idéalement dans un cadre plus intimiste.
À la prestation du jeune producteur Flume sur la scène Piknic Électronik, la foule était compacte, très festive. De nombreux courageux et/ou idiots ont grimpé dans les arbres autour de la scène et sur des structures métalliques pour avoir une meilleure vue et/ou pour faire leur showoff. Genre de foule que je trouve absolument détestable dans le cadre d’un festival, mais bon, on vieillit, hein?
Photo de Sarah Shoucri
On a terminé la soirée avec Outkast. Les MCs Big Boi et Andre 3000 semblaient très contents d’être là, bougeaient bien sur scène et avaient une belle complicité. Le décor, un gros cube en plein centre de la scène, était pas fameux, par contre. On a dansé notre vie sur les hits Roses, Ms. Jackson et Hey Ya. Je ne connais pas assez le matériel plus vieux du groupe – Outkast célèbre ses 20 ans de carrière -, mais j’avoue que les pièces plus old school hip-hop m’ont franchement donné le goût d’aller réécouter leur discographie.
À demain!