Il y a eu quelques belles surprises dimanche, troisième et dernière journée de la neuvième édition d’Osheaga. Premièrement, soulignons la très bonne performance du trio écossais Chvrches sur la scène de la Montagne. La chanteuse Lauren Mayberry – physiquement un mélange d’Ellen Page et de Rachel Leigh Cook (tsé, She’s All That?!) – pousse sa jolie voix juste assez, l’électro-pop du groupe est dansant à souhait et il y a une belle aisance sur scène. Ils sont jeunes, ils sont professionnels. Très très l’fun tout ça. Chvrches, j’écouterais ça n’importe quand et n’importe où et ça me rendrait de bonne humeur.
Photo Pat Beaudry
Un autre beau moment de cette troisième journée: le duo rock anglais Royal Blood. Et quand je dis rock, je veux vraiment dire: rock-qui-te-pogne-par-les-tripes-immédiatement. On pourrait comparer ça aux Black Keys (puisque c’est un duo rock guitare-drum), mais j’ai trouvé que le batteur avait une approche beaucoup plus hard rock, voire metal, que blues. Un groupe à suivre, poing dans les airs, bien sûr.
Ensuite, tout petit saut à la prestation des Australiens de Cut Copy qui ont royalement fait sauter la foule de la scène Verte avec leurs hits électro-pop.
Je connais très peu The Replacements, mais j’ai été fort divertie par ce spectacle de comeback. Le set était plutôt broche à foin – le chanteur a oublié les paroles d’une chanson et semblait carrément n’avoir aucune envie d’en entamer une autre plus tard – , mais c’était intéressant de voir des musiciens «vieux de la vieille» (je sais qu’ils ne sont pas si vieux, mais bon, vous comprenez) nous donner une leçon de punk rock.
Photo Pat Beaudry
C’est la chanteuse pop neo-zélandaise Lorde qui a suivi. Tout en voix et en compliments pour le public montréalais, Lorde était accompagnée que d’un DJ/musicien sur scène, chose qui doit donner le vertige pour une si jeune artiste, mais elle a très bien assuré. J’ai aimé qu’elle se soit permis un peu de liberté au niveau de l’interprétation; que les chansons ne soient pas chantées exactement comme sur disque. Son large public est déjà conquis d’avance de toute façon donc: go girl!
Photo Pat Beaudry
Pour moi, l’édition 2014 d’Osheaga s’est terminée avec une Lykke Li plutôt en forme et très communicative. High-five à son féroce batteur et à Lykke Li pour ses généreux mouvements de danse tout au long de la prestation.
Sur ce, à l’année prochaine, Osheaga!