Spectacle de lancement de Windigo d’Alexandre Désilets: À la hauteur
En fin de spectacle, l’ombre d’Alexandre Désilets sur les murs du Gesù le rendait plus grand que nature. Je me suis dit sur le coup que ça faisait du sens tout ça puisque l’idée première de ce disque orchestral Windigo – qu’il présentait sur scène pour la première fois hier soir dans le cadre des FrancoFolies de Montréal – c’était de se surpasser. Avec les 16 musiciens (dont l’arrangeur, réalisateur et pianiste François Richard) et les deux choristes, la scène était bien remplie et tous brillaient à vivre ce trip musical avec nous.
Les chansons de Windigo, on les connait bien puisqu’elles sont tirées des trois albums d’Alexandre Désilets (sortis entre 2008 et 2014), mais elles sont ici réarrangées pour orchestre pour ce disque qui sort le 17 juin et ce concert. Déjà, lors des répétitions en mars dernier, les médias invités avaient pu constater toute l’ampleur du projet. Hier, c’était la complétion de tout ce travail de groupe.
Il n’est sans dire que lors des moments forts du concert d’hier où l’orchestre donnait tout, c’était l’euphorie. En début de concert, c’était coup de poing après de coup de poing puis, le chanteur est allé un peu en douceur en tête-à-tête avec le piano de François Richard et la guitare de Jean-François Beaudet.
Alexandre Désilets, interprète exceptionnel, s’est pas mal offert le «wetdream» de tout chanteur, hier, en livrant ses pièces ainsi, les rendant plus grandes que nature.
J’ai eu des frissons pendant chaque chanson ou presque. C’était fait avec grande classe et c’était aussi du gros fun. Je lève mon chapeau à tous parce que nous avons vécu au Gesù un superbe moment musical comme on n’en vit pas assez souvent. Et quelle voix et quelle présence du chanteur, comme toujours!
Windigo, le disque, est disponible demain 17 juin sur étiquette Indica.
