Une présence de 6 h 15 débordante de rencontres imprévues et d’émotions, tellement que je dois la relater en deux parties. Le samedi à midi Marsi se demandait à son arrivée; comment occuper toute une journée dans un Salon international du livre de Québec avec un petit budget ? De mon côté, ma pile à lire est si haute, que j’allais y chercher des gens plus que des livres, j’ai donc été servie à souhait ! J’irai en désordre (au diable la chronologie !) et en condensant le plus possible !
J’ai été émue de découvrir Jocelyne Saucier, seule à sa table ronde, toute petite, toute simple, ses romans en éventail devant elle. Je lui ai dit combien j’avais aimé Il pleuvait des oiseaux, (j’ai appris plus tard que le Prix des Collégiens lui a été remis au Salon) et au détour de la conversation, elle a su que je venais d’Eastman. Je pensais qu’elle me parlerait des Correspondances d’Eastman mais non, elle m’a alors appris que son roman avait été choisi pour l’activité « Un livre, un village » : 75 copies circuleront dans mon village. Je n’en revenais pas de l’apprendre de sa bouche, et qui plus est au Salon de Québec, au lieu de l’apprendre dans mon village !! C’était pour le moins cocasse.
J’ai rencontré les auteures Audrey Parily et Sylvie Gaydos. En fait, je venais rencontrer l’auteure d’Impasse. Depuis le temps qu’on se le promettait ! Ça fait environ deux ans que je suis une fidèle lectrice de son blogue. Notre affinité est à fleur de mots, je fus nullement surprise de tout de suite aimer celle qui a tout d’abord été Karuna. Je venais de terminer Impasse, Sylvie ne savait pas encore ce que j’en avais pensé, mais tel ne fut pas le sujet de conversation mais plutôt l’amitié, le monde de l’au-delà, le prochain roman, et tout simplement la vie !
Mon mari, Marsi s’est dirigé vers C’était au temps des mammouths laineux , il désirait un exemplaire pour un ami et un autre pour lui. Un hasard, l’auteur, Serge Bouchard était justement présent. J’ai fait mon chien de poche, j’ai suivi Marsi, ne voulant rien manquer de cette rencontre qui a renforci mon impression que côtoyer Serge Bouchard est un privilège. Cet homme est directement lui, ne passe pas par divers miroirs ou masques. En plus, je le soupçonne d’être doté d’une bonne dose d’intuition puisqu’il a écrit des dédicaces si appropriées que nous sommes retournés pour le lui faire remarquer et l’en remercier.
Jean-François Beauchemin, un de mes auteurs favoris. En fait, il serait plus juste de dire parmi les êtres humains que je privilégie, qui s’adonne à être un auteur que je lis assidûment. Il est si près de ses écrits, aimer ses textes, c’est l’aimer, pas plus compliqué que ça. Il était sur le point de quitter après une séance de dédicaces. Nous avons bavardé et quand je dis « nous », j’étais heureuse que Marsi y soit. Monsieur Beauchemin s’est d’ailleurs procuré Miam miam fléau au kiosque La Pastèque tout à côté, et Marsi, l’auteur, lui a dessiné un gigantesque Borbo. Précieuse rencontre. J’ai en possession Le hasard et la volonté, son petit-dernier que j’ai très hâte de lire.
Plusieurs rencontres, plus rapides mais intenses, de directrices littéraires ou d’éditrices : Geneviève Thibault – Édition La mèche. On a parlé particulièrement de « Quand j’en aurai fini avec toi », premier roman de Jean-Philippe Bernié. Je l’ai terminé, mon commentaire sortira simultanément ici et au webzine La Recrue du mois.
Quant à être dans les premiers romans et les directrices littéraires, j’en ai rencontré une de Québec Amérique, dont je tairais le nom …. puisque je ne l’ai pas retenu ! Par contre, elle a eu la bonne idée de m’amener jusqu’à Stéphane Choquette, dont je parlerai à partie 2. C’est, à mon avis, l’anecdote la plus amusante de mon expérience « Salon ».