Je partage avec vous ma récolte printanière avant qu’elle ne se fane sous les chauds rayons du soleil.
Cette fois, j’ai un coup de coeur. Je commence d’ailleurs par celui-ci : La fille qui n’existait pas. Cette lecture m’a transportée, m’a rendu fébrile, la fiction prenant le pas sur mon quotidien. Vous savez, ces histoires qui nous font bâcler les tâches que l’on puisse y retourner ? Je le dis tout de suite, c’est un titre qui est passé inaperçu dans la jungle des nouveautés. Peu de recensements ont été faits de cette oeuvre. L’auteur est infiniment discret, ce titre est pourtant son troisième roman et son premier, L’Iguane, a gagné des prix. Son nom est Thériault, Denis (à ne pas confondre avec Yves Thériault – Agaguk).
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥Ce n’est pas la première fois que je trouve Denis Thériault remarquable ; l’Iguane et Le Facteur émotif, ses deux premiers romans m’ont frappée. Mais, pour moi, ce troisième est le meilleur. ( suite)
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ Toulouse n’est pas une ville, dans ce roman, c’est une trapéziste de vingt-huit ans. Malheur : atteinte d’un cancer du sein invasif, elle doit passer sous le bistouri. Horreur : son amoureux et compagnon d’acrobaties l’abandonne après l’ablation. Trois pertes à assimiler : la carrière de trapéziste, la vie de couple, et un corps complet (suite…)
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ½Avec Sarah, le siècle est plus avancé, nous sommes autour de 1885 et l’histoire nous rappelle que la ville de Montréal a passé à travers un calvaire : la pire épidémie du Québec, la variole. La similitude avec De père en fille serait des thèmes communs : la persistante rivalité entre anglophones et francophones et le défi des femmes à devenir médecin.(suite …)
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥Je suis allé à la rencontre d’une nouvelle enquêtrice, encore plus nouvelle que moi dans le milieu du polar : Chloé Perreault, 26 ans. C’est le premier polar de François Gravel qui nous promet plusieurs enquêtes, la deuxième étant d’ailleurs attendue en librairie le 10 avril sous le titre, Nowhere Man. (suite … )
♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ½Trois personnages principaux, dont un très présent par son absence, Charlie. Toute l’histoire tournera autour d’elle, disparue mystérieusement quand elle était enfant. Pierre-Paul était son ami, son confident, son amoureux, même s’ils n’avaient qu’une dizaine d’années. Les deux enfants vivaient dans une bulle increvable, protégés du reste du monde par leur complicité. (suite … )
Vous êtes une très bonne «dénicheuse» de lectures intéressantes, Mme Landry. Avec en plus des commentaires capables de faire valoir le potentiel de lecture valable selon le livre.
Hélas, je suis de la catégorie des «vieux schnouks». De cette catégorie plus classique de lecteurs. Mes auteurs sont depuis toujours Charles Baudelaire, Arthur Conan Doyle ou Maurice Leblanc. Des auteurs d’une autre époque.
Mais vos coups de cœur sont tentants… Alors, peut-être bien que je me risquerai enfin à sortir un moment de ma vieille bulle. Et si jamais je tente le coup, ce sera grâce à vous.
Merci pour cet éclairage apporté sur ce qui mérite notre attention.
Et bonne fin de journée. C’est l’été, ici… !
C’est l’été soudainement ici aussi !
Vous aimez les classiques, à ce que je vois. Vous aimeriez le style de Dominique Fortier alors. Elle a un style d’une autre époque. Peut-être en avez-vous entendu parler de son premier : Du bon usage des étoiles qui sera projeté sur nos écrans. Je ne sais pas quand par contre, cela fait longtemps que l’annonce a été faite.
Si jamais vous vous laissez tenter par la littérature d’ici, n’oubliez pas Denis Thériault, je le recommande chaudement ; ces trois titres publiés jusqu’à date. Surtout pour une personne sélective comme vous l’êtes.
Merci de valoriser mon travail … à une prochaine !
C’est toujours un plaisir d’échanger quelques mots avec vous, chère Mme Landry!
Bonne fin de soirée et aussi… bon été de votre côté également!