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De la Boétie, Gandhi & Banksy : Un peu de désobéissance civile

Lisez ce texte. C’est fait? Stop. Ne passe pas à autre chose. C’est trop facile de penser à autre chose. Ouvrir Facebook et lire un autre article, puis voir un clip, se gratter, puis un autre article, non. Il y a quelque chose au-delà de cette métaphore sur l’encre rouge.

Quelque chose qui me triture de l’intérieur, une question ; « qui nous apprend à désobéir? » Le sujet est plutôt tabou à l’école. J’ai bien eu un cours de propagande l’an passé, mais c’était pour apprendre à la détecter et non comment l’utiliser.

Au lieu de fermer la fenêtre qui contient le texte Occupy Everywhere, j’ai tenté de pousser le raisonnement. La tactique de l’encre rouge, c’est de la désobéissance civile. Occupy aussi. Le concept est charmeur, mais il y a plus. Quand la loi ne sert plus la justice, c’est pas un droit fondamental de s’indigner? Pour le faire, faut savoir comment. Pour affiner la technique, voici trois inspirations éparpillées dans le temps, au passé et au présent. Trois manières différentes, efficaces et sans âge :

Les écrits d’Étienne de la Boétie, mais surtout son discours de la servitude volontaire: (disponible sur Wikipédia)

Qu’une nation ne fasse aucun effort, si elle le veut, pour son bonheur, mais qu’elle ne travaille pas elle-même à sa ruine.

La non-violence de Gandhi en 4 règles: (toujours sur Wikipédia)

Un résistant civil ne doit pas avoir de colère.

Il supportera la colère de l’opposant, ainsi que ses attaques sans répondre. Il ne se soumettra pas, par peur d’une punition, à un ordre émis par la colère.

Si une personne d’autorité cherche à arrêter un résistant civil, il se soumettra volontairement à l’arrestation, et il ne résistera pas à la confiscation de ses biens.

Si un résistant civil a sous sa responsabilité des biens appartenant à d’autres, il refusera de les remettre, même au péril de sa vie. Mais il ne répondra pas à la violence.

Le dernier film de Banksy, The Antics Roadshow : (diffusé sur Channel 4 au UK)

An hour-long special made by Banksy charting the history of behaving badly in public, from anarchists and activists to attention seeking eccentrics. Contributors include Michael Fagan talking about breaking into the Queen’s bedroom: ‘I looked into her eyes, they were dark’; and Noel Godin, who pioneered attacking celebrities with custard pies: ‘Instead of a bullet I give them a cake’.