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À la recherche de Dieu 2.0

Utiliser mon quotidien pour discuter d’un problème de société dans un média, ça me va. Voir TVA, La Presse Canadienne et Radio-Canada couvrir un lieu qui m’a vu grandir, c’est autre chose. Au Bic, y a le feu sur la ferme des Voyer. Dans les médias, ils parlent de 160 bêtes tuées. Moi, je pense aux chats. Aux petits minous morts de peur dans l’incendie. Ils écrivent 2 millions $ en perte. Moi, j’imagine ma grand-mère paniquée qui appelle les pompiers. J’imagines le son des bêtes qui meurent. Ça, c’est pas monnayable. Ça, on en parle pas dans les médias.

Qu’est-ce qu’on fait en cas de crise? On prie…

On demande à Dieu de nous éclairer… J’ai parfois l’impression que Dieu fait partie de la même catégorie que le Père Noël. Un charmant personnage omniprésent qui se doit de nous punir pour nous remettre dans le « droit » chemin. Ces mots d’indignés me rassurent :

(Un des liens importants dans la société, après l’économie parce que l’économie c’est un lien très fort, un système d’échange entre individus, habituellement ça fonctionne bien mais en bout de ligne, tout comme les autres systèmes, ça aboutit toujours à une espèce d’oligarchie où est-ce qu’il y a une poignée de personnes qui va tout contrôler.)

Un autre lien fort dans la société, c’est la religion. Alors, je me dit, en 2011, à Montréal, pourquoi qu’on serait pas le premier peuple au monde à dire consciemment, c’est bête mais, j’invente ma religion. Du type 2.0. C’est-à-dire que tout le monde peut arriver avec des propositions qui évoluent dans le temps ou encore, une hiérarchie de valeurs, qui va nous permettre comme communauté à avoir un lien entre nous.

http://soundcloud.com/veronique-voyer/occupy-montr-al-3

Au risque de me faire excommunier, peut-être qu’il ferait bon d’Occuper le Vatican quand on lit que la mafia se frotte aux finances du Saint-Siège sous la plume de Christopher Di Omen sur voir.me:

Pour moi le Messie, c’est notre jeunesse tout entière, et nous devons nous soulever et nous rallier à elle dans cet appel au changement qu’elle nous fait en ce moment.

Au-delà de tous ça, pourquoi on s’évertue à couvrir des drames, des sorties de route et des arrestations de pédophiles? J’imagine que la ligne est mince entre promotion et bonne nouvelle. Malgré ça, égaliser le ratio bonnes et mauvaises nouvelles dans les médias, ça ferait du bien, non? J’ai l’impression que ça influencerait à la hausse notre indice de Bonheur National Brut.