Économiste qui fut professeur aux HEC pendant presque 20 ans, Martin Coiteux a été élu comme député de Nelligan en avril 2014 sous la bannière du Parti libéral du Québec. Il est désormais président du Conseil du trésor ainsi que ministre responsable de l’Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes.
Pas de doute, cet automne, alors qu’on parle d’austérité ou de rigueur budgétaire et que plusieurs travailleurs du secteur public sont en négociation, c’est le politicien le plus en vue à l’Assemblée nationale. Il a accepté de passer une heure en notre compagnie afin de répondre à nos questions.
Au menu :
— Le passage de l’enseignement à la politique, quelle place pour la pédagogie et la liberté d’esprit au sein d’un parti politique?
— Vision de l’État et du modèle québécois: est-il question d’austérité ou de simple rigueur budgétaire?
— Quel est donc le projet de société du PLQ à part réviser des programmes et resserrer les budgets des ministères?
— Est-ce que le Conseil du trésor est devenu le ministère de tous les ministères?
— Les investissements publics dans des sociétés privées comme le projet de CSeries Bombardier : est-ce que les grands industriels ont plus de facilité à obtenir le soutien des politiciens que le commun des mortels?
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Merci au restaurant Tandem, dans Villeray, pour l’accueil: http://restauranttandem.com/
Recherche et entrevue: Pierre-Yves McSween et Simon Jodoin
Image, son et montage: Antoine Bordeleau et Philippe Couture
Mise en ligne et support web: Maxime Larrivée-Roy, Sébastien Groleau et Emmanuel Laverdière
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Liens mentionnés lors de l’entrevue
Francis Vailles, Chronique « plate » pour l’éducation (1) (2) et (3):
Pierre Fortin, Dette du Québec : rien ne justifie la panique
Pierre Fortin, Depuis 10 ans, les dépenses d’éducation au Québec ont augmenté de 35 %, pas de 67 %
Jacques Parizeau, Ne surdramatisons pas notre endettement
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/378283/ne-surdramatisons-pas-notre-endettement
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Long sur le web, c’est une idée de Simon Jodoin, André Péloquin et Joseph Elfassi. Une idée qui prend sa source au sein d’un paradoxe: en cette époque où nous n’avons presque aucune limite de temps et d’espace grâce aux nouvelles technologies, les contenus sont toujours de plus en plus courts, se résumant le plus souvent à des clips de quelques minutes, voire quelques secondes.
Avec ces entretiens, nous souhaitons prendre notre temps et donner du temps. Nous voulons laisser la parole à nos invités, résister à la vitesse qui dicte trop souvent le format et, surtout, nous donner la chance d’écouter.
Long comment? Nous verrons bien!