Mani Soleymanlou et Emmanuel Schwartz sont acteurs, auteurs et metteurs en scène et, en ce mois de mai 2014, ils ne chôment pas. C’est le moins qu’on puisse dire. Tous deux seront sur scène deux fois plutôt qu’une au Festival TransAmériques, d’abord dans la trilogie Un/Deux/Trois, de Mani Soleymanlou, puis dans la relecture de Phèdre par Jérémie Niel. Les deux acteurs chouchous de la scène montréalaise mettent tout leur talent et toute leur intelligence au service de ces spectacles fort attendus, évoluant de l’écartèlement identitaire d’un Iranien-Canadien et d’un Montréalais aux racines anglophones jusqu’aux passions amoureuses d’une héroïne mythologique. Dans les deux cas, ils se consacrent à un théâtre férocement actuel, en prise avec les enjeux brûlants
Amis dans la vie comme sur scène dans le spectacle Deux, Mani et Manu sont venus faire un tour dans nos bureaux cette semaine pour évoquer, dans une indéniable complicité, quelques objets qui les inspirent et nourrissent leur processus de création.