Ce qu’il y a de plus beau dans cette croissance de l’offre, c’est l’éventail de styles qui en découle directement. Plus il y a de brasseurs, plus il y a de variété et d’audace dans les produits. Voilà quelques années, on décrivait une bière comme étant blonde, rousse ou, à la limite, brune. Aujourd’hui, on constate l’explosion du marché en entendant, en plein cœur des terrasses les plus achalandées, des expressions comme «IPA impériale», «stout à l’avoine», «vin d’orge» et plusieurs autres.
Question de vous aider à dénouer l’impasse lorsque vient le temps de choisir une bière, je conclus avec trois suggestions que j’ai soigneusement subdivisées en catégories:
Une bière drôlement intéressante
La Vache folle RyePA: c’est la petite dernière de la Microbrasserie Charlevoix et elle est à la hauteur de la réputation de la maison. Si elle s’appelle RyePA au lieu de IPA (India Pale Ale), c’est parce qu’elle est brassée avec du seigle (rye), ce qui lui confère une belle couleur rougeâtre et un nez frais de céréales. Vendue en bouteille de 500 ml, à l’année comme les autres produits courants de la même micro, dans les commerces spécialisés.
Une bière importée à découvrir
Il y a quelques mois, la SAQ a commencé à importer la Rochefort 8 et la Rochefort 10 directement de Belgique. Ces deux brunes fortes (en caractère, en saveurs et en alcool) s’inscrivent certainement parmi les incontournables que l’on peut trouver sur les tablettes de la société d’État.
Une expérience à vivre sur place
Tous les mardis à partir de 15h, le Broue Pub Brouhaha à Montréal (5860, avenue De Lorimier) fait une nouvelle tentative dans son Randall. Pour les non-initiés, le Randall est un dispositif qui permet d’infuser des saveurs dans la bière à même la ligne de fût. À partir de là, tout est permis: j’ai déjà vu des bières être infusées de houblon, de fruits et même de bacon! Êtes-vous game?
Oui c’est vrai qu’elle est bonne la RyePA, la Flacatoune aussi de cette même brasserie c’est une blonde de type belge.