Dans le temps des Fêtes, il est toujours difficile de trouver un sujet de conversation intéressant, mais pas trop impliquant pour ne pas provoquer l’ire de personne. Une fois que l’on a éliminé la politique, la religion et l’argent, il ne reste guère plus que le hockey et les vedettes.
Par expérience, la science peut être aussi un bon sujet de conversation dans la mesure où l’on reste loin des pseudosciences. Ce qui élimine de facto un grand nombre de sujets, particulièrement ceux liés à la santé (La Pharmachien a justement un bon billet à ce sujet). On peut dire la même chose de tout ce qui est plus moins lié à l’environnement.
Heureusement, il y a des domaines scientifiques dont personne ne se préoccupe et qui font donc de parfaits sujets de conversation du temps de fête. Question d’enflammer l’atmosphère, je vous conseille de partir un débat sur la scientificité de la physique ou plus spécifiquement, la scientificité de la physique des particules. En effet, si la scientificité de la physique ne fait aucun doute (il n’y a même pas de cours d’épistémologie au programme parce que c’est inutile), dans le cas de la physique des particules la question se pose clairement. La situation est suffisamment préoccupante pour que des cosmologistes réputés, Joseph Silk et George Ellis, aient cru nécessaire de soumettre une lettre d’opinion à la revue Nature à ce sujet,
Il faut savoir qu’il y a eu très peu de progrès expérimentaux dans le domaine de la physique fondamentale au cours de 30 dernières années. Le LHC a bien fait un peu de ménage dans les théories supersymétriques et les observations cosmologiques ont éliminés certaines théories, il n’en demeure pas moins que le nombre de théories physiques viables demeure considérable. Cette situation risque de perdurer, car bien des prédictions des théories des cordes se produisent à des énergies tellement élevées qu’elles ne seront pas explorées dans un avenir prévisibles.
Cela a pour conséquence que les bonnes vieilles théories des années soixante sont toujours aussi pertinentes alors que les prédictions des théories alternatives plus récentes sont quasiment impossibles à tester avec les moyens actuels. La physique théorique fonctionne donc en roue libre, créant de nouvelles théories qui ne sont que peu testées et testables. Pis encore, certaines théories ne sont carrément pas testables. En effet, la théorie des multi-univers et l’interprétation des mondes multiples de la théorie quantiques sont impossibles à tester par définition. On peut alors se demander s’il s’agit encore de science.
Malgré tous ces doutes, certains physiciens maintiennent qu’en l’absence de contraintes observationnelles on doit se fier à des arguments de consistances mathématiques, de symétrie et de simplicité afin d’évaluer la validité d’une théorie. Si cela semble satisfaire certains, ce n’est pas le cas de la majorité des physiciens qui considèrent que les observations doivent prévaloir sur la théorie.
Personnellement, je considère que ce genre de recherche peut être considéré comme de la science, mais couvre malheureusement qu’une petite partie de la démarche scientifique. Si on examine le schéma que j’ai produit (voir mon billet à ce sujet), la physique fonamentale se trouverait alors confinée à la section théorie de la démarche scientifique. En ce sens, elle ne se distinguerait pas des mathématiques. La vraie question ne serait pas alors de savoir si la physique théorique est scientifique, mais plutôt de savoir si c’est encore de la physique, ce qui entrainera certainement des débats animés dans les chaumières.
C’est une question tout à fait d’actualité alors que la physique théorique moderne nous bombarde de théories de plus en plus surréalistes. Pour ceux que ça intéresse, il y a une nouvelle théorie de la physique théorique, la physique néoclassique, qui essaie de réinterpréter la nature de façon beaucoup plus terre à terre, théorie résumé dans mon livre « La Physique néoclassique : Une nouvelle approche de la physique ».
J’ai jeté un coup d’œil rapide à votre ouvrage. Sans être totalement dénué d’intérêt, il souffre de nombreuses faiblesses. Dit simplement, vous avez un siècle de retard sur l’état de la physique. Une bonne partie de vos critiques sur la physique fondamentale provient du fait que vous avez construit votre opinion sur des ouvrages de vulgarisation scientifique. Il vous manque donc de gros morceaux de la réflexion sous-jacente.
Compte tenu de l’heure où j’ai écrit mon commentaire et l’heure où vous y avez répondu, votre survol de mon livre de 430 pages a dû être assez rapide en effet. Peut-être qu’une analyse plus approfondie vous permettrait d’en saisir la cohérence et la grande élégance. Vous dites que je suis 100 ans en arrière. À moins que ce ne soit la physique moderne qui se soit aiguillée sur la voie de garage du surréalisme il y a 100 ans, ce dont on se rend compte aujourd’hui, compte tenu du cul-de-sac où elle en est rendue. S’il faut reculer de 100 ans pour remettre la physique théorique sur la bonne voie, moi je suis prêt à le faire. Aux grands maux les grands remèdes! Et pour ce qui est du fait que je ne saisirais pas les réflexions sous-jacentes pour comprendre que l’Univers se scinde en deux, que dis-je, en 1000 ou même en un million à chaque fois qu’un électron traverse un réseau de deux fentes, ou que l’Univers est passé de la grosseur d’un proton à celle de l’Univers observable en une fraction de seconde, ou encore qu’il y ait 10 dimensions d’espace, vous avez raison; il me manque de gros morceaux! Quoi qu’il en soit, vous vouliez amener le débat dans les chaumières à savoir si la physique était une science. Le débat est maintenant sur internet, ce qui est un signe des temps, comme quoi en cette nouvelle ère de communication, un chercheur indépendant qui s’informe sur internet peut peut-être amener de l’eau au moulin à une science qui patauge depuis trop longtemps dans l’absence de résultats concrets.
Quand on parle des problèmes scientificité de la physique, personne ne remet en question la relativité ou la mécanique quantique, car ces deux théories sont supportées par un bagage très important d’observation. Toute théorie scientifique valable devra elle aussi expliquer ces observations. Or, ce n’est clairement pas le cas de la votre.
À la lecture de votre texte, il est clair que vous ne comprenez rien à la physique. Votre texte n’est qu’une suite d’affirmation sans fondement. Surtout, vous négligez de faire des calculs, ce qui permettrait de tester vos théories.
Votre logique implacable est la suivante: la physique me semble absurde, donc elle doit être fausse. Clairement, c’est meilleur pour l’égo que de se dire : je n’y comprend rien.
Parlez-vous de l’explication de la gravité par des courbures espace-temps par la relativité, alors que la physique quantique l’explique par des particules de liaisons, les gravitons, qui se déplaceraient dans un espace grosso modo euclidien, ou parlez-vous de la corrélation quantique qui suppose une interaction instantanée à distance, alors que la relativité interdit ce genre d’interactions qui seraient plus rapides que la lumière? Personne ne remet en question ces deux théories malgré le fait qu’elles sont incompatibles, et c’est ça le problème. Plutôt que de questionner ces deux inconciliables, on essaie tant bien que mal de les rafistoler ensemble à grands coups de conceptions de plus en plus ahurissantes et invérifiables, au point où on est amené à se demander si ces nouveaux développements sont encore de la science. C’est le sujet de votre article! Mais ce n’est pas grave; ça baigne dans l’huile! Et si quelqu’un qui a encore un peu d’esprit critique ose défier l’intelligentsia en demandant « Se pourrait-il qu’on ait fait fausse route quelque part? », on s’offusque et on essaie de le tourner en bourrique, ce qui permet d’éviter l’examen de conscience sur la pertinence du surréalisme en science, exercice qui permettrait peut-être de sortir la physique théorique de l’immobilisme où elle se retrouve aujourd’hui. C’est ce qu’essaie d’explorer mon livre, qui n’est que le premier jet de cette nouvelle façon de penser (qui fait toujours un peu peur), livre que manifestement vous n’avez pas lu, compte tenu des critiques inappropriées que vous en faites. Un aperçu Google ne suffit pas! À moins que vos « réflexions sous-jacentes » ne vous empêchent de saisir la logique claire et efficace qu’on y trouve, ce qui est une autre façon de ménager son ego quand on est dans le déni!
Pour les physiciens, le problème se situe ainsi. La relativité générale passe tous les tests expérimentaux. Et, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’autres théories qui ont été essayées. Même chose pour la mécanique quantique, elle passe tous les tests avec brio depuis un siècle. On a donc deux magnifiques théories, qui passent tous les tests, mais qui sont mathématiquement incompatibles entre elles.
C’est dans ce contexte, que des solutions comme la théorie des cordes sont apparues. Et des questionnements sur la nature fondamentale du problème, on fait l’objet de nombreuses discussions dans la littérature spécialisée.
Le problème est que votre démarche est complétement erronée. Votre interprétation de la relativité ne serait pas compatible avec les observations, si on se donnait la peine de faire les calculs. Même chose pour votre modèle atomique, qui ne peut pas donner le même résultat que le modèle classique et est par conséquent faux.
Il faut aussi être soit très naïf, soit très égocentrique pour croire que personne ne se serait aperçu des inconsistances que vous croyez voir dans la physique au cours des 100 dernières années.
@Jean-Paul Ledoux,
En fait, dans son billet, il est très bien écrit « physique des particules ». Pas pour la physique en général. Sauf erreur de ma part, la relativité générale ne se préoccupe pas que des particules. Je ne m’avancerai pas pour la mécanique quantique.
En fait la vraie question à propos de votre livre, est-ce que vous proposez des expériences qui vérifie ce qu’on sait déjà et fait des prédictions vérifiables expérimentalement? Des prédictions qu’y vont au-delà de la mécanique quantique et de la relativité? Je veux dire, des gens sur internet qui propose des théories remplaçant la relativité… Il y en a au moins une dizaine (en français), mais aucune expérience. Aucune qui permet de vraiment dire, oui cette théorie surpasse celle d’Einstein.
Il n’y a aucun calcul dans la théorie de monsieur Ledoux, quasiment que du texte. C’est qui est classique des idées construites à partir de textes de vulgarisation.
Vous pouvez juger par vous même:
https://books.google.ca/books?id=KTg3BAAAQBAJ&pg=PA422&lpg=PA422&dq=La+physique+n%C3%A9oclassique&source=bl&ots=S6eKLcav9N&sig=PTpntZywHIdsGUBUMtuLP2FutAE&hl=fr&sa=X&ei=bIWqVP_4DouSyASLwIKgAw&ved=0CD0Q6AEwBQ#v=onepage&q=La%20physique%20n%C3%A9oclassique&f=false
Ma démarche est plus philosophique que mathématique; j’en conviens! C’est une démarche logique. Mais on peut très bien invalider une thèse sans chiffres. Par exemple, si on vous dit « On annonce de la pluie dans cinq minutes. Pourtant il n’y a aucun nuage dans le ciel! » vous serez perplexe, et avec raison! C’est ce qu’on appelle une contradiction qui suppose qu’au moins une des deux affirmations est fausse, et c’est exactement ce qui se produit entre la corrélation quantique et la relativité de la simultanéité (voir le commentaire « Voici un élément de réflexion »). Bien sûr, si on n’en fait pas de cas et qu’on regarde la réalité avec des œillères en ne s’intéressant qu’aux données mathématiques qui supposément confirment la relativité et la physique quantique, sans se préoccuper des problèmes insolubles que ces deux théories engendrent, on peut se convaincre de leur réalité. Mais que valent les données mathématiques si, dès le départ, on a démontré la fausseté d’au moins une de ces théories? On peut souvent faire dire aux chiffres ce que l’on veut; les politiciens savent cela depuis longtemps! La physique néoclassique n’est pas très chiffrée; j’en conviens aussi! Mais elle n’en est qu’à ses balbutiements, et il est prématuré de prétendre, comme le fait monsieur Dutil, qu’elle ne pourrait pas s’adapter aux données de l’expérience, puisque dans mon livre j’explique les principales énigmes de la physique avec souvent les mêmes formules que la physique moderne. Mais ma théorie a le mérite incommensurable d’être très cohérente, ce qui fait que, pour ceux qui croient encore à la logique, elle a beaucoup plus de chance de correspondre à la réalité, elle aussi cohérente, que la physique quantique et la relativité qui n’ont même pas le bon sens d’être compatibles entre elles.
Voici un élément de réflexion. La corrélation quantique stipule, par exemple, que la traversée d’un filtre polariseur par un photon polarise instantanément le photon qui est intriqué avec lui, quelle que soit la distance les séparant, et sans qu’il n’y ait d’autre cause à cette polarisation dans l’environnement immédiat du deuxième photon. Supposons que dans le laboratoire d’Aspect, qui a supposément vérifié ce fait qu’il y ait un chariot pouvant se déplacer très rapidement parallèlement à la trajectoire des photons qui se dirigent dans des directions complètement opposées après avoir été séparés. Si la polarisation des deux photons, qui sont à ce moment à bonne distance, est simultanée par rapport au référentiel du laboratoire, selon la relativité restreinte et la relativité de la simultanéité qui en découle, elle ne peut l’être par rapport au référentiel du chariot, ce qui crée un délai qui pose déjà un problème au concept de corrélation quantique, celle-ci étant en principe instantanée, mais ce n’est pas tout. Selon la corrélation quantique, c’est la traversée du filtre polariseur par le premier photon qui polarise le deuxième, du fait qu’ils sont intriqués. Il y a donc une relation de cause à effet. Mais selon la direction que prendra le chariot par rapport à la trajectoire des photons, si la polarisation des deux photons est simultanée par rapport au référentiel du laboratoire, dans le référentiel du chariot, le deuxième photon pourrait être polarisé avant même le premier, inversant la relation de cause à effet, ce qui, vous en conviendrez, n’a pas de sens! Cette fois, je crois que l’incompatibilité entre la physique quantique et la relativité est trop profonde pour qu’on puisse espérer les réconcilier. Il y en a donc au moins une des deux qui est fausse, mais laquelle? Je vous laisse réfléchir à ce dilemme!
En passant, l’aperçu Google de mon livre n’est pas très réussi, présentant des pages isolées qui n’ont pas de suite. Allez plutôt voir l’aperçu Youscribe. Vous aurez les 7 premiers chapitres du livre qui permettent de mieux comprendre la logique du discours. Le chapitre 6 comporte des éléments surprenants qui deviennent plus plausibles à la lecture du chapitre 7. Notez aussi qu’il y a un petit problème d’affichage dans l’aperçu, les signes « radical » et « moins » ne s’affichent pas dans les formules lettrées, bien que les formules en idéogrammes s’affichent correctement. Il n’y a pas de problèmes avec le PDF de téléchargement quand vous achetez le livre.
Effectivement, l’équation du haut de la page 78 est dimensionellement incorrecte. Il s’en suit que la physique qu’elle décrit est nécessairement fausse.
http://www.youscribe.com/catalogue/livres/la-physique-neoclassique-2489760
Pour ceux que ça intéresse, les idéogrammes qui servent à écrire les formules néoclassiques que l’on retrouve dans l’aperçu Youscribe constituent avec d’autres une police de caractères de plus de 144 symboles que l’on peut télécharger gratuitement (accompagnée d’un texte explicatif) sur le site…
http://www.physiqueneoclassique.com
La formule au haut de la page 78 n’est pas viable par elle-même; c’est ce que je dis aussi. Et c’est pourquoi c’est la formule au bas de la page qui est la bonne, comme je l’explique dans cette même page.
Visiblement, vous ne comprenez pas ce que je dis. Cette formulation est fondamentalement incorrecte au niveau le plus élémentaire. Par conséquent, la formule du bas de page aussi.
Voici un 2e élément de réflexion : on sait déjà depuis 1913 que deux rayons lumineux qui parcourent le tour d’un disque en rotation ne le parcourent pas à la même vitesse par rapport à un point quelconque du pourtour du disque. Il se crée donc un décalage entre la durée des deux trajets que l’on peut mesurer. C’est ce qu’on appelle l’effet Sagnac, du nom du physicien français qui l’a découvert. Ceci veut dire qu’un lilliputien qui se tiendrait sur un point du pourtour du disque observerait une différence de vitesse entre la vitesse se propageant vers l’avant et celle se propageant vers l’arrière, comme celle qu’essayaient de mettre en évidence Michelson et Morley avec leur célèbre expérience. Certains physiciens considèrent que ceci remet en question le concept de vitesse constante de la lumière de la relativité restreinte, et ceci remettrait donc en question la transformation de Lorentz qui est à la base de tout l’édifice de la relativité. Pour sauver les fondements de la relativité, certains diront que la transformation de Lorentz ne s’applique qu’aux mouvements rectilignes et uniformes, et non aux mouvements curvilignes. Mais il ne faudrait oublier que le mouvement de la Terre autour du Soleil qu’essayaient entre autres de mettre en évidence Michelson et Morley EST UN MOUVEMENT CURVILIGNE, la Terre étant sur une orbite elliptique! Ce qui veut dire que, même en admettant ce principe contre-intuitif qui distinguerait les mouvements rectilignes et uniformes et les mouvements curvilignes concernant la vitesse relative de la lumière entre l’avant et l’arrière, la transformation de Lorentz ne pourrait même pas expliquer l’expérience de Michelson-Morley, ce qui est assez cocasse puisque cette transformation a été élaborée spécifiquement dans ce but!
Pour en savoir plus, voir le chapitre « Critique de la transformation de Lorentz » de l’aperçu Youscribe de mon livre. Attention! Les formules lettrées s’affichent mal.
http://www.youscribe.com/catalogue/livres/la-physique-neoclassique-2489760
Dans un référentiel accéléré, il faut utiliser des outils de la relativité générale : algèbre tensorielle et fonction intégrale. Si vous n’utilisez pas les bons outils, vous n’arrivez pas aux bons résultats. Cela ne veut pas dire que la théorie est erronée.
Pour ce qui concerne la formule, je crois que je comprends ce que vous voulez dire. En physique néoclassique, la masse n’est pas une force de résistance comme en physique classique et moderne, mais correspond plutôt à un phénomène physique qui est l’absorption de l’espace réel par la matière (qui explique entre autres la déviation des rayons lumineux par les corps célestes et la gravité). Dans le chapitre 26 de mon livre « La structure générale des formules », j’explique que les formules de force progressive sont toutes basées sur le même schéma : force = action x force de résistance. Dans les formules de la page 78, la masse fait partie de l’action, qui est par exemple d’accélérer une masse, dans le premier terme de l’équation du bas de la page, mais pour que les formules correspondent au schéma général, il faut une force de résistance, qui est le plus souvent une constante, qui dans le premier terme est la constante inertielle, et qui suit le schéma général des forces de résistance : force/action à laquelle elle résiste. Si vous n’avez pas lu le chapitre 26, et que vous avez interprété ces formules à partir de la définition classique et moderne de la masse qui l’assimile à l’inertie, je comprends que vous ayez cru voir une erreur de formulation dans ces formules.
Le problème est que vous ne comprenez pas vous même ce que vous dites.
L’équation de la page 78, est une force que dépend de la vitesse et de la masse et un d’un terme qui est une constante. Ce un regarde cette formule, la conséquence physique est qu’elle prédit une force que dépend de la masse et de la vitesse. Donc on a une accélération constante qui dépend de la vitesse.
Or, ce genre de phénomène a des conséquences observables. Cela affecte l’orbite des planètes, la courbe de rotation des galaxies. Cela à des conséquences cosmologiques. Or, rien de cela n’est observables.
Pour ce qui est de votre réponse à mon 2e élément de réflexion, vos considérations mathématiques vous empêchent d’apprécier l’argument logique pourtant très clair de mon raisonnement. Si on reste dans le contexte de la physique classique de l’époque, Michelson et Morley étaient par rapport à l’orbite de la Terre exactement dans la même situation que le lilliputien par rapport au pourtour du disque de Sagnac. Or, il est démontré par l’effet Sagnac que, pour le lilliputien, il y a une différence de vitesse de la lumière entre l’avant et l’arrière, ce qui fait qu’il devrait y en avoir une aussi concernant le mouvement de la Terre autour du Soleil (toujours selon la physique classique). Ce n’est donc pas la transformation de Lorentz, qui résout le problème en supposant une vitesse constante de la lumière démentit par l’effet Sagnac qui est la solution à cette expérience, et comme les mathématiques de la relativité générale découlent des mathématiques de la relativité restreinte, on peut s’interroger sur leur pertinence pour régler ce problème. Encore une fois, c’est les mathématiques contre la logique. Mais considérez ce fait : les mathématiques servent à mesurer et à vérifier la concordance des faits, alors que la logique est la science qui détermine la vérité ou la fausseté des propositions. Laquelle de ces sciences est la plus appropriée pour vérifier la vérité ou la fausseté de la relativité?
Pour ceux que ça intéresse, vous trouverez l’explication néoclassique de l’expérience de Michelson-Morley dans le chapitre XIX « L’expérience de Michelson-Morley » de mon livre.
« Laquelle de ces sciences est la plus appropriée pour vérifier la vérité ou la fausseté de la relativité? »
Réponse les mathématiques, car elles permettent de faire des expériences qui elles vérifient si la théorie fonctionne ou non.
Votre (ou notre) logique peut être complètement erronée. Ne serait-ce que l’expérience de Galilée de jeter deux Sphère (de différentes masse) du haut de la tour de Pise, ou plus récemment de laisser tomber une plume avec un autre objet (je ne me rappel pas lequel) dans un endroit sans friction. Les 2 arrivent en même temps au sol. À une époque, ça défiait la logique. Remarque la première fois qu’on en entends parler aussi ça défie notre logique.
Tiens, une autre expérience. L’expérience de pensée EPR (Einstein et je ne me rappel plus les 2 autres auteurs…). L’expérience (dans la réalité) à montré que malgré la logique derrière l’expérience de pensée imaginé par Einstein, la théorie restait valide.
Je vais faire l’avocat du diable. Si vous voulez continuer la physique néoclassique, il va falloir faire des prédictions vérifiables par des expériences. Des prédictions qui montre que votre théorie surpasse la relativité générale d’Einstein et celle de la mécanique quantique.
J’aimerais que vous comprenez ma position. Je sais que sur le net, il existe au moins 5 théories de la relativité générale alternative à celle d’Einstein. Certaines avec des math, d’autres non. Mais aucune n’a d’expérience pour prouver qu’elle surpasse celle d’Einstein. Si vous n’avez pas prouver par des expériences que vous avez raison, alors pourquoi je lirais la votre au lieu de celle d’Einstein ou même des 5 autres que j’ai trouvé sur le net?
Voici un 3e élément de réflexion : en interprétant le spectre de l’hydrogène, on s’est rendu compte que ce spectre était régi par les nombres entiers, ce qui nous a donné la formule de Rydberg-Ritz. C’est pour interpréter cette formule que Bohr a imaginé ses fameux sauts quantiques auxquels Schrödinger a associé une onde. C’est cette onde qui explique la présence des nombres entiers du fait que, pour ne pas interférer avec elle même, elle doit être stationnaire, ce qui la limite aux fréquences harmoniques, se divisant en 1, 2, 3, 4, etc. ventres vibratoires. Mais les orbites quantiques et leurs ondes associées n’ont rien à quoi s’accrocher, comme autrefois les épicycles du système géocentrique de Ptolémée. De plus, pour que l’onde associée à l’orbite quantique puisse correspondre aux nombres entiers à partir de l’interprétation des harmoniques, il faudrait que le rayon des différentes orbites quantiques soit toujours le même, ce qui complique énormément l’interprétation des saturations de couches électroniques prévalant au concept de valence puisque toutes ces couches seraient en fait une seule couche!
La physique néoclassique remplace le saut quantique par le « saut thermique » qui est dû à l’état vibratoire des particules qui s’installe tout autour de « l’équateur » de la particule, fournissant à ses ondes un support physique à quoi s’accrocher, ces ondes ne pouvant vibrer que selon leur série harmonique, pour les mêmes raisons que tout à l’heure. Le saut thermique est un saut entre les différentes harmoniques de la particule correspondant à ses niveaux d’énergie thermique. L’électron périphérique de l’atome d’hydrogène, responsable de son spectre, saute d’une harmonique à l’autre sous l’effet de la chaleur, ce qui produit des ondes de choc dans l’espace réel qui constituent de la lumière, et ceci explique tout aussi bien la formule de Rydberg-Ritz que les sauts quantiques, mais avec l’incroyable avantage d’interpréter ce phénomène en conservant au microcosme les mêmes lois que celles du macrocosme. Ceci constitue une grande unification entre ces deux mondes que la physique moderne n’a pas réussi à faire. On a donc le choix entre deux théories pour expliquer le spectre de l’hydrogène : une complètement surréaliste et incohérente, et une plus simple, naturelle et concrète qui est en parfait accord avec le sens commun. Si on se fie au rasoir d’Ockham, la théorie néoclassique risque beaucoup plus de correspondre à la réalité que la théorie quantique. Comme quoi les mathématiques ne suffisent pas toujours pour confirmer une théorie, comme semble l’affirmer M. Dutil. Encore faut-il qu’elle soit plausible! Ceci montre aussi qu’une nouvelle théorie n’a pas toujours à faire des prédictions différentes de ses théories rivales pour qu’on la préfère. Elle n’a qu’à être plus plausible!
Pour en savoir plus, voir le chapitre XXII « Le spectre des éléments » de mon livre.
Le problème monsieur Ledoux est que vous être trop ignorant pour comprendre l’étendu même de votre ignorance. Vous parlez de particules qui se placent le long de l’équateur. Mais, expliquer moi la configuration d’une molécule de méthane avec cette théorie.
Ce débat est très intéressant. Étonnant quand même ce monsieur Ledoux. Sans prendre parti, à mes yeux, il ne me semble pas du tout ignorant au contraire, ses connaissances sont étonnantes quand même et si ses théories semblent farfelues, il a au moins la délicatesse de ne pas traiter les autres d’ignorants.
Il fut une époque où j’avais la délicatesse de laisser croire aux gens qu’ils comprenaient ce qu’ils disaient en mi disant qu’ils finiraient par comprendre par eux mêmes. Or, l’expérience m’a appris que cela est inutile voir contreproductif. D’autre part, dans tous les autres domaines, les commentateurs ne se gênent pas pour montrer leur ignorance au gens, alors je ne vois pas pourquoi cela devrait être différent en sciences.
Il y a bien un mouvement culturel des facilitateurs en communication scientifique qui tiennent un discours contraire. C’est typique des gens qui viennent de communication et qui pensent que l’on peut tout vulgariser sans argument d’autorité, ce qui est une erreur fondamentale.
En admettant que ce soit uniquement l’expérience qui tranche, l’effet Sagnac ne démontre-t-il pas que le concept de vitesse constante de la lumière de la transformation de Lorentz est faux, ce qui remet en question tout l’édifice de la relativité? Si même quand l’expérience démentit les bases de la relativité, ça ne nous amène pas à la remettre en question, qu’est-ce qui le fera?
Justement, là est tout le problème. L’effet Sagac est une manifestation tout ce qu’il y a de plus classique de la relativité. C’est votre interprétation qui est erronée pas la théorie.
Voici une prévision concernant la corrélation quantique : partons de l’appareil de production de photons intriqués des expériences d’Aspect. Les photons sont intriqués de telle sorte qu’ils doivent se polariser dans le même plan de polarisation après que l’un d’eux ait traversé un polariseur. Nous avons les photons A à gauche et les photons B à droite. On peut dans un premier temps vérifier à l’aide d’un photomultiplicateur la valeur moyenne du débit de photon A pour une minute que produit la source. Plaçons maintenant juste devant le photomultiplicateur le polariseur linéaire A, à exactement 6 mètres de la source, qui restera en place et dans le même plan de polarisation tout au long de l’expérience. Selon la loi de Malus, le débit de photons devrait avoir diminué de moitié, ce qu’on devrait vérifier.
Selon la théorie quantique, les photons intriqués prennent leur plan de polarisation au moment où le premier des deux photons traverse le polariseur qui se trouve sur son chemin, et l’autre se polarise instantanément dans le même plan, qu’importe la distance. Les photons gardent par la suite leur plan de polarisation et c’est pourquoi un deuxième polariseur dont le plan de polarisation serait à 90 degrés par rapport au leur les interceptera complètement, toujours selon la loi de Malus.
Plaçons maintenant sur le trajet des photons B un deuxième polariseur, le polariseur B, à 5,9 mètres de la source, avec un plan de polarisation exactement à 90 degrés par rapport à celui du polariseur A. La moitié des photons qui étaient sur le trajet de notre deuxième polariseur réussissent à le traverser en prenant le même plan de polarisation. Donc, la moitié des photons A de l’autre côté devraient s’être polarisés dans le même plan, au même moment, un peu avant d’atteindre le polariseur A, et ne pourront donc plus le traverser. Il reste donc 50 % des photons A qui n’ont pas encore été polarisés, ou qui ont été polarisés dans tous les autres plans au moment où les photons B auxquels ils sont intriqués ont rebondi sur le polariseur B. Je ne sais pas exactement quel est le point de vue de la théorie quantique sur les photons qui n’ont pas traversé le polariseur B, mais on peut vérifier que la lumière réfléchie par les polariseurs dans un angle près de zéro degré n’est pas polarisée, et que cette lumière perd la moitié de son intensité en traversant un autre polariseur. Donc, seulement la moitié des photons A restants qui, dirons-nous, n’avaient pas été polarisés devraient passer à travers le polariseur A. Mais comme il y en avait déjà 50 % qui ne pouvaient plus passer parce qu’ils étaient intriqués avec les photons B qui ont traversé le polariseur B, 50 % de 50 % ça fait 25 %, et il n’y a donc plus que 25 % des photons A qui devraient passer au lieu des 50 % qui passaient avant que l’on interpose le polariseur B sur le chemin des photons B!
Autrement dit, en ajoutant le polariseur B, le débit de photons A comptabilisé par le photomultiplicateur à l’autre bout du montage devrait diminuer de moitié, ce qui devrait être facilement vérifiable. Même si la source n’est pas très régulière, on n’a qu’à comparer des périodes d’une minute « avec » et « sans » le polariseur B, et sur de si longues périodes il est permis d’escompter que le débit moyen de la source soit assez constant pour nous permettre de vérifier une différence de débit aussi importante. S’il y a vraiment corrélation quantique, on devrait observer cette différence de débit, et ceci pourrait même nous permettre d’envoyer des messages en utilisant le code Morse par exemple, tout simplement en manipulant le polariseur B. Prévision néoclassique : il n’y aura pas de différence de débit de photons A à l’autre bout du montage.
Tiré du chapitre XXIV « L’intrication quantique » de mon livre.
Dans mon 3e élément de réflexion, je ne parle pas de particules qui se placent le long de l’équateur, mais bien d’un état vibratoire qui s’organise autour de l’équateur des particules simples qui est en quelque sorte la ceinture du corps de ces particules (comme l’électron) où s’organisent les ondes stationnaires de leur état vibratoire. Chaque particule simple est ainsi faite, ce qui ne pose aucun problème pour constituer des molécules auxquelles je ne faisais pas allusion. Dans ma théorie, c’est le corps de la particule simple qui vibre comme une petite bulle, et non l’espace environnant, ce qui donne un support matériel aux ondes harmoniques des sauts thermiques, support matériel que n’ont pas les orbites quantiques.
M. Dutil indique que la formule au haut de la page 78 de mon livre suppose une accélération. C’est plus précisément une décélération, puisque cette formule rend compte d’une force de frottement que produit l’espace réel que j’ai appelée « agrippance » et qui ralentit les corps en fonction de la vitesse, ou qui les entrainent si l’espace réel est en mouvement, comme c’est le cas des planètes qui sont entrainées par le tourbillon d’espace réel autour du Soleil, tout comme les étoiles sont entrainées par le tourbillon d’espace réel des galaxies, ce qui explique la pérennité de ces mouvements célestes (voir le chapitre XV « Les corps célestes » de mon livre). Ceci suppose que les engins spatiaux en voyageant dans l’espace perdent de la vitesse, même en l’absence de toute contrainte, du fait que leur énergie cinétique s’use, contrairement à ce que prévoit l’inertie newtonienne. Est-ce que les engins spatiaux perdent de la vitesse quand on les envoie dans l’espace? Effectivement! C’est ce qu’on appelle « l’anomalie de Pionner » que la physique moderne peine à expliquer. Sans être une preuve, cette anomalie, que la théorie néoclassique aurait pu prévoir, corrobore le concept d’agrippance et pourrait même nous aider à en déterminer la constante de résistance « g = F/mv » comme je le suggère dans le chapitre XVIII « Les anomalies gravitationnelles » de mon livre.
Le problème est que l’aggripance affecte tous les mouvements de l’atome aux galaxies. De sorte que pour que ses effets soient indétectables sur l’âge de l’Univers sa constante doit être inférieure à 10-18 Hz. Ce qui est de beaucoup inférieur à l’anomalie de Pionner, qui en passant est expliqué par de la physique tout ce qu’il y a de plus classique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Anomalie_Pioneer
Le problème avec vous M. Dutil, c’est que vous critiquez un livre que vous n’avez pas lu, ce qui ne vous permet pas d’en comprendre la cohérence globale. Vous avez forgé votre opinion en vous contentant de survoler les aperçus qu’on trouve sur internet. Il serait peut-être profitable pour ce débat que vous lisiez enfin ce livre, ce qui vous permettrait certainement de faire des critiques plus pertinentes qui feraient avancer le débat de façon plus civilisée.
Les bouts que j’ai lu sont plein d’erreurs fondamentales, ce qui me suffit pour juger l’ensemble de votre théorie.
Ainsi, quand vous proposer une équation fondamentale dont la conséquence directe est de créer une anisotropie de l’espace, cela a des conséquences fondamentales qui sont rejetées par les observations. Le même commentaire s’applique pour votre modèle d’atome.
Pour ce qui est de l’effet Sagnac, on a démontré que même en faisant parcourir le rayon lumineux par exemple dans une fibre optique, qui a un indice de réfraction différent de l’air, on observe le même décalage, ce qui peut paraître surprenant. Ceci est supposément expliqué par la formule d’addition des vitesses de la relativité restreinte, ce qui vous fait dire que l’effet Sagnac est relativiste. Mais on peut facilement expliquer ce phénomène en supposant que le milieu dans lequel se déplace la lumière est entrainé par les corps physiques comme la fibre optique, ce qu’a possiblement démontré Fizeau avec son expérience, et que le rapport v/c entre la vitesse tangentielle « v » du milieu luminifère et la vitesse de la lumière « c » est le même autant dans la fibre optique que dans l’air. Ainsi, on peut expliquer l’effet Sagnac tout simplement à partir de la transformation de Galilée, ce qui n’en fait plus du tout un phénomène relativiste, gardant toute sa valeur à mon deuxième élément de réflexion. Mon explication, jumelée à l’explication néoclassique de l’expérience de Michelson-Morley résout aussi le paradoxe de Selleri, ce que la physique moderne n’a pas réussi à faire.
Voir le chapitre XIX « L’expérience de Michelson-Morley » de mon livre.
Justement, la physique explique le phénomène. C’est vous qui ne comprenez pas correctement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Sagnac
Pour ce qui est de l’agrippance, elle a peut-être comme vous le supposez une constante très petite, mais ceci ne l’empêche pas d’exister. De toute façon, vous invoquez les mathématiques de la relativité et de la physique quantique, qui sont de votre propre aveu incompatibles, ce qui n’est pas très rassurant! Et si vous vous refusez obstinément de sortir du contexte de la physique moderne et vous permettez de critiquer ma théorie sans vous en être informé adéquatement, c’est fort probable en effet que vous croyiez la prendre en défaut par les chiffres. Par exemple, dans mon modèle d’Univers, les phénomènes qui expliquent l’expansion de l’Univers sont bien différents de ceux de la physique moderne, et l’âge de l’Univers pourrait être bien différent de celui calculé à partir de la théorie du Big Bang, ce qui pourrait peut-être permettre à la constante de l’agrippance d’avoir la valeur adéquate pour expliquer, peut-être en partie, l’anomalie de Pioneer. Mais vous n’avez pas lu mon livre, ce qui vous fait interpréter les phénomènes en regardant à travers les « lunettes » de la physique moderne et trouver des problèmes mathématiques qui n’ont peut-être pas cour si on regarde avec les « lunettes » de la physique néoclassique. La physique moderne nous a conduits dans un cul-de-sac, au point où on se demande si ses derniers développements sont encore de la science. C’est le sujet de votre article! Ne doit-on pas tenter de nouvelles avenues de recherche pour sortir de l’impasse, où faut-il taper sur la tête de tout ceux qui osent le faire? Vous prétendez pour impressionner la galerie que vous avez trouvé des failles mathématiques à mes théories, alors que les chiffres corroboreraient la physique quantique et la relativité. Mais encore une fois, que valent les chiffres si au niveau le plus élémentaire, on a démontré l’incompatibilité de la relativité et de la théorie quantique, comme je l’ai fait dans mon premier élément de réflexion auquel vous n’avez pas répondu?
Monsieur Ledoux, le probleèm est qu’en refusant de faire des calculs, cela vous permet de dire n’importe quoi. Sommerfeld a produit un modèle classique qui semblait valable, mais qui diffère des prédictions du modèle quantique au deuxième ordre. Or, c’est le modèle quantique qui fait les bonnes prédictions et le modèle de Sommerfeld doit être rejeté.
La morale de cette histoire est que si vous êtes incapable de faire des prédictions numérique, votre physique doit être rejetée d’emblée.
Diriez-vous que la théorie atomique de Leucippe et Démocrite était sans intérêt et devait être rejetée d’emblée du simple fait qu’elle n’était pas chiffrée?
Je ne sais pas si vous avez regarder un calendrier récemment, mais pour votre information la physique est indissociable des math depuis quelques siècles. Sans prédiction chiffrée, on peut dire absolument n’importe quoi. Le défi aujourd’hui est de créer des modèles que font mieux que ce qui existe déjà, ce qui est loin d’être simple.
Il faut comparer des pommes avec des pommes. En science c’est l’expérimentation qui compte et en philosophie, c’est la logique. Soit vous faites de la philosophie, soit vous faites de la physique. Il faut choisir M. Ledoux.
Aujourd’hui, ça ne suffit pas Démocrite ou Leucippe. Surtout que leur définition d’atomes est assez vague (aujourd’hui). Ce que je veux dire, c’est qu’ils peuvent dire n’importe quoi. C’est quoi un atome pour eux, nos atomes? (non ils sont divisible), nos quarks? (ce n’est pas parce que on ne les a pas divisé qu’ils sont indivisible).
Il n’y a que des explications fondé sur des suppositions non prouvés par l’expérience. Ils sont proche de nos connaissances actuelles… Mais très éloigné également… Et Aristote (très porté sur la logique) rejetait le modèle atomiste de Démocrite… Donc?
J’avoue qu’évoquer Leucippe et Démocrite n’était pas mon meilleur coup. Ce que je voulais dire avec cet exemple, c’était que, dans la résolution des énigmes de la nature, on commence généralement par articuler les concepts et par interpréter les expériences de façon logique, comme le faisait Einstein avec ses expériences de pensée, et que c’est souvent dans un deuxième temps que les chiffres interviennent. Cela dit, il y a environ 200 formules dans mon livre, dont plusieurs sont inédites et falsifiables, comme quoi je n’ai pas négligé tant que ça l’aspect mathématique de ma théorie.
Pour ce qui est de mon explication du spectre de l’hydrogène (que vous appelez, je crois, ma théorie atomique), j’utilise la même formule de Rydberg-Ritz que la physique quantique. Alors, en quoi les mathématiques poseraient-elles un problème? Mais mon explication est beaucoup plus simple, naturelle et concrète que celle de la physique quantique, ramenant les sauts qui produisent le spectre de l’hydrogène aux sauts entre les harmoniques naturelles d’un corps résonnant : l’électron. Si vous ne saisissez pas l’incommensurable avantage de cette explication qui nous permet de conserver le même déterminisme autant dans le microcosme que dans le macrocosme, c’est que vous refusez à priori toute idée nouvelle qui irait à l’encontre de la sacrosainte culture dominante de la physique moderne. Vous refusez obstinément d’explorer de nouvelles avenues. Mais la solution est souvent dans la contre-culture, comme l’a démontré l’Histoire!
Est-ce que vous expliquez l’effet Zeeman et l’effet Starck? Sinon, votre théorie est fausse.
Ma théorie donne effectivement une explication de l’effet Zeeman et de l’effet Stark, de même que des séries spectrales S, P, D, F, et de bien d’autres aspects du spectre des éléments.
Voir le chapitre XXII « Le spectre des éléments » de mon livre.
Vous n’avez toujours pas répondu à mon premier élément de réflexion (voir plus haut) qui démontre clairement l’incompatibilité viscérale entre la corrélation quantique et la relativité de la simultanéité. J’aimerais lire votre réponse là-dessus!
Non, c’est votre interprétation qui est incorrecte. La mécanique quantique est relativiste. L’intrication quantique, c’est essentiellement la fabrication de copie du même objet, de sorte qu’il n’y a pas de transmission d’information.
Avec celle-là vous êtes complètement passé dans le beurre, ce qui démontre que vous êtes soit un bien piètre logicien, soit que vous êtes borné!
C’est simplement que la mécanique quantique défie votre logique élémentaire et erronée.
Selon qu’est ce qui est le plus logique : vous avez tord ou les milliers de physiciens qui ont étudiés le phénomène ont tord.La razoirs d’Ockham donnent raison aux physiciens et à vous tord.
Le rasoir d’Ockham stipule que les théories plus simples, naturelles et concrètes ont plus de chance d’être vraies que les théories compliquées et alambiquées, et ceci vaut aussi pour les raisonnements simples, clairs et efficaces qui donnent des conclusions plus crédibles que les raisonnements compliqués et détournés qui risquent beaucoup plus d’être fallacieux. Ce n’est donc pas le rasoir d’Ockham qui vous fait dire que je suis dans l’erreur parce que je propose une nouvelle théorie qui défie la culture dominante de la physique moderne; c’est l’étroitesse d’esprit. Comme si chaque fois qu’une idée nouvelle est émise, elle serait fausse du seul fait qu’au départ elle est défendue d’abord par une seule personne, son auteur! Avec un tel raisonnement, Copernic aurait été dans l’erreur puisqu’à son époque, il était au départ le seul astronome à défendre le système héliocentrique!
Vous dites que l’effet Sagnac est parfaitement expliqué par la relativité et est un phénomène relativiste. Alors, comment résolvez-vous, dans le cadre de la relativité, le paradoxe de Selleri?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Selleri
Lisez l’article jusqu’au bout, l’explication y est donné.
Vous n’êtes pas fatigué des explications surréalistes de la relativité? Mes explications du paradoxe de Selleri, de l’effet Sagnac et de l’expérience de Michelson-Morley, qui permettent d’expliquer ces phénomènes à partir de la transformation de Galilée, sont beaucoup plus simples, naturelles et concrètes que les explications très alambiquées de la relativité, ce qui selon le rasoir d’Ockham les rend beaucoup plus plausibles.
Voir le chapitre XIX « L’expérience de Michelson-Morley » de mon livre.
Ce sont des explications simples, mais elles passent nécessairement pas la relativité générale, ce qui dépasse votre compréhension.
Très simple en effet : la vitesse de la lumière est localement isotrope, mais globalement anisotrope dans un référentiel tournant. Autrement dit, la vitesse de la lumière est constante dans une petite portion d’espace autour du disque tournant pour un observateur qui tournerait avec le disque, mais s’il mesure cette vitesse en considérant tout le tour du disque, elle n’est pas constante! Je laisse aux internautes qui suivent le blogue le soin de juger si le raisonnement qui conduit à cette aberration ne risque pas d’être un tout petit peu fallacieux.
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9om%C3%A9trie_de_l%27espace-temps_dans_les_rep%C3%A8res_tournants
Vous dites que mon livre ne contient que du texte et qu’il ne fait pas de prévisions. Il y a environ 200 formules dans ce livre, et vous n’avez toujours pas commenté la prévision sur la corrélation quantique (voir plus haut) extraite de mon livre. Croyez-vous vraiment que le débit de photon A va diminuer si on ajoute le polariseur B à l’autre bout du montage?
M. Dutil, vous n’avez pas répondu à celle-là! Est-ce que le débit de photons A va diminuer si on ajoute le polariseur B à l’autre bout du montage? Auriez-vous peur de faire une prédiction?
Voici un 4e élément de réflexion :
Il s’agit d’un paradoxe des jumeaux miniature : dans un carrousel de fête foraine, on place un des jumeaux dans le carrousel en marche sur un des chevaux de bois, et l’autre à côté du carrousel qui regarde son frère s’amuser avec les autres enfants qui se trouvent aussi dans le carrousel. Selon l’interprétation classique de la relativité, le jumeau dans le carrousel devrait vieillir moins vite que son frère sur le talus. En suivant le jumeau du carrousel en attribuant à « x » une valeur qui augmente constamment dans la 4e équation de la transformation de Lorentz, on peut vérifier en effet que le jumeau semble vieillir moins vite que son frère, sa coordonnée de temps étant de plus en plus en retard sur celle de son frère sur le talus, mais en regardant défiler tous les enfants qui se trouvent dans le carrousel, au point « x = 0 », on vérifie cette fois avec cette même 4e équation que la coordonnée de temps des enfants, à mesure qu’ils défilent, est de plus en plus en avance sur celle du jumeau sur le talus, ce qui semble indiquer qu’ils vieillissent plus vite que lui.
Mais tôt ou tard, le jumeau dans le carrousel en viendra à défiler devant son frère, et comme on a deux façons de calculer sa coordonnée de temps, elle sera à la fois en retard et en avance sur la coordonnée de son frère resté sur le talus, ce qui n’a manifestement pas de sens!
Bien sûr, M. Dutil invoquera les mathématiques de la relativité générale pour résoudre ce problème. Pourtant, le jumeau du carrousel se trouve exactement dans la même situation que Michelson et Morley l’étaient par rapport à l’orbite elliptique de la Terre, et on a expliqué le résultat négatif de leur célèbre expérience en invoquant la transformation de Lorentz, et non pas les mathématiques de la relativité générale, dont de toute façon le concept de courbures espace-temps découle du concept d’espace-temps issu de la transformation de Lorentz!
Voir le chapitre V « Critique de la transformation de Lorentz » de mon livre, disponible dans l’aperçu Youscribe. Attention! Les formules lettrées s’affichent sans les signes « radical » et « moins ». Les formules en idéogrammes s’affichent correctement. Si on achète le livre sur cette plateforme, le PDF de téléchargement ne pose aucun problème.
http://www.youscribe.com/catalogue/livres/la-physique-neoclassique-2489760
Justement, vous faites toujours la même erreur de faire vos calculs en relativité restreinte pour des cas des relativité générale. Vous arrivez à des paradoxes et vous concluez que la relativité est erronée, alors que le problème est que les transformation de Lorenz ne s’appliquent pas directement dans les référentiels accélérés.
Si je suis dans l’erreur en interprétant le disque tournant à partir de la transformation de Lorentz, Einstein et Lorentz eux-mêmes ont fait la même erreur en expliquant l’expérience de Michelson-Morley avec la transformation de Lorentz, puisque le mouvement de la Terre autour du Soleil, qui est un mouvement elliptique, est un référentiel accéléré selon votre définition!
Oui, monsieur Ledoux vous-êtes dans l’erreur. C’est ce qui arrive quand on ne fait pas de calcul. Dans le cas de l’expérience de Lorenz l’accélération du référentiel terrestre est tellement faire qu’elle n’affecte pas les résultats de l’expérience de Michelson-Morley.
Incidemment, si l’accélération du référentiel vous embête, je vous fais remarquer que la rotation angulaire due au mouvement de la Terre est 365 plus élevée que celle du au déplacement de la Terre autour du Soleil. Elle devrait donc vous inquiéter pas mal plus.
Elle devrait vous inquiéter pas mal plus, vous aussi! À partir de quelle longueur de rayon de cercle « saute-t-on » des interprétations de la relativité restreinte à celles de la relativité générale, créant ainsi une discontinuité injustifiable?
Justement c’est pour cela qu’il faut faire des calculs!
Dutil = 1 et Ledoux = 0. On ne peut pas faire de la physique avec uniquement des mots et des raisonnements. Il faut des équations, des expériences (répétées) et des calcul numériques. Les philosophes grecs avec leur théorie du mouvement, les 4 éléments (eau,terre,feu,air) et leur cosmologie étaient complètement dans le champs. Nul total. Thales a été le premier à étudier les leviers et d’autres à mesurer le diamètre de la Terre (mieux que 1500 ans plus tard).
Il y a environ 200 formules dans mon livre, contrairement à ce que laisse entendre M. Dutil qui ne l’a pas lu, dont plusieurs sont originales et sujettes à vérification. Les autres sont souvent les mêmes formules que celles de la physique moderne que je réinterprète autrement, ce qui fait qu’une large part de ma théorie passe, d’ore et déjà, le test mathématique.
Voici un 5e élément de réflexion :
La vérification d’une prédiction mathématique prouve rarement la vérité d’une théorie; elle ne fait que démontrer que la théorie n’est pas fausse, ce qui est bien différent. Il nous faut donc souvent utiliser d’autres outils pour départager les théories qui « passent le test mathématique », et ces outils sont principalement de vérifier la cohérence et la plausibilité de ces théories. La cohérence passe inévitablement par la logique, à partir d’expériences de pensée qui constituent un outil important de la physique théorique, et la plausibilité passe par le rasoir d’Ockham, c’est-à-dire, en privilégiant les théories les plus simples, naturelles et concrètes. Or, la physique moderne échoue lamentablement le test de la cohérence, comme je l’ai clairement démontré avec mon premier élément de réflexion, quoi qu’en dise M. Dutil, et elle n’a pas un très bon score non plus par rapport au rasoir d’Ockham, au point où on se demande si ses derniers développements sont encore de la science!
Mais qu’une théorie ne passe pas le test mathématique ne l’invalide pas nécessairement. On peut l’améliorer. Par exemple, la théorie héliocentrique de Copernic, qui avait gardé les orbites circulaires de Ptolémée en les faisant toutefois tourner autour du Soleil au lieu d’autour de la Terre l’obligea à conserver des déférents et des épicycles dans sa théorie, ce qui faisait qu’avec l’avancement des données astronomiques des décennies suivantes, elle ne passait plus le test mathématique. Fallait-il abandonner l’héliocentrisme pour autant? Non, car quand Kepler a remplacé les orbites circulaires par des orbites elliptiques, nous débarrassant enfin du système des déférents et des épicycles, la théorie devint en accord avec les données très précises de Tycho Brahe (pour son époque) en plus d’être beaucoup plus plausible du fait de sa simplicité.
En écrivant mon livre, il se peut que j’aie mis des « cercles » où il fallait des « ellipses », et qu’un examen plus précis des données de l’expérience nous amène à améliorer certains aspects de ma théorie. Quelle théorie est parfaite? Mais il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain, comme le fait M. Dutil, au premier test mathématique que la théorie pourrait échouer, les tests étant souvent interprétables, car, comparée à la physique moderne, cette théorie est beaucoup plus cohérente, en plus d’être infiniment plus simple, naturelle et concrète. Est-ce un affront si répréhensible d’essayer une nouvelle avenue de recherche pour tirer la physique théorique du cul-de-sac où elle se retrouve présentement? Quant à moi, il me semble que ma théorie apporte un peu d’air frais dans cette atmosphère viciée que le surréalisme de la physique moderne nous oblige à respirer!
Il n’y a pas de déférent dans le système de Copernic, à moins que vous voulez parler du système de Brahé. Une des raisons pour lesquelles le système de Kepler a été considéré supérieure à un certain point était qu’il permettait de faire des prédictions plus précises que les système existant. Si le système de Copernic avec utilisé des déférents, cela n’aurait pas été le cas.
Il y a effectivement des déférents et des épicycles dans le système de Copernic. Voir dans « Le système de Copernic » la section « Apports du modèle ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9liocentrisme
De toute façon, cette digression vous aura permis de passer complètement à côté du véritable propos de mon commentaire!
Merci pour l’information. J’ignorais ce détail.
@ M. Ledoux,
Question hors sujet.
Avez-vous fais des études de physique (le baccalauréat) ou étudier la relativité générale et/ou la mécanique. Je parle avoir passé des cours d’université et non lire des livres de vulgarisation? À la limite, lire des livres destinés aux étudiants en physique?
Merci pour la réponse.
J’ai fait quelques cours de sciences hors programme à l’université alors que j’étudiais dans un autre domaine, mais l’essentiel de mes connaissances en physique vient de mes recherches personnelles sur le sujet par des lectures de toutes sortes, incluant des livres didactiques, et principalement des recherches sur internet qui comme vous le savez peuvent être très précises. Nous ne sommes plus dans les temps modernes depuis l’avènement d’internet; nous sommes dans les « temps branchés », et cette nouvelle ère de communication verra de plus en plus de chercheurs indépendants innover dans des domaines qui étaient autrefois la chasse gardée de ceux et celles qui avaient fait des études universitaires les concernant. Est-ce que ma qualité de chercheur indépendant change quoi que ce soit à la cohérence et à la pertinence de mon discours?
Non, mais cela explique pourquoi vous ne comprenez rien à ce que l’on essaye de vous expliquer.
@ M. Dutil
Toute idée novatrice a ses détracteurs au début de son histoire, ce qui génère des débats souvent houleux, mais tout débat doit prendre fin et le nôtre ne mène plus à rien. Il est clair que nous resterons campés sur nos positions respectives. Les gens qui l’ont suivi en ont compris la dynamique. C’est toujours les mêmes rengaines : vous me traitez d’ignorant incapable de faire des prédictions mathématiques, et je vous traite de borné incapable de comprendre la logique la plus élémentaire! Les gens en ont assez lu pour se faire leur propre opinion, et de toute façon, vous savez comme moi qu’en cette ère de consommation rapide, beaucoup n’auront pas lu le présent commentaire puisqu’il est trop loin du début!
Voici mon résumé allégorique : vous déclenchez l’alarme d’incendie parce que vous avez vu de la fumée à l’étage de l’édifice de la physique théorique, mais quand les pompiers arrivent avec leur camion, vous leur dites que ce n’est pas grave, qu’il n’y a pas le feu. Les pompiers vous répondent qu’il n’y a pas de fumée sans feu, et que le feu est probablement pris au rez-de-chaussée, et que d’ailleurs on peut voir des flammes s’échapper par les fenêtres, mais vous continuez de prétendre qu’il n’y a pas le feu, qu’il n’y a qu’un peu de fumée à l’étage, et vous prenez le boyau et vous mettez à arroser les pompiers et leur camion au lieu du feu!
C’est ce que je retiens de notre débat, et si je vous propose une trêve (j’y reviendrai si cela s’impose), ce n’est pas parce que je m’avoue vaincu; loin de là! C’est tout simplement que j’ai d’autres chats à fouetter, ayant commencé l’écriture d’un autre livre dans un autre domaine que j’ai promis pour 2016, et que ce débat commence à me prendre trop de mon temps. De toute façon, il aura de mon point de vue accompli son œuvre. Il aura démontré que le vrai problème de la physique théorique ne réside pas dans l’absence d’idées novatrices, comme les miennes, mais bien dans le manque de vision et de volonté de changement de la vieille garde, dont vous faites partie, qui se refuse à toute nouvelle avenue de recherche qui irait à l’encontre de la sacrosainte culture dominante de la physique moderne, qui en tentant de concilier deux inconciliables, est devenue tellement surréaliste qu’on se demande si ses derniers développements sont encore de la science!
Mais vous disiez ça juste pour rire, pour animer les discussions dans les chaumières dans le temps des fêtes. Espérons que cela aura réussi, et que malgré le ton parfois injurieux, ce débat aura été profitable pour la science!
Tiens, l’argument de Galilée, cela fait longtemps que l’on ne l’avait pas entendu.
Tout le gens qui ont une formation en sciences ont très bien compris que vous n’avez rien compris et que vous ne comprenez même pas ce que l’on cherche à vous expliquer.
Vous êtes simplement un cas sévère de . D«ns les départements de physique, on voit régulièrement se pointer des gens comme vous avec des théories farfelues que ne comprenne pas un traite mot quand on l’on essaye de leur expliquer où se trouve leur erreur élémentaire. Ils crient tous au rejet par le système qui se protège.
Théorie bien farfelue en effet, qui ramène l’espace à trois dimensions, redonne à l’instant présent son universalité, considère que l’Univers est unique et ne passe pas son temps à se multiplier, et réussit à interpréter le microcosme avec le même déterminisme que celui du macrocosme! Bien sûr, vous jugez de haut cette théorie (dont vous n’avez pas lu le livre), de votre statut d’astrophysicien (qui ne savait pas qu’il y avait des déférents dans le système de Copernic), mais les gens avisés qui ont bien suivi le débat voudront certainement se faire une idée par eux-mêmes, ce que je les invite à faire plutôt que de se fier à vos commentaires désobligeants.
Le problème est que le microcosme n’est pas déterministe. C’est une fait observationnel pas une vue de l’esprit. Même si cela peut choquer notre esprit habitué à une vison macroscopique du monde.
Pour ce qui est de déférents dans le système de Copernic, si vous faites un sondage chez les astrophysiciens, il n’y en a pas 5 % qui sont au courant de ce fait. Tout simplement, parce que l’on a pas de temps à perdre avec de telles peccadilles. J’ai fait la ressentions des ouvrages d’introduction à l’astronomie que j’ai chez moi. Trois ne mentionnent pas les déférents du système de Copernic, trois ne les traitent qu’avec une phrase, il n’y a que 2 ouvrages qui en discutent un peu.
Si vous aviez lu mon livre, vous auriez vu que les faits observationnels du microcosme auxquels vous faites allusion (comme l’expérience des trous d’Young) peuvent très bien s’interpréter de façon déterministe. Prétendre qu’ils ne sont pas soumis à l’interprétation (aux vues de l’esprit, comme vous dites) est philosophiquement indéfendable. Ne dit-on pas « l’interprétation de Copenhague » pour parler de la branche principale de la physique quantique?
Pour ce qui est du fait qu’il y ait des déférents dans le système de Copernic, je vous concède que c’est un fait assez peu connu. Mais on peut l’apprendre sur le Web, comme quoi, en cette nouvelle ère de communication, les recherches qu’on peut faire sur internet peuvent être un outil important de la connaissance qu’il ne faudrait pas sous-estimer!
Ce que vous appelez des prédictions ne sont que des descriptions vagues. Là est tout le problème de votre théorie.
J’ai déjà répondu à cela; on ne va pas relancer le débat là-dessus! Ma théorie comprend plusieurs formules inédites et falsifiables qui constituent des prédictions précises.
Cela dit, je n’ai pas la prétention de tout connaître en physique (qui peut le prétendre?), mais tout simplement d’en savoir suffisamment sur les principaux dossiers de la physique théorique pour pouvoir proposer des solutions nouvelles qui constituent une nouvelle théorie basée sur la cohérence et la simplicité, filons manifestement délaissés par la physique moderne, ce qui selon moi est la cause de ses déboires actuels. Cette théorie, serait-elle inachevée, n’en constitue pas moins une nouvelle avenue de recherche qui à mon avis mérite l’attention, quoi que vous en disiez.
Est-ce que votre théorie pas ces tests que la relativité générale passe?
http://www.emis.ams.org/journals/LRG/Articles/lrr-2014-4/download/lrr-2014-4Color.pdf
Cela pose de sérieuses contraintes à la valeur de la constante d’aggripance selon moi, qui sont incompatibles avec votre théorie.
Est-ce que la relativité générale peut expliquer la ceinture d’astéroïdes et la ceinture de Kuiper (qui ne peuvent être expliquées par l’effet de marée, plusieurs planètes étant plus près du Soleil qu’elles), la couleur des anneaux de Saturne (classification en fonction du type de matériau) et la division Cassini, la configuration du système solaire avec à la suite planètes telluriques, ceinture d’astéroïdes, planètes gazeuses, et ceinture de Kuiper, ainsi que la courbe plate des galaxies comme le fait ma théorie?
Voir le chapitre XV « Les corps célestes » et le chapitre XVIII « Les anomalies gravitationnelles » de mon livre.
SI votre théorie explique tout cela, c’est que vous êtes un génie universel ou un ignare profond de ce que c’est la physique.
Ni l’un ni l’autre; simplement quelqu’un qui regarde la physique théorique avec une nouvelle approche.
@Jean-Paul Ledoux
Il me semble que les expériences menées au début du XXe siècle lors d’éclipses du soleil ont démontré que la trajectoire de la lumière est déviée par la masse des astres, ce qui confirmait de la façon la plus éclatante la courbure de l’espace tel que l’avait prédit Einstein.
La comparaison d’horloges atomiques calibrées a permis de conclure que celles qui étaient embarquées à bord d’avion allant à grande vitesse décalaient par rapport à celles restées au sol. Autre preuve foudroyante du temps relatif.
Les expériences prouvent rarement la vérité d’une théorie; elles ne font que les corroborer, c’est-à-dire qu’elles démontrent que cette théorie pourrait être exacte, ce qui est bien différent (voir mon 5e élément de réflexion un peu plus haut). Toutes les théories alternatives à la relativité expliquent les phénomènes que vous évoquez, et la mienne ne fait pas exception. Est-ce que ces phénomènes « prouvent » la vérité de toutes ces théories dont certaines sont incompatibles entre elles?
Pour l’explication néoclassique de l’effet de lentille gravitationnelle, voir le chapitre VII « Les forces associées à la masse » de l’aperçu YouScribe de mon livre.
http://www.youscribe.com/catalogue/livres/la-physique-neoclassique-2489760
Un complément d’explication est aussi donné à la fin du chapitre XIII « La substance matérielle ».
Pour l’explication néoclassique du ralentissement des horloges atomiques selon les circonstances, voir le chapitre XV « Les corps célestes » de mon livre.
N.B. Dans l’aperçu YouScribe, les signes « radical » et « moins » des formules lettrées ne s’affichent pas, mais si vous achetez le livre sur cette plate-forme, le PDF de téléchargement ne pose pas de problèmes.
Monsieur Ledoux, il faudrait d’abord que vous fassiez des prédictions qui sont autre choses que des verbiages sans fins. Les théories alternatives de la gravités font sont capable de dire avec précision où elles diffèrent de la gravité classique. C’est ainsi que certaines de ces théorie ont été éliminée, car elles étaient incompatibles avec les observations. Or, vous ne faites rien de cela.
Je n’ai pas la prétention d’avoir l’outillage mathématique pour faire les prédictions gravitationnelles très précises que vous réclamez, ma démarche étant plus philosophique que mathématique, comme je l’ai déjà dit. Ma théorie explique déjà de façon simple, naturelle et concrète la loi du carré de la distance de la gravité ainsi que le fait que cette loi ne soit pas tout à fait exacte (dans des chapitres qui ne font pas partie des aperçus que l’on trouve sur internet). Cette démarche logique n’inclut pas de chiffres précis sur la gravitation pour le moment, mais ceci n’enlève rien au fait qu’elle constitue une nouvelle avenue de recherche ouvrant la voie à de nouvelles pistes de réflexion (expliquant des phénomènes jusque-là inexpliqués), que d’autres, plus versés que moi dans les mathématiques, pourront développer en prédictions vérifiables et falsifiables.
Il y a différentes étapes au processus de résolution de problème, et le fait que ma théorie n’en est peut-être dans certains dossiers qu’à la première, celle où on articule les concepts de façon logique, ne l’invalide pas d’emblée. Mais ma théorie a au moins le mérite de passer avec succès cette première étape, c’est-à-dire, qu’elle est constituée d’un ensemble de théories sous-jacentes COHÉRENTES ENTRE ELLES, ce que la physique moderne ne réussit pas, et cela à mon avis fait en sorte que cette nouvelle théorie mérite l’attention.
Je suis pour ma part convaincu que quand on commencera à s’y intéresser, en considérant que le verre est à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, on réalisera les immenses avantages de la nouvelle approche que je propose, ce qui devrait permettre de résoudre les principales énigmes de la physique avec des conceptions plus plausibles que les univers multiples d’Everett, la période inflationniste du Big Bang ou la théorie des cordes avec ses 10 dimensions d’espace, interprétations de la réalité sur lesquelles s’interrogent George Ellis et Joe Silk dans la lettre à la revue NATURE que vous donnez en référence dans votre article.
Monsieur Ledoux, le verre n’est pas à moitié plein, la seule eau qu’il contient c’est l’humidité de l’air. Par exemple, si la gravité ne varie pas en r2, cela a des conséquences dynamiques vérifiables. Vous prétendez que votre théorie est cohérente, mais vous ne faites pas de prédiction pour le démontrer. Sans calcul, la physique c’est uniquement du verbiage.
Question probablement idiote. Est-ce que M. Ledoux fait de la philosophie naturelle et non de la science? À une époque la science était une philosophie (naturelle), mais maintenant (depuis plus d’un siècle) elle n’est clairement plus une philosophie.
@René
… et depuis que la physique se fout de la philosophie, on nage en plein surréalisme avec les univers multiples d’Everett, la période inflationniste du Big Bang et la théorie des cordes avec ses dix dimensions d’espace, conceptions sur lesquelles je ne suis pas le seul à me poser des questions!
http://www.nature.com/news/scientific-method-defend-the-integrity-of-physics-1.16535
http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=840047&def=Rien+ne+va+plus+en+physique!%2cSMOLIN%2c+LEE%2c9782100507023
@M. Dutil
C’est la concordance qui se vérifie par les chiffres. La cohérence, elle, se vérifie principalement par la logique, une science que vous méprisez en l’assimilant à du verbiage!
P.-S. Dans le chapitre XVIII de mon livre, l’avance du périhélie de Mercure est en partie expliquée par le fait que la loi du carré de la distance de Newton n’est pas tout à fait exacte, explication parfaitement cohérente avec l’ensemble de la théorie néoclassique.
@René
… et depuis que la physique se fout de la philosophie, on nage en plein surréalisme avec les univers multiples d’Everett, la période inflationniste du Big Bang et la théorie des cordes avec ses dix dimensions d’espace, conceptions sur lesquelles je ne suis pas le seul à me poser des questions!
http://www.nature.com/news/scientific-method-defend-the-integrity-of-physics-1.16535
Depuis Descartes, la contribution de la philosophie aux sciences est nulle. Les outils de la philosophie sont essentiellement sans valeur pour ce qui est de l’étude de la compréhension du monde.
Et la cohérence logique, fille de la philosophie, est-ce qu’elle est utile à la compréhension du monde?
N.B. Je m’excuse pour le doublon. Je suis retourné sur le blogue deux heures plus tard, et comme le commentaire « @René » n’apparaissait toujours pas, j’ai cru qu’il y avait eu un bogue lors de la publication.
Monsieur Ledoux, bravo vous venez de montrer que votre théorie est fausse parce que votre explication de la précession du périhélie de Mercure est inconsistante avec les observations.
C’est vous qui le dites! Avez-vous au moins pris connaissance du chapitre XVIII de mon livre ainsi que du reste du livre pour vous mettre en contexte afin de savoir de quoi je parle avant d’émettre ce dernier commentaire?