Hier soir, pendant que je préparais le souper, on est venu remplacer mon vieux compteur électromécanique par un compteur communicant. L’opération a duré que quelques minutes, l’étape la plus longue étant de documenter le remplacement du compteur.
L’opération est tellement banale que l’on peut bien se demander, qu’est-ce qui fait tellement peur aux gens. Les émissions électromagnétiques? La physique la plus élémentaire montre clairement que les ondes radio ne peuvent pas avoir d’autres effets que des effets thermiques. En effet, l’énergie des photons dépendant de leur longueur d’onde. Les compteurs émettent à 900 MHz, ce qui se traduit par une longueur d’onde de 30 cm. Le pic des émissions thermiques du corps humain se situe quant à lui dans l’infrarouge pour une longueur d’onde de 10 µm. Par conséquent, l’énergie moyenne des ondes émises par le corps humain est de 30 000 fois supérieures à celle des émissions radios. C’est aussi le rapport entre l’agitation thermique des atomes et des molécules de votre corps. Dans ces conditions, les ondes radios sont noyées dans le bruit naturel. C’est pourquoi on ne se préoccupe que des effets thermiques, ce qui a pour conséquence qu’il faut des puissances considérables pour que l’on se trouve dans un environnement non sécuritaire.
De même, l’hypersensibilité électromagnétique est selon toute vraisemblance une maladie psychosomatique. Un phénomène largement démontré par l’absence de relation dose effet, l’incapacité à percevoir les ondes en milieu contrôlé et la présence de réactions adverses en présence d’émetteur éteint. Un effet nocebo puissant amplifié par l’internet et les médias en manque de cote d’écoute.
De plus, contrairement à une certaine paranoïa instaurée par médias interposés, les compteurs communicants eux-mêmes ne présentent pas de risque plus important d’incendie que les compteurs électromécaniques. Toutefois, l’installation elle-même peut présenter un risque. En effet, si le contact se fait mal, il peut se produire un point chaud qui peut présenter un risque d’incendie. C’est un risque minime, mais présent si toutes les précautions ne sont pas prises lors de l’installation.
Reste l’explosion de la facture d’électricité suite à l’installation d’un nouveau compteur. Je vais peut-être vous étonner, mais contrairement aux autres risques, il s’agit d’une réalité plausible. En effet, les compteurs électromécaniques ont une tendance naturelle à sous-estimer la consommation électrique. De plus, cet effet augmente avec le temps en raison de l’usure des composantes mécaniques, de la dégradation des lubrifiants et de l’accumulation de la poussière. Cette erreur de mesure est de l’ordre de quelques pour cent, ce qui est négligeable et indétectable pour le consommateur. À cet effet s’ajoute la possibilité que les nouveaux compteurs puissent mesurer plus précisément les montées et les baisses de consommation. Ceci qui pourrait aussi se traduire par une augmentation apparente de la consommation.
Cependant, dans une minorité de cas, les mesures sont largement sous-estimées (>10 %). Quand on remplace des millions de compteurs, il n’est donc pas étonnant que certains consommateurs voient leur facture exploser parce que leur ancien compteur sous-estimait la consommation. Ces cas sont relativement rares, mais il n’en demeure pas moins qu’ils suffisent à alimenter la méfiance du public.
Hydro-Québec ne s’est jamais caché qu’un des buts de l’installation était d’augmenter l’efficience de la gestion du réseau. En effet, les compteurs communicants permettent de détecter beaucoup plus facilement les bris d’équipements. De meilleures mesures permettent aussi de faire de la maintenance préventive et de détecter plus facilement le vol d’électricité (qui est loin d’être négligeable). Dans le futur, la capacité de communication bidirectionnelle sera probablement utilisée pour contrôler l’appel de puissance en période de pointe, ce qui aura aussi des effets bénéfiques. À court terme, la gestion de l’autoproduction et de la recharge des voitures électriques est au menu.
Cependant, ce qu’Hydro-Québec n’a pas mentionné, ce que le mesurage plus précis se traduirait par hausse de la facturation en moyenne. Une hausse dont le coût pourrait facilement atteindre une centaine de millions de dollars par an.
Ajout 20 mars 2015
Hier, un de mes copains m’a fait remarqué que le nouveau compteur va avoir pour conséquence que les tarifs vont augmenter du simple fait que la mesure est faite sur une base quotidienne. En effet, Hydro-Québec a deux tarifs : 5,57 ¢/kWh pour les 30 premiers kWh par jour et 8,86 ¢/kWh pour les suivants. Présentement, ce calcul est fait sur une moyenne de 2 mois de consommation. On peut donc défoncer le 30 kWh par jour sans que cela ait de conséquence dans la mesure, où la moyenne demeure sous les 30 kWh. Ce ne sera plus le cas avec le nouveaux compteurs qui vont faire le calcul sur une base quotidienne. Dès lors, chaque kWh au delà du seuil de 30 kWh va être chargé plein prix.
Ajout 21 avril 2015
et l’âge moyen d’un compteur est de 22,4 ans. Cela pourrait se traduire par une sous-estimation de 3 % de la consommation en moyenne. Merci à Michel Morin pour l’information.
Lectures suggérées:
Accuracy of Digital Electricity Meters (Electric power research institute)
« La physique la plus élémentaire montre clairement que les ondes radio ne peuvent pas avoir d’autres effets que des effets thermiques. »
Les effets non thermiques ne relèvent de la physique, si élémentaire qu’elle soit; ça relève de la biologie et celle-ci montre, depuis le début du siècle dernier, avec l’introduction des radars que l’effet non thermique est réel.
« C’est pourquoi on ne se préoccupe que des effets thermiques, ce qui a pour conséquence qu’il faut des puissances considérables pour que l’on se trouve dans un environnement non sécuritaire. »
Ce n’est pas aux physiciens, encore moins à un astrophysicien spécialisé dans l’intelligence extraterrestre, de se préoccuper sur l’effet non thermique des ondes radio. Les vrais experts, ceux qui étudient la vie, comme les biologistes et médecins, ont trouvé des effets non thermiques mêmes aux extrêmement basses fréquences (EBF). Vous n’avez qu’à lire les études financées par nul autre qu’HQ, par exemple : Benedict A. et coll. Association between Exposure to Pulsed Electromagnetic Fields and Cancer in Electric Utility Workers in Quebec, Canada, and France. Am J Epidemiol 1994; 140:805–20. Hydro-Québec a gardé tous les donnés et refusé de les partager avec d’autres chercheurs : elle montrée le risque de cancer des monteurs de ligne de trois compagnies d’électricité. Un cancer, celui du poumon, était surtout présent dans ceux d’HQ et l’unique point en commun était leur métier (pas d’exposition au tabac ni à l’amiante ni génétique). Pour vous informer davantage des vrais experts, je vous invite à rencontrer Paul Héroux, Ph. D. Directeur du programme de santé au travail, Département d’épidémiologie, biostatistiques et santé au travail, Médecine, Université McGill qui donne une conférence demain 21 mars à 13 h 45 au 2700, rue Diab, Saint-Laurent, H4S 1E8 : Y a-t-il un mécanisme biophysique expliquant l’hypersensibilité électromagnétique? En utilisant des données générées par des chercheurs russes dans les années 80 et les résultats de ses recherches à l’Hôpital Royal Victoria, une explication cohérente des mécanismes physiques et biologiques qui supportent l’action de très petits champs électromagnétiques tels qu’ils se retrouvent dans l’environnement normal, sera présentée. Vous allez apprendre que les ondes radio n’ont absolument rien de sécuritaire.
« De même, l’hypersensibilité électromagnétique est selon toute vraisemblance une maladie psychosomatique. »
De quel droit vous permettez-vous d’insulter ainsi vos semblables, pardon, des personnes malades? Informez-vous auprès des médecins : Directive de l’Association médicale autrichienne pour le diagnostic et le traitement des problèmes de santé et des maladies liés aux CEM
« Un phénomène largement démontré par l’absence de relation dose effet, l’incapacité à percevoir les ondes en milieu contrôlé et la présence de réactions adverses en présence d’émetteur éteint. »
Votre discours est identique à celui de l’industrie, pauvre vous, on découvre le pot aux roses. Un vrai scientifique s’informe et vous ne l’avez pas fait de tout. HQ et la Santé publique se basent surtout sur les études de Rubin, en particulier celui-ci http://simonwessely.com/Downloads/Publications/Other_p/103.pdf qui a été hautement critiqué parce qu’il a été conçu pour prouver qu’il n’y a pas de corrélation entre l’exposition aux CEM et les symptômes. Sa déclaration de conflit d’intérêts montré qu’il est financé par l’industrie de télécommunications. Vous devriez baser votre opinion sur des études réalisées par chercheurs indépendants et pas ceux financés par l’industrie. Si vous visitez une banque d’études comme celle de Power Watch, vous remarquerez que des 90 études sur l’EHS, 38 on trouvé un lien, 27 sont neutres et 25 n’ont pas trouvé de lien, dont trois publiées par Rubin. http://www.powerwatch.org.uk/science/studies.asp#top
« De plus, contrairement à une certaine paranoïa instaurée par médias interposés, les compteurs communicants eux-mêmes ne présentent pas de risque plus important d’incendie que les compteurs électromécaniques. »
Contrairement à vous, nous avons consulté des experts : Ph. D. en électronique, en radiofréquences et aussi des électriciens et des pompiers. Les experts nous affirment que les compteurs numériques sont un risque d’incendie et cela pour plusieurs raisons qui ont déjà été publiées, vous n’avez qu’à vous informer. Pour ce qui est des compteurs électromécaniques, ils ne sont pas responsables d’incendies. Je laisse à d’autres vous expliquer en détail.
Vous vous trompez aussi sur la surfacturation. Je laisse la parole aux autres; si demain personne ne vous a abordé à ce sujet, je le ferais.
Être astrophysicien peut impressionner certains, mais dans cet article vous n’avez que montré votre manque de rigueur scientifique en faisant des affirmations que ne sont que des désinformations.
Madame d’Acosta, votre commentaire montre que vous n’avez aucune connaissance de la physique la plus élémentaire. Premièrement, les études en question traitent de champs électromagnétiques à basse fréquence qui sont totalement inapplicables aux émissions d’un compteur communicant. Le simple fait d’utiliser cet exemple illustre soit votre ignorance, soit votre malhonnêteté intellectuelle. En effet, si vous avez l’électricité chez vous vous êtes exposée à ce type d’ondes. De plus, les systèmes biologiques sont soumis exactement aux même lois de la nature que n’importe quel autre objet. Les mécanismes biologiques proposés sont purement spéculatifs et sont, du point de vue physique, passablement douteux.
Deuxièmement, l’étude d’Hydro-Québec montrant un effet sur le cancer du poumons chez les monteurs de lignes n’a jamais été répliquée. J’ai lu la publication et on examinait un paquet de maladies de sorte que le simple hasard peut faire apparaitre un problème. D’ailleurs, le texte de l’article est clair à ce sujet. L’étude de Théroux n’est pas applicable non plus parce qu’elle s’applique aux champs électromagnétiques à très basses fréquences. D’ailleurs, elle ne montre pas de relation de effet-dose et l’effet n’est pas stable dans le temps. Et, le lien avec un quelconque effet sanitaire est très ténu.
Pour ce qui est des études que vous citez, selon l’OMS il y en a plusieurs dizaines de milliers d’autres et les indications vont dans le sens que les champs électromagnétiques sont sécuritaires, pas le contraire. Les opposants présentent que celles qui font leur affaire rejettent les autres (incluant 150 ans de physique). C’est l’excuse classique du grand complot pour étouffer la vérité.
«Au cours des 30 dernières années, environ 25 000 articles scientifiques ont été publiés sur les effets biologiques et les applications médicales des rayonnements non ionisants. Certains peuvent penser que cet effort de recherche est encore insuffisant, mais les connaissances scientifiques acquises dans ce domaine sont désormais plus complètes que celles que l’on possède sur la plupart des produits chimiques. S’appuyant sur un examen approfondi de la littérature scientifique, l’OMS a conclu que les données actuelles ne confirment en aucun cas l’existence d’effets sanitaires résultant d’une exposition à des champs électromagnétiques de faible intensité. »
http://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/fr/index1.html
Bref, vous utilisez tous les outils classiques de la désinformation pour faire valoir votre point.
Scientific Papers Which Add Evidence that Radio Frequency Radiation Is a Carcinogen
Prepared by L. Lloyd Morgan, Senior Research Fellow, Environmental Health Trust
Acoustic neuroma:
1. Moon IS, Kim BG, Kim J, Lee JD, Lee WS. Association between vestibular schwannomas and mobile phone use. Tumour Biol. 2014 Jan;35(1):581-7. Epub 2013 Aug 27.
a. Tumor size increased 232% with cellphone use of >20 minute per day compared to 2,000 cumulative hours of cellphone use compared to ≤2,000 cumulative hour of use, OR=1.086 (95% CI=1.023 to 1.157), p=0.007;
2. Hardell L, Carlberg M, Söderqvist F, Mild KH. Pooled analysis of case-control studies on acoustic neuroma diagnosed 1997-2003 and 2007-2009 and use of mobile and cordless phones. Int J Oncol. 2013 Oct;43(4):1036-44. Epub 2013 Jul 22.
a. Analogue cellphone use, Change in tumor volume per year of use: 7.4%, (95% CI=1.0% to 14.2%), p=0.02.
Brain cancer: French study reports data consistent to Interphone and Hardell studies.
1. Coureau G, Bouvier G, Lebailly P, Fabbro-Peray P, Gruber A, Leffondre K, Guillamo JS, Loiseau H, Mathoulin-Pélissier S, Salamon R, Baldi I. Occup Environ Med. 2014 Jul;71(7):514-22. Epub 2014 May 9.
a. Risk of glioma (brain cancer) with ≥896 cumulative hours of cellphone use, OR=2.89 (95% CI=1.41 to 5.93), p<0.01; with ≥896 cumulative hours of cellphone use AND ≥5 year since first use, OR=5.40, (95% CI=2.12 to 13.25), p<0.01.
b. Risk of glioma with ≥15 average cellphone calling time per month, OR=4.21 (95% CI 2.00 to 8.87), p<0.001; Trend for increasing risk with increasing average calling time per month, p=0.04;
2. INTERPHONE Study Group. Brain tumour risk in relation to mobile telephone use: results of the INTERPHONE international case-control study. Int J Epidemiol. 2010 Jun;39(3):675-94. Epub 2010 May 17
a. Risk of glioma with 1,640+ cumulative hours of cellphone use compared to <5 cumulative hours of use, OR=1.82 (95% CI=1.15 to 2.89), p<0.01;
b. Risk of glioma with 10+ years since first cellphone use compared to 1-1.9 years since first use, OR=2.18, (95% CI=1.43 to 3.31), p1,640 cumulative hours of cellphone use, OR=2.31 (95% CI=1.44 to 3.70), p<0.001;
b. Risk of glioma with ≥10 years since first cellphone use, OR=2.26 (95% CI=1.60 to 3.19), p<0.00001.
Studies calling for either a Group 2A or Group 1 declaration based on additional evidence since IARC declared radio frequency radiation is a Group 2B (possible) carcinogen:
1. Hardell L, Carlberg M. Using the Hill viewpoints from 1965 for evaluating strengths of evidence of the risk for brain tumors associated with use of mobile and cordless phones. Rev Environ Health. 2013;28(2-3):97-106.
a. Calls for Group 1 classification (a human carcinogen); “Based on the Hill criteria , glioma and acoustic neuroma should be considered … as carcinogenic to humans, classifying it as group 1 according to the IARC classification. Current guidelines for exposure need to be urgently revised.”
2. Davis DL1, Kesari S, Soskolne CL, Miller AB, Stein Y. Swedish review strengthens grounds for concluding that radiation from cellular and cordless phones is a probable human carcinogen. Pathophysiology. 2013 Apr;20(2):123-9. Epub 2013 May 7.
a. Call for Group 2A classification (probable carcinogen); “Hardell et al. provide new and compelling evidence for IARC to re-evaluate its classification of “a possible carcinogen”, with a view to changing that assessment of electromagnetic radiation from mobile phones, cordless phones, and other wireless devices at least to a “probable human carcinogen,” i.e. Group 2A.”
3. The Coureau et al study adds additional findings towards upgrading the current IARC Group 2B classification to either a Group 2B or Group 1 classification (see above).
Strong evidence for damaged sperm from cellphone radiation:
1. Ex vivo (cells exterior to humans & animal) studies
a. Avendaño C, Mata A, Sanchez Sarmiento CA, Doncel GF. Use of laptop computers connected to internet through Wi-Fi decreases human sperm motility and increases sperm DNA fragmentation. Fertil Steril. 2012 Jan;97(1):39-45.e2. Epub 2011 Nov 23. “CONCLUSION(S): To our knowledge, this is the first study to evaluate the direct impact of laptop use on human spermatozoa. Ex vivo exposure of human spermatozoa to a wireless internet-connected laptop decreased motility and induced DNA fragmentation by a nonthermal effect. We speculate that keeping a laptop connected wirelessly to the internet on the lap near the testes may result in decreased male fertility.”
2. In vitro (cellular) studies
a. De Iuliis GN, Newey RJ, King BV, Aitken RJ. Mobile phone radiation induces reactive oxygen species production and DNA damage in human spermatozoa in vitro. PLoS One. 2009 Jul 31;4(7):e6446. “CONCLUSIONS: RF-EMR in both the power density and frequency range of mobile phones enhances mitochondrial reactive oxygen species generation by human spermatozoa, decreasing the motility and vitality of these cells while stimulating DNA base adduct formation and, ultimately DNA fragmentation. These findings have clear implications for the safety of extensive mobile phone use by males of reproductive age, potentially affecting both their fertility and the health and wellbeing of their offspring.”
3. In vivo (animal studies
a. Aitken RJ, Bennetts LE, Sawyer D, Wiklendt AM, King BV. Impact of radio frequency electromagnetic radiation on DNA integrity in the male germline. Int J Androl. 2005 Jun;28(3):171-9. “a detailed analysis of DNA integrity … revealed statistically significant damage to both the mitochondrial genome (p < 0.05) and the nuclear beta-globin locus (p < 0.01). This study suggests that while RFEMR [Radio Frequency Electro Magnetic Radiation] does not have a dramatic impact on male germ cell development, a significant genotoxic effect on epididymal spermatozoa is evident ….”
b. Kesari KK1, Behari J. Evidence for mobile phone radiation exposure effects on reproductive pattern of male rats: role of ROS. Electromagn Biol Med. 2012 Sep;31(3):213-22. “CONCLUSION The present study showed that exposure to radiofrequency radiation … causes an increase in sperm cell caspase-3 activity which could lead to apoptosis during spermiogenesis or sperm maturation and affect the physiology of reproduction. The data also suggest that a decreased testosterone level and distorted sperm are possible cause of male infertility. These data are substantiated by a rise in ROS level after radiofrequency radiation exposure as reported in our previous studies, suggesting an adverse impact on health.”
c. Otitoloju AA, Obe IA, Adewale OA, Otubanjo OA, Osunkalu VO. Preliminary study on the induction of sperm head abnormalities in mice, Mus musculus, exposed to radiofrequency radiations from global system for mobile communication base stations. Bull Environ Contam Toxicol. 2010 Jan;84(1):51-4. Epub 2009 Oct 9. “The exposure of male mice to radiofrequency radiations from mobile phone (GSM) base stations at a workplace complex and residential quarters caused 39.78 and 46.03%, respectively, in sperm head abnormalities compared to 2.13% in control group. Statistical analysis of sperm head abnormality score showed that there was a significant (p or = 1.6mG had a two-fold increased risk of abnormal sperm motility and morphology (odds ratio (OR): 2.0, 95% confidence interval (CI): 1.0-3.9). Increasing duration of MF exposure above 1.6 mG further increased the risk (p=0.03 for trend test). … Our study provides some evidence for the first time that MF exposure may have an adverse effect on sperm quality.”
Monsieur Fauteux, depuis des années, vous véhiculez des informations fausses sur le dangers des ondes électromagnétiques, parce que cela fait partie de votre business. De plus, vous reprenez la méthode classique de ramasser une liste de publications qui fait votre affaire sans jamais mentionner les autres. Par exemple, si je prend votre première référence, je trouve cette citation :
Norbert Leitgeb, Synoptic Analysis of Epidemiologic Evidence of Brain Cancer Risks from Mobile Communication, Journal of Electromagnetic Analysis and Applications
Vol.06 No.14(2014), Article ID:52438,11 pages
http://file.scirp.org/Html/1-9801568_52438.htm
«In the radio frequency (RF) range concern about long-term health risks from electromagnetic fields (EMF) is enhanced by contradictory results and conclusions from epidemiologic studies. A new approach of a synoptic analysis of all available data from epidemiological studies published since 2001 was performed. This approach provided new insight with regard to a potential link between mobile phone use and brain cancer. Two quite different data pools could be identified with numerous studies from one research group opposing all other studies. However, it could be shown that with the number of exposed cases both data pools exhibit a clear trend of risk estimates (odds ratios) towards the final result, namely a reduced cancer risk of OR = 0.8, though from either side of the zero-risk line. The analysis of potential long-term effects indicated by a dose- dependence revealed diverging results with different dose metrics. Overall, the synoptic analysis supports reassuring rather than alarming conclusions on RF EMF health risks from mobile telecommunication.»
Ce genre de papiers ne se retrouvent jamais dans vos références. Après tout, vous devez protéger votre marché.
Contente d’avoir touché votre corde sensible et avoir eu une réponse de votre part.
Le nom est bien Acosta et pas D’Acosta, même dans la lecture la plus élémentaire vous vous trompez (je n’ai pas pu résister, trop facile ). Beau, allons aux faits! Primo, vous avez affirmé que les ondes de 900MHZ sont inoffensives, je vous réponds que même à 60Hz [EBF] il y a un effet. Si vous voulez plus de précisions et comparer pommes avec des pommes, restons sur les 900 MHz et je vous invite à lire les dernières études sur les cellulaires qui eux aussi utilisent la même fréquence : 900 MHz. La toute dernière : Zong C et al, (March 2015) Adaptive response in mice exposed to 900 MHZ radiofrequency fields: Bleomycin-induced DNA and oxidative damage/repair, Int J Radiat Biol. 2015 Mar;91[3]:270-6. doi : 10.3109/09553002.2014.980465. Epub 2015 Jan 27 montre un effet non thermique. Des 22 études publiées sur le cellulaire depuis 2014, 12 trouvent en effet thermique, quatre ne trouvent pas d’effet et six sont neutres.
La plupart des études publiées depuis 2007 n’ont pas été examinées par le comité de révision du Code 6 ni par le Comité scientifique des risques sanitaires émergents et nouveaux [CSRSEN] en mars 2014 :
• Sur les effets génétiques :
Radiofréquences[1] [RF] : 114 articles [65 % ont signalé des effets]; extrêmement basses fréquences[2] [EBF] : 59 articles [83 % ont observé des effets]
• Sur les effets neurologiques :
RF : 211 documents [68 % ont signalé des effets]; EBF : 105 documents [90 % ont observé des effets]
• Sur le stress oxydatif :
RF : 106 articles [88 % ont signalé des effets]; EBF : 110 documents [88 % ont observé des effets]
Je vous invite à lire ce document publié en 1970 : http://www.magdahavas.com/wordpress/wp-content/uploads/2011/04/AMERICAN-INDUSTRIAL-HYGIENE-ASSOCIATION-JOURNAL-A-Review-of-International-Microwave-Exposure-Gu.pdf
Le compteur émet des pics de 65 000µW/m2 à un mètre de distance de 9600 à 190 000 fois par jour [Consultez le rapport de l’EPRI]. HQ fait une moyenne des pics dans le temps et arrive à 50 µW/m2. En papier on peut faire ce type de calcul, mais notre corps ne fait pas ce calcul, il reçoit le coup de fouet chaque fois. Je vous invite à mettre vos doigts dans une prise de courant, 24 µW/m2, ce nombre de fois et vous me direz si votre corps a fait une telle moyenne à la fin de la journée. ? Selon le site d’Hydro-Québec, « [tout le monde a déjà ressenti une sensation de fourmillement, de picotement, sans blessure. Ces effets peuvent survenir à des courants aussi faibles que 0,25 milliampère [sic] [mA]. » Les fourmillements et picotements sont une réaction neurologique. Il convient de mentionner que 0,25 milliampère correspond à 24,1 µW/m2.
Rester au soleil vous expose à des rayons ionisants et vous souffrez l’effet thermique : votre peau peut bruler si non protégée ou exposée trop longtemps. Les activités cosmiques auxquelles nous sommes exposés depuis la nuit des temps : 0.000001-0.00000000001 µW/m2 – Des EFFETS biologiques sont signalés à partir de 20 µW/m2 [insomnie, fatigue, troubles de concentration, etc.].
Deuxio, votre réponse sur le cancer et l’étude d’HQ n’est pas complète, alors je ne peux pas la commenter. Quelques statistiques pour vous aider à mieux comprendre l’ampleur de l’électrosmog.
Il y a 100 ans, le cancer était rare, aujourd’hui 46 % de la population des pays industriels en souffre. Il y a 30 ans, les nouveau-nés n’avaient pas du cancer, aujourd’hui ils naissent avec le cancer. Un enfant a besoin de deux mutations pour développer un cancer, pendant qu’un adulte de 5 à 7. Pensez-ci bien, que peut bien causer ses deux mutations avant la naissance? Indice : des pesticides nous avions il y a 30 ans. Notre exposition aux CEM a augmenté de quelques trillions des fois depuis 30 ans… Des nouveau-nés avec des tumeurs au cerveau bizarres sont devenus la norme. L’Alzheimer, qui était une maladie des vieux, trouve des femmes dans la quarantaine qui en souffrent. Oui, l’espérance de vie d’un cancéreux est plus grande aujourd’hui, mais à quel prix? Le taux de cancer, d’Alzheimer, de Parkinson, de diabètes, d’autisme surtout dans les plus jeunes ne cesse d’augmenter.
Vous continuez à penser que je souffre d’ignorance ou de malhonnêteté intellectuelle? Oui, M. Dutil « malhonnêteté » et pas « malhonnête »
Bravo madame, vous continuer à utiliser des arguments fallacieux pour faire valoir votre point. Vos affirmations, c’est clairement du copier-coller de site granola. C’est à peu prêt les mêmes que celles utilisés par les anti-vaccins.
Pour votre culture personnelle, je vous invite à allez sur n’importe qu’elle site de société nationale de cancer pour découvrir que les taux corrigés pour l’âge sont globalement constants, voire en légère baisse depuis 30 ans.
Le reste de vos affirmations de nature physique ne font absolument aucun sens. Les rayons UV ont un effet parce qu’ils ont assez d’énergie pour briser les liaisons moléculaires. L’autre chose est que le flux solaire, c’est plusieurs centaines de W/m^2, pas des µW/m2.
La peau mouillés a une résistance de 200 kΩ pour 1 cm, pour faire 25 mA V=RI, cela prend 5000 V.Si vous vouliez parler de µA, alors il faut 5 V, ce qui est l’équivalent de mettre une pile dans sa bouche. Les doigts dans une prise, c’est 120 V/2 MΩ, ce qui donne un courant de 60 µA, et une puissance de 7200 µW, sur quelques centimètres carrés (disons 100). En terme de densité de puissance, on parle de 720 000 µW/m2. Le hic est que c’est aussi un mauvais exemple. Parce qu’une tension électrique de quelque volts dépasse le niveau d’énergie des liaisons moléculaires.
Alors, oui vous souffrez d’ignorance ou de malhonnêteté intellectuelle.
Après toute cette belle lecture, je crois que le « Principe de Précaution » s’applique pour les compteurs intelligents…
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_pr%C3%A9caution)
Le principe de précaution est invoqué à tout bout de champs à tors et à travers. Le plus souvent c’est interprété exactement de la même façon que d’exiger le risque zéro. La logique est : Il y a un risque potentiel indéfini. Pour le minimiser, on ne doit rien faire. .
Pour être appliqué correctement, il faut que le coût de l’application des mesures de précaution soit nul ou quasi-nul. Ce n’est pas le cas dans le cas présent.
@Christian,
Si vous parlez du risque 0, on pourrait vous rétorquez qu’on devrait vous isoler de la population, car on ne peut prouver (à 100%) que vous n’êtes pas nocif pour la santé de la population… Vous allez voir que c’est très difficile (presque impossible) de prouvez que vous n’êtes pas nocif…
Après toutes cette belle lecture, je crois que le « Principe de Précaution » doit être appliqué.
Merci pour vos échanges, parfois musclées mais pertinent.
Pour ma part, je n’ai pas fait installé le compteur RF.
Au Plaisir…
(Lien principe de précaution: http://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_pr%C3%A9caution)
mr dutil vous avez entierement raison j,ai travailler dans une compagnie ou il avait des cables souple ou passe de l,electriciter falait pas aller travailler la sinon se n,etait pas bon pour notre sante quelqu,un qui avait un speameker ne pouvait pas s,approcher il serait mort la monteur de ligne troupeau sur ferme faut pas etre sourd ou aveugle pour comprendre il avait des avertissements partout avec recommodation et suivre a la lettre
Le problème avec les câbles électriques, c’est l’induction électromagnétique. Un champ magnétique variable peut induire un courant. Dans le cas du stimulateur cardiaque, cela peut poser des problèmes. Mais ce phénomène ne s’applique pas aux compteurs communicants.
y on pas publier mon commentaire il l,on barre merci hydro quebec sa macheras pas votre affaire de conteur intelligent une chance que l,intelligence ne tue pas il en a que sa fait longtemps qui serais plus de ce monde
Monsieur Allaire, c’est simplement que les commentaire doivent être approuvés et que je ne suis pas toujours devant mon ordi.
Je me suis permis d’enlever les copies multiples de cet envoi à des adresses différentes YD
1/2 C’est évident que vous êtes habitué à avoir raison et ne pas être défié. On peut continuer ad nauseam et vous allez rester arrogant et insultant. Je clore mes commentaires avec ces infos par des organismes que vous avez cité comme crédibles :
• Lyon, France, 31 mai 2011 – Le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme peut‐être cancérogènes pour l’homme (Groupe 2B), sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du cerveau1, associé à l’utilisation du téléphone sans fil. http://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2011/pdfs/pr208_F.pdf Avant que vous répétez les arguments de l’industrie en disant, « oui, comme les cornichons et le café », sachez qu’effectivement, dans certains pays d’Asie, le cancer de l’estomac est causé par une très grande consommation d’aliments marinés (pas seulement de cornichons). Les grands buveurs de café (plus de 20 tasses par jour) ont quant à eux tendance à développer un cancer du côlon. TOUS les champs électromagnétiques, le plomb, le DDT, l’aflatoxine M1, le chloroforme, le diesel, l’essence, le méthylmercure, le naphtalène, etc. sont aussi classés 2 B. Pour votre information, avec les nouvelles études publiées depuis 2011, il y a amplement de preuves pour changer la classification à 1. D’ailleurs si l’étude REFLEX aurait été inclus dans la révision, la classification serait déjà 1.
• Selon l’OMS, lors de son dernier rapport sur le cancer (2014) les taux de cancer ne cessent d’augmenter et on s’attend à 22 millions de nouveaux diagnostics par an en 2030, comparé à 12 millions par an en 2012. Réalisé avec l’aide de 250 experts originaires de 40 pays, le rapport « World Cancer Report 2014 » passe en revue les principales données disponibles, au fil de plus de 600 pages. http://apps.who.int/bookorders/anglais/detart1.jsp?codlan=1&codcol=76&codcch=31
• Pour ce qui est l’adoption du Principe de précaution, vous dites : « Le principe de précaution est invoqué à tout bout de champs à tors et à travers. Le plus souvent c’est interprété exactement de la même façon que d’exiger le risque zéro. La logique est : Il y a un risque potentiel indéfini. Pour le minimiser, on ne doit rien faire. » En réalité, ce sont les scientifiques qui étudient l’effet non thermique qui font appel à ce principe et il n’est pas invoqué à tors et à travers : « Pour protéger l’environnement, des mesures de précaution doivent être largement appliquées par les États selon leurs capacités. En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement. » http://www.un.org/french/events/rio92/aconf15126vol1f.htm Ce que ces scientifiques demandent est non seulement de faire plus d’études, mais entre-temps d’arrêter d’introduire des applications technologiques sans les avoir avant étudiée et celles que sont déjà là pour rester, de les encadrer et surtout d’éduquer le grand public pour que ces technologies soient choisies en connaissance de cause et pas dans l’ignorance et l’insouciance totales comme est le cas aujourd’hui.
• Pensez-vous que les compagnies d’assurance qui excluent tout problème de santé causé par les CEM sont des crétins ou de Mère Thérèsa? Elles ne font que protéger leurs intérêts financiers puisqu’elles craignent que les réclamations soient de loin supérieures à celles de l’amiante et le tabac. Vous pouvez lire le rapport ici http://www.citizensforsafetechnology.org/uploads/scribd/Insurance%20AE%20Wording%20Canada%20v1%207%20Feb%202015.pdf
Mme Acosta,
Vous menez une campagne de peur ou, peut-être, avez vous peur vous même. Effectivement, ce principe de communication entre les compteurs est assez nouveau. (Je suis biochimiste.)
900 MHz et une longueur d’onde de 30 cm, c’est impossible que cela puisse causer l’oxydation de l’ADN. L’ADN est une molécule résistante. Je doute même que l’effet thermique soit mesurable sur le corps.
Et cette histoire «Un enfant a besoin de deux mutations pour développer un cancer». Il y a comme un petit manque de connaissance, ici, qui me font penser à un mauvais film d’horreur. Il faut comprendre le mécanisme du cancer avant de crier au loup.
Évidemment, vous ne faites pas différence entre taux de cancer et nombre de cancer. Le nombre de cas de cancer augmente exponentiellement avec l’âge en raison de l’accumulation de mutations génétiques. Le taux corrigé pour cet effet est constant voire diminue légèrement.
La conclusion du CIRC est qu’il faut faire plus d’études. Mais, si vous lisez la littérature vous verrez que, si le risque existe, il est minime et qu’il est totalement insignifiant dans le cas de compteurs communicants.
Il y a une raison fondamentale pourquoi les compagnies d’assurance refusent de payer : c’est pour éviter de payer pour une maladie imaginaire et d’être prises dans des poursuites sans fin.
Ce qui ressort de cette conversation, c’est que vos compétence en physique et en sciences en général sont inférieures à celle d’un étudiant de niveau cégeps. C’est pourquoi que vous ne pouvez aller guère plus loin que le copier-coller de sites web. Ce qui laisse fortement supposer que votre réaction en est plus une d’aversion à la technologie qu’autre chose.
Intéressant tous ces échanges. Je pense que je fais suivre vos écrits M. Dutil.
Merci de ces bons mots!
Quelle patience il doit falloir pour gérer les commentaires sous vos articles M. Dutil! Continuez votre bon travail, vos articles sont très intéressants. Vive la science!
Merci de vos bons mots!