La saga entourant le Divan orange se poursuit. Des semaines après avoir annoncé au Voir que la locataire du troisième étage avait accepté de déménager de l’immeuble qu’elle partage avec le bar et lieu culturel, le collectif derrière l’établissement partageait la semaine dernière une missive indiquant que les plaintes se poursuivent, mais que la dette s’alourdit alors que les élus, eux, demeurent cois.
Hier, Christine Gosselin révélait sur sa page Facebook une lettre qu’elle a envoyée aux résidents du troisième étage. La conseillère d’arrondissement du district Jeanne-Mance — très active sur les réseaux sociaux, mais surtout en ce qui concerne les questions de bruits dans son quartier — y révèle les récents efforts de médiation entourant la situation.
On peut lire la lettre ici. Comme elle est en anglais, voici une liste de points à soulever en français…
- Mme Gosselin rappelle aux résidents qu’ils ont un droit égal de demeurer locataires… et qu’ils peuvent également briser leur bail. Démarche que le propriétaire de l’immeuble approuverait sans rechigner.
- D’ailleurs, le propriétaire aurait indiqué à Mme Gosselin qu’il serait également prêt à loger gratuitement les locataires dans une maison dont il est propriétaire à Laval pendant une des deux périodes de transition à prévoir (trouver un logis adéquat ou laisser le temps au Divan orange de rénover le second étage désert qui amplifie actuellement les sons des concerts). Il ira même jusqu’à payer les frais des déménagements.
- Elle glisse que si le Divan Orange devait fermer, les résidents ne profiteraient pas nécessairement d’un retour au calme, car les prochains locataires du rez-de-chaussée pourraient être un autre bar ou une autre salle de spectacle… qui ne profiterait pas nécessairement de la clientèle quand même paisible du Divan Orange.
- Du même souffle, Mme Gosselin fait valoir que de nombreux établissements du genre sur Saint-Laurent sont fréquentés par une clientèle peu recommandable et que — si le loyer du prochain locataire du rez-de-chaussée augmentait — le prochain tenancier pourrait être tenté de maximiser les entrées dans son établissement et, donc, attirer potentiellement une clientèle plus problématique.
- Un des locataires serait plus problématique que l’autre. Elle révèle que «A***» se montrerait proactif alors que «C***» ne se prononcerait plus.
- En plus de travailler sur des concerts de financements et des campagnes caritatives en ligne, le Divan Orange tenterait également d’épauler les locataires dans leur recherche d’un nouveau logis. À ce jour, la direction du bar aurait trouvé un(e) nouveau locataire pour reprendre le bail en plus d’avoir envoyé deux listes de logements disponibles à consulter, semblables à celui qui est au troisième étage. C*** ne serait toujours pas manifesté à ce sujet.
- Un passage porte à croire que les locataires n’auraient toujours pas déménagé, car ils n’auraient pas trouvé de loft aussi abordable et central que celui qu’ils habitent en ce moment. La conseillère note d’ailleurs que trouver un logement avec des critères aussi précis à ce temps-ci de l’année n’est pas une chose facile.
Est-ce que les Fêtes feront en sorte que «C***» va finalement se manifester? À suivre!
Que d’efforts et de tordage de bras des ayant droit pour permettre à un commerce de déroger à une loi!
On ne s’étonnera pas qu’il y ait plus de 200 bordels en exploitation à Montréal, avec la bénédiction des autorités municipales.