Les carrés rouges ont raison de trouver brutale une hausse des droits de scolarité universitaires de 75% sur 5 ans (ou de 82% en 7 ans). Même si, à terme, ils ne paieront en moyenne que 17% du coût de leurs études. Et même si, après la hausse, ils paieront toujours moins que la moyenne canadienne. Ils ont raison, en principe, de trouver injuste que le rattrapage pour des décennies d’inaction se fasse d’un coup, sur le dos d’une génération qui n’est pas responsable de l’état du Québec contemporain et qui paiera sans doute longtemps pour quelques étourderies des babyboomers.
Mais ce n’est pas parce que des gouvernements successifs ont manqué de courage et de réalisme qu’il faut se contenter d’un statu quo insoutenable. Il aurait fallu indexer les frais de scolarité il y a 40 ans. Ça n’a pas été fait, pour toutes sortes de mauvaises raisons, incluant l’idée que des notions élaborées dans les années 60 constituent un évangile auquel le Québec doit se soumettre pour l’éternité. Le monde évolue et les contextes changent. Tôt ou tard, il fallait dégeler les frais de scolarité. Le PQ et les Libéraux n’ont rien fait pendant des décennies, aggravant le sous-financement universitaire et rendant le rattrapage encore plus urgent. Le gouvernement Charest est passé à l’action dans son budget de l’an dernier. On peut débattre des modalités, mais il semble que le principe du dégel devrait être accepté.
Les étudiants en grève ont raison d’être révoltés à l’idée de payer plus alors même que le gouvernement québécois semble gangrené par la corruption et qu’on découvre tous les mois de nouveaux scandales de copinage et de gaspillage des fonds publics. Comment peut-on justifier l’augmentation de la contribution étudiante quand on sait que les deniers publics sont apparemment siphonnés par des réseaux d’influence et la collusion systémique? C’est une excellente question.
Le problème, c’est que cette question pourra être posée par tout groupe éventuellement appelé à contribuer davantage au financement des services publics. Les propriétaires de Hummer, les administrations obèses et les spoliateurs de ressources naturelles pourront tous, eux aussi, invoquer la corruption et le gaspillage apparents pour refuser de hausser leur contribution. À partir du moment où le standard de légitimité d’un gouvernement consiste en une gestion parfaite (donc utopique) des fonds publics, il devient impossible de réformer quoi que ce soit. La solution à la corruption, au copinage et à la collusion, c’est la lutte constante et impitoyable à la corruption, au copinage et à la collusion. Mais on ne peut pas décréter un moratoire sur des changements nécessaires sous prétexte que du gaspillage existe encore. Les actions doivent se faire en parallèle.
Les carrés rouges ont raison de relier la hausse des droits de scolarité à un programme politique et économique plus large. Amorcé par les Lucides en 2005, détaillé par le rapport Montmarquette de 2008, relancé par les trois rapports des économistes chargés de conseiller le ministre Bachand en 2009 et 2010, le plan consiste à rééquilibrer les finances du Québec en favorisant la croissance économique, en rationalisant la gestion de l’État et en tarifant davantage certains services. Cette dernière mesure, en particulier, a comme effet d’augmenter la responsabilité individuelle et de réduire le fardeau collectif. La hausse des droits de scolarité est donc effectivement symptomatique d’une “révolution culturelle” qu’on étiquette volontiers de « néolibéralisme ».
Cela dit, malgré ce que certains semblent croire, qualifier un programme politique de néolibéral ne suffit pas à clore le débat. Contrairement aux pays scandinaves qu’on ne cesse de prendre en exemple, la situation financière du Québec est insoutenable à long terme. Notre bureaucratie est pesante. Nous sommes fortement taxés et imposés. Notre population vieillit. La dette et les régimes de retraite (entre autres) exercent une pression financière qui limite les choix publics et appelle des réformes. S’il est légitime de s’opposer à une mesure ou à une autre (comme la hausse des droits de scolarité), il semble qu’on puisse difficilement — dans les circonstances qui sont les nôtres — plaider à la fois pour le « bien commun » à long terme et exiger le maintien du statu quo ou l’expansion d’un modèle à bout de souffle. Je cherche encore les propositions de l’Alliance sociale qui auront réalistement pour effet d’alléger la charge de l’État et de favoriser la croissance et le dynamisme de notre économie.
Le mouvement étudiant (et maintenant celui des casseroles) a raison de critiquer le gouvernement Charest pour sa gestion de la crise actuelle et de plusieurs autres dossiers, incluant la récente loi 78. Le gouvernement a mis des mois à comprendre l’ampleur et l’intensité de la contestation en cours et il a souvent réagi de manière maladroite ou contre-productive. Les étudiants ont eu raison d’investir les médias sociaux et d’organiser des manifs originales pour diffuser leur message. Ils ont raison, à bien des égards, de crier que notre système démocratique est dépassé et qu’il a besoin de réformes — notamment le mode de scrutin, la discipline de parti, la transparence et le financement politique.
Mais dans le bouleversement actuel, le danger est de jeter le bébé avec l’eau du bain. Critiquer une politique sur toutes les tribunes et par tous les moyens pacifiques, c’est exercer ses droits démocratiques. Vandaliser, diffamer, intimider, refuser les lois et défier les tribunaux, par contre, c’est s’attaquer aux fondements mêmes d’un système qui — bien qu’imparfait — civilise les sociétés en les protégeant de la tyrannie des masses, de la loi de la jungle et des jusqu’auboutistes de tout acabit. Dénoncer un gouvernement est une chose; refuser l’autorité de l’État en est une autre. Il arrive que ce soit nécessaire, quand on se bat contre une dictature ou pour des libertés fondamentales. Or, faut-il le rappeler, le Québec n’est pas la Syrie, et une hausse tarifaire n’a rien d’une attaque contre des libertés fondamentales.
Vous dites « Tôt ou tard, il fallait dégeler les frais de scolarité ».
Si je puis me permettre, cela me semble assez emblématique du reste de votre billet sur le sujet : vous exprimez une sorte de fatalité, une conclusion inéluctable car rationnelle à la situation actuelle.
Pensez-vous réellement n’adopter aucune posture idéologique ? Et plus largement, pensez-vous que les Lucides et le courant de pensée qu’ils incarnent ne sont que pure raison ? Considérez-vous que le modèle de société qu’ils envisagent est l’aboutissement logique et incontournable de la civilisation, une sorte d’optimum global ?
Pour ma part, je crois qu’ils font des choix, basés (soyons optimistes) sur ce qu’ils croient être les meilleures solutions. D’autres personnes proposent d’autres choix. Et si aucun des deux n’arrivent à vraiment convaincre l’autre, c’est peut-être parce qu’aucun des deux n’a d’argument véritablement convaincant, totalement dépourvu d’arbitraire et de pensée magique.
Mais qu’est-ce qu’une liberté fondamentale? Il est facile d’en définir plusieurs qui font maintenant partie de notre société, mais qu’en est-il des droits émergents ? On a juste à regarder la situation des droits des homosexuels aux États-Unis pour se rendre compte qu’un droit qui est ici acquis ne l’est pas chez notre plus proche voisin. Pour un citoyen d’un pays scandinave, l’éducation gratuite fait probablement partie, selon lui, d’un droit.
En bout de ligne la question qui se pose est de savoir ce que le Québec veut. La Révolution tranquille a formé le Québec, nous sommes dues pour une nouvelle remise en question.
à mon humble avis, ton pire texte depuis un bout, jérôme. on dirait que tu as voulu te défouler.
« Même si, à terme, ils ne paieront en moyenne que 17% du coût de leurs études. »
chiffre qui ne veut rien dire, mais qui suggère, à tort, que les étudiants payeront pas cher. si c’était le cas, ils ne seraient pas endettés, les étudiants. une autre preuve que c’est un mauvais argument? claude perrier l’utilise à tous les jours.
« ils paieront toujours moins que la moyenne canadienne… »
mon gars je pense pas que les choix de société des saskatchewanais ont une grosse influence sur moi, tu sais. trouve autre chose.
« le rattrapage pour des décennies d’inaction… »
totalement illogique. choisir de garder les frais de scolarité bas n’est pas de l’inaction jérome. tu sous-entends que action = hausse des frais. ridicule.
et t’en remets une couche:
« Mais ce n’est pas parce que des gouvernements successifs ont manqué de courage et de réalisme qu’il faut se contenter d’un statu quo insoutenable »
là c’est rendu que les frais de scolarité bas, en moyenne à treize pour cent de la facture totale (selon tes chiffres qui j’espère sont vérifiés) sont le résultat d’un mélange de pleutrerie et de fantaisie. ayoye. et qu’a dix-sept pour cent là c’est réaliste et courageux. ayoye. du joanne marcotte pur pet. des grosses affirmations bien impressionnantes, mais sans viande, juste parce que. 13% c’est fantaisiste, mais 17% ça c’est de la belle action. et ça sort d’où?
et en quoi est-il insoutenable, le statu quo, jérome? pourtant, il ne s’agit que de corrupter pour 250 millions de moins par année, tu sais. je crois que c’est réaliste comme objectif.
« Le monde évolue et les contextes changent. Tôt ou tard, il fallait dégeler les frais de scolarité. »
t’oublies de nous expliquer pourquoi. pourtant essentiel à la structure de ton argumentation.
« il semble que le principe du dégel devrait être accepté »
encore. et pourquoi donc jerome, pourquoi, je te prie? c’est ton impression, ou bien c’est sérieux?
« …alors même que le gouvernement québécois semble gangrené par la corruption et qu’on découvre tous les mois de nouveaux scandales de copinage… »
ben voyons. il te « semble » gangrené, toi? allons jerome, es-tu un homme ou une souris? le parti libéral est gangrené!!! un scandale par mois = gangrène.
« Comment peut-on justifier l’augmentation de la contribution étudiante quand on sait que les deniers publics sont apparemment siphonnés par des réseaux d’influence et la collusion systémique? C’est une excellente question. »
excellente question avec une excellente réponse facile: on peut pas.
« À partir du moment où le standard de légitimité d’un gouvernement consiste en une gestion parfaite… »
pas vrai. personne demande la perfection. on a un seuil de tolérance. on l’a dépassé. de beaucoup dans mon cas. et toi, ton seuil de tolérance, jerome, on va l’atteindre bientôt?
« Mais on ne peut pas décréter un moratoire sur des changements nécessaires sous prétexte que du gaspillage existe encore. »
oui on peut. et t’oublies encore d’expliquer pourquoi la hausse est nécessaire.
« Contrairement aux pays scandinaves qu’on ne cesse de prendre en exemple, la situation financière du Québec est insoutenable à long terme. Notre bureaucratie est pesante. Nous sommes fortement taxés et imposés. Notre population vieillit »
ah? et pourquoi chez eux ça marche et pas ici? ils ont quoi, de plus, au juste, les scandinaves? leur bureaucratie est pesante, ils sont fortement taxés et leur population vieillit. alors? ah? peut-être leur parti libéral est-il moins corrompu? ou peut-etre n’ont-ils pas un gouvernement fédéral hostile à financer? hum… t’as peut-etre trouvé quelque chose, là, jérome…
ton avant-dernier paragraphe est bon.
« Vandaliser, diffamer, intimider, refuser les lois et défier les tribunaux, par contre, c’est s’attaquer aux fondements mêmes d’un système qui — bien qu’imparfait — civilise les sociétés en les protégeant de la tyrannie des masses, de la loi de la jungle et des jusqu’auboutistes de tout acabit »
le vandalisme, depuis trois mois, est anecdotique, jerome. pas la peine d’en parler.
en ce qui concerne la diffamation et l’intimidation, j’ose espérer que tu fais référence à celle dont ont été victime les étudiants. si c’est le cas, je suis d’accord, c’est vraiment indigne du gouvernement d’une démocratie civilisée.
et finalement, ton épouvantail déguisé en anarchiste, ça prend pas. retourne chez dumont-duhaime avec ça. franchement jerome, le pire qu’il pourrait arriver c’est que charaie déclenche ses élections. arrête de faire peur au monde; c’est petit comme stratégie. karl rovesque, je dirais.
« Or, faut-il le rappeler, le Québec n’est pas la Syrie… »
ben non t’étais pas obligé de le rappeler. principalement parce que ça n’a pas rapport. s’il fallait attendre de pouvoir se comparer à la syrie avant de prendre le taureau par les cornes, on irait pas ch… loin.
« une hausse tarifaire n’a rien d’une attaque contre des libertés fondamentales »
ah non? mais ça dépendrait pas c’est une hausse de combien et c’est une hausse de quoi? oui.
bonne journée.
Y-a-t-il une idée intelligente dans ce diatribe infantile ?
Qu’un ramassis d’idées préconçues se veut une critique sérieuse de ‘ton ‘pire texte depuis un bout » prouve justement le contraire. On parle d’en remettre une couche, disons que l’arroseur s’arrose !
Je résumerai ton commentaire en quelques mots…ton texte est ultra long…de la poudre au yeux…et tu as aucun argument semi-valide dans ta réfutation
Bonne Journée
Je ne serais pas surpris de lire un commentaire d’Anarcho-Panda parmi tout ces ours! 🙂
@victor et CalinoursQuiAPasFiniSonPrimaire
pourriez-vous me donner des exemples? j’essaie de m’améliorer.
Calinours,
On t’a pas dit qu’on était toujours mieux servi par soi-même?
Trouve-les toi-même, tes exemples…
On m’a pris de vitesse …
Très très bon commentaire 29 mai 2012 · 01h46 qui revient sur plusieurs éléments.
Heureusement qu’il y a des internautes allumé et capable d’analyser des textes dans leur détails et de lire entre les lignes.
—
(1)
Je dois avouer que je suis très décu de lire
« Même si, à terme, ils ne paieront en moyenne que 17% du coût de leurs études. »
Après 100 et quelques jours de grève …
C’est tout de même loufoque qu’on doive encore revenir sur cet argument rhétorique …
On doit bien sur tenir compte des contributions au niveau de l’impot des universitaires.
Selon la logique de Jerome, Claude et d’autres qu’on peut lire a l’occasion …
Ca serait quoi la juste part des retraités si j’omet de tenir compte des années durant lesquels leur revenu était plus important et au cour desquelles ils ont contribué davantage ?
On voit bien que l’approche statique a pas de sens …
Pourquoi tu fais ca Jérome ?
—-
(2)
» À partir du moment où le standard de légitimité d’un gouvernement consiste en une gestion parfaite… »
J’aimerais ajouter que c’est tout de même déprimant de lire encore et encore et encore l’homme de paille …
Ben oui Jerome les gens qui critiquent en regard d’avoir une gestionn parfaite. Je pense pas que je pourrais lire mieux d’un militant libéral.
Je pense que ca doit explique pourquoi cette difficulté a comprendre les commentaires sur le gouvernement.
—-
(3)
« Le monde évolue et les contextes changent. Tôt ou tard, il fallait dégeler les frais de scolarité. »
Ok mais qu’est-ce qui change et qui amene a augmenter les frais de scolarite …
On pourrait justifier tout et rien ave ca …
—-
(4)
« Le problème, c’est que cette question pourra être posée par tout groupe éventuellement appelé à contribuer davantage au financement des services publics. Les propriétaires de Hummer »
l’universite et ses differentes missions c’est pas mal la meme chose que d’avoir un hummer …
bravo Jerome …
Je pense que ceci explique cela …
Par exemple cette difficulté de voir l’éducation comme un droit ou des commentaires comme
« une hausse tarifaire n’a rien d’une attaque contre des libertés fondamentales »
Pis une hausse du prix des hummer non plus …
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(5)
« Cela dit, malgré ce que certains semblent croire, qualifier un programme politique de néolibéral ne suffit pas à clore le débat. »
J’arrive pas a voir s’il y a un 2e degré ….
—
(6)
« c’est s’attaquer aux fondements mêmes d’un système qui — bien qu’imparfait — civilise les sociétés en les protégeant de la tyrannie des masses, de la loi de la jungle et des jusqu’auboutistes de tout acabit »
Bravo pour l’homme de paille … encore …
Et a ce compte la quel vocable utiliseriez vous pour décrire un gouvernement avec tous ces problèmes éthiques et concernant le respect de la loi électorale.
Il me semble qu’a ce compte la le parti libéral avec ces post-it et autre s’est donc attaquer aux fondement du systeme …
—
(7)
Pour ma part, je dirais qu’il faut bien mesurer les limites d’une société de droit et avoir un rapport mature avec le droit.
C’est bien beau d’évoquer la société de droit avec une petit larme a l’oeil feinte …
Mais a mon sens le simple fait que la société de droit a bien vecu avec le fait que les femmes n’avaient pas le droit de vote …
Le simple fait que c’est qu’en 1988 qu’il y a eu l’abolition de l’Article 251 concernant l’avortement ou que l’équité salarial il a fallu des décision dans les années 90 …
Montre que dans fond ceux qui nous évoque la socité de droit devrait tout de même etre modeste car le droit ….
La société de droit s’incarne pas dans le vide … et droit lui il évolue en regard de la société …
Je me repete le droit a souvent bien vécu avec l’injustice …
Des fois le droit il comprend pas tout seul et il a besoin d’aide …
il faut l’aider a évoluer ….
quand je lis la réplique de » le calinours bienveillant « , je prends une pause, je réfléchis et j’essaie de commenter sans répéter les mêmes ou à peu près les mêmes arguments.
Sinon, ça fait redondant..
« quand je lis la réplique de « le calinours bienveillant « , je prends une pause, je réfléchis et j’essaie de commenter sans répéter les mêmes ou à peu près les mêmes arguments.
Sinon, ça fait redondant.. »
Je prends note de la remarque et je dirais que c’est ce que j’ai fait. Par contre cinq petites choses.
– Des fois quand on a deux textes dont le propos nous semble en certains aspects semblable, on prend une pose, et avec une deuxieme lecture on voit que les deux discutent pour l’essentiel des aspects differents.
-Ensuite, il se peut que malgre tout, et en toute connaissance de cause que je prefere revenir sur la meme proposition du texte du blogueur, qu’un autre, car elle contient bien des affaires et que je traite si on regarde bien un aspect different.
– Ultimement, il se peut que parfois je traite essentiellement le meme argument, car malgre tout j’aimerais ajouter ma petite couleur et ce meme si je suis entierement en accord avec le propos de l’autre internaute et que je trouve qu’il l’a dit d’une maniere interessante.
-Je pense aussi que des fois il y a des gens qui comprennent pas du premier coup … ni du 2e d’ailleur et donc un peu de repetition ne fait pas de mal quand l’aspect est suffisament important.
-Mais dans tous les cas une invitation a reflechir est toujours une bonne chose peut importe le contexte ….
Mais au fait, vous expliquez pourquoi vous reflechisez, pourquoi vous prenez votre temps pour commenter, mais ultimement vous en pensez quoi du texte et des remarques faites pas moi ou d’autres ?
« et une hausse tarifaire n’a rien d’une attaque contre des libertés fondamentales »
Je pense que c’est incomplet. Un commentaire du devoir qui nous rappelle
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/351091/negocier-quoi-au-juste
la charte
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/C_12/C12.HTM
CHAPITRE IV
DROITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX
40. Toute personne a droit, dans la mesure et suivant les normes prévues par la loi, à l’instruction publique gratuite.
1975, c. 6, a. 40.
le premier commentaire nous rappelle
» l’article 13.2 du Pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels auquel le Canada a adhéré en 1976 avec l’accord des provinces »
« Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent qu’en vue d’assurer le plein exercice de ce droit :
a) l’enseignement primaire doit être obligatoire et accessible gratuitement à tous;
b) l’enseignement secondaire, sous ses différentes formes, y compris l’enseignement secondaire technique et professionnel, doit être généralisé et rendu accessible à tous par tous les moyens appropriés et notamment par l’instauration progressive de la gratuité;
c) l’enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l’instauration progressive de la gratuité; »
Je suis sidéré de voir qu’encore aujourd’hui, des gens carburent encore à TINA (There is no alternative).
Plusieurs pays offrent la gratuité (pas seulement les Scandinaves, mais aussi des pays émergents comme le Brésil) et, curieusement, ce sont ceux qui ont le moins de difficulté à boucler leur budget. On tente de nous faire croire qu’ils offrent la gratuité parce que leurs finances sont équilibrées, alors qu’il est fort possible que leur équilibre budgétaire pourrait venir (au moins en partie) du fait qu’ils offrent la gratuité (en plus d’une approche sociale-démocrate de la gouvernance).
En effet, une population instruite est un gage de développement et de bonne santé économique. Et il vaut mieux recruter les étudiants selon leurs capacités et leur travail que selon leur porte-feuille. Sinon, les diplômes représentent plus la capacité de payer qu’autre chose.
Le cas des États-Unis est très révélateur: Là, les frais de scolarité sont parmi les plus hauts au monde (et les plus élevés de l’OCDE). Et c’est l’un des pays les plus endettés selon leur PNB (le plus en termes absolus).
Et c’est celui où les écarts de richesse sont les plus grands, avec tout ce qui s’en suit:
– faible espérance de vie
– haut taux de criminalité
– forte mortalité infantile (dans l’OCDE, il n’y a que la Slovénie qui fasse pire)
– très faible mobilité sociale (naître pauvre, c’est pratiquement la certitude de mourir pauvre, naître riche, c’est presque certainement la certitude de vivre et mourir riche)
– érosion de la classe moyenne
– très peu de solidarité sociale et exaspération des tensions sociales, raciales, religieuses, etc.
Et les frais de scolarité sont très élevés au Canada, seulement depuis le milieu des années 1990. Et la situation budgétaire du Canada s’est détériorée depuis.
Même chose en Grande-Bretagne, qui offrait la gratuité il y a une douzaine d’années, mais qui a suivi la tendance anglo-saxonne d’explosion des frais de scolarité: La situation économique et budgétaire est maintenant désastreuse.
Cela ne veut pas dire qu’il y a relation de cause à effet entre frais de scolarité et équilibre budgétaire, mais que si on cherche une corrélation, celle-ci tend à être inverse: frais de scolarités élevés semblent correspondre à mauvaise santé budgétaire.
J’ajouterais que la gratuité scolaire (comme la gratuité des routes ou des parcs municipaux) est moins une question d’argent que de choix de société.
Une petite donnée révélatrice: Le plan Nord exige un investissement qui correspond à plus d’un siècle de gratuité scolaire. Et je ne parle ici d’un simple gel.
Dans le contexte où un universitaire paie dans sa vie, en moyenne, 5 à 6 fois le coût de ses études, on pourrait considérer la gratuité comme un investissement très rentable.
Alors qu’on sait (le V-G nous L’a appris dans un rapport très détaillé) que l’industrie minière, sous sa forme actuelle, nous endette !!!
Alors pensons-y: Le plan Nord exige un investissement qui correspond à plus d’un siècle de gratuité scolaire !
@p.lagacé
lacher nous avec le plan nord, les indignées c’est la porte a coté…
tu dis: Dans le contexte où un universitaire paie dans sa vie, en moyenne, 5 à 6 fois le coût de ses études, on pourrait considérer la gratuité comme un investissement très rentable.
Sa veux rien dire t’es chiffre a la con. Quelqu’un qui ne vas pas a l’université il paie combien de fois ton diplôme universitaire? C’est le combat de l’élite en devenir qui ne veux pas payer pour en faire partie. Si un étudiants universitaire fait 950 000$ de plus au cours de sa vie grâce a son diplôme. Il me semble qu’investir 15k -20k ce n’est pas exagéré.
si tu veux un combat noble, vas te battre pour les enfants du docteur julien ou pour que les jeunes enfant des manuels scolaire qui ne date pas de t’as première communions.
Si c’est si facile vos solutions gauchiste ben vous voterez Québec Solitaire et notre futur ministre des finances Léo-paul Lauzon vas tordre la vis a tout c’est grosse cri**e de corporations tentaculaire qui saigne nos états . La syndicalisation seras obligatoire et nous transformerons le plomb en or. Mais d’ici a ce que le prof Lauzon fasse le ménage dans toute cette charogne , bibi y commence a être a sec un petit peu…
comme universitaire je paie bien le DEP et DEC technique …
c’est quoi leur juste part a eux …
@olivier
bibi est à sec, mais il supporte l’imposition par son gouvernement corrompu d’une nouvelle taxe à la classe moyenne.
bravo bibi!
J’ai bien aimé le côté rouge et vert de votre texte. Je comprends que les ‘’Babys Boomers’’ ont profités largement de la négligence des gouvernements précédents et suivants leurs générations.
En début de boycott, les étudiants contestaient l’augmentation pour protéger les futurs étudiants. Je crois que nous venons de faire un autre 180 degrés en demandant maintenant la gratuité scolaire (CLASSE). Par ce fait, nous refilerions la facture à toutes les générations futurs de travailleurs non seulement ceux qui ont eu la chance d’étudier mais aussi à tous ceux qui n’ont pu accéder aux études supérieurs.
Ils sont en train de nous faire le même coup qu’ils dénonçaient il y a moins de 14 semaines !
« Cela dit, malgré ce que certains semblent croire, qualifier un programme politique de néolibéral ne suffit pas à clore le débat. »
Je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point, le seul en fait, à la différence que les « certains » que tu cites, ce sont qui?
Réponse courte: ceux qui ont clos le débat avec la « juste part »!
Remember?
Lire le texte de votre confrère blogueur André Mondoux: De quoi ont-ils peur?
Comme toujours, Monsieur Lussier, vous faites montre d’un judicieux sens de la mesure. Un bon survol de la question.
Cela réconcilie avec le temps qui passe, malgré l’accumulation de contrariétés, de trouver à l’occasion un havre paisible où déchirage de chemises et indignations rageuses ne tiennent pas lieu de discours habituel.
Et ne vous laissez surtout pas décourager par les rebuffades que servent et serviront perpétuellement certains peu portés sur les échanges constructifs.
Bonne journée!
1-Je ne suis plus capable d’entendre l’argument «C’est pire ailleurs» pour justifier un statu quo stagnant. i.e. pour ne pas revendiquer, évoluer, tendre vers l’améliorarion de notre société. L’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain, disait Victor Hugo.
2-«d’un système qui — bien qu’imparfait — civilise les sociétés en les protégeant de la tyrannie des masses, de la loi de la jungle et des jusqu’auboutistes de tout acabit.»
Que fait-on quand une partie de ce système devient lui-même tyrannique envers les masses (Loi78)?? Rien? On reste endormis? On continue notre roupillon de 40ans? Ben oui…fermez les yeux, faites de beaux rêves plates, compter des moutons ça endort, ça l’air.
Je n’irai pas commenter chaque point du texte que je trouve franchement déplorable et sans argumentaire solide.
Le débat qui secoue actuellement le Québec a commencé avec la hausse de frais de scolarité et s’est élargie vers les excès de toute sorte (de pouvoir & financiers notamment : voir ici http://simoncrepeault.blogspot.ca/2012/05/lindignation-en-chiffres-et-en.html?m=1).
Bien que le débat soit centré sur la hausse des frais de scolarité, la réelle question qui se pose ici est : Quelle avenir veut-on pour les universés québécoises ? Veut-on un modèle comme celui des USA où avec les années, les étudiants en sont venus à payer leur diplôme plus qu’à le mériter ? Aussi, comme il a été mentionné dans les journaux d’hier, pourquoi ne pas utiliser des logiciels libres pour les postes informatiques qui ne requierts pas de logiciels techniques ou qui n’ont pas d’équivalent sur linux ? Veut-on des universités qui enseignent à nos étudiants ou qui se transforment petit à petit en des agents imobiliers ?
Comment répondre à ces questions ? Très simple : Un moratoire. C’est selon moi l’unique solution qui permettrait de réformer de long en large tous les aspects de notre système d’éducation et qui permettrait à la fin d’en venir à une conclusion sur cette hausse des frais de scolarité. Actuellement, aucun des deux clans n’a parfaitement raison sauf celui qui dénonce les abus du gouvernement.
Il y a le clan qui croit au bien fondé d’une éducation gratuite pour la société et les individualistes qui ne veulent pas payer pour les autres. Les deux arguments sont valides (même si je ne les partages pas tous), mais on n’en viendra jamais à bout si on ne discute pas du fond du problème qui est l’avenir de nos universités.
Malheureusement, Charest semble bien décidé à éviter cette discussion.
Moratoire pour ci, moratoire pour ça….
Lorsque je lis le mot moratoire, mentalement, je remplace par:
« je ne comprends pas tous les enjeux, je suis dépassé, mais personne dans les sphères bien imbriquées du sujet ne veut prendre le temps d’aller sur mon média préféré pour m’expliquer directement à moi, personnellement, toutes les nuances et subtilités même si je risque de ne pas tout saisir ».
À quelque part, on ne peut pas tous s’impliquer à fond dans tous les sujets de débats. On délègue à des gens pour le faire pour nous. C’est ça la société: chacun se spécialise dans ce qu’il aime faire – dans les meilleures de ses compétences, et on permet donc à tous (et toutes!) de profiter de cette spécialisation de tous et chacun.
@jonathan
moratoire pour moi ça sonne comme « au lieu de s’attaquer à un enjeu fondamental par un vote partisan à l’assemblée nationale, pourquoi ne pas mettre tout ça sur la glace le temps qu’on organise des états généraux? »
« C’est ça la société: chacun se spécialise dans ce qu’il aime faire – dans les meilleures de ses compétences »
belle petite définition simpliste mais… es-tu en train de suggérer que les ministres libéraux sont compétents?!?!?
Mr Teddy Bear,
Quoi?
Monsieur Lussier, merci pour ce bel article qui nous fait sentir, à nous, la « majorité silencieuse », moins seuls dans cette impasse. Vous savez qu’il nous est presque interdit de donner notre opinion sur les réseaux sociaux, de peur de se faire noyer dans des diatribes à la Calinours ou sans tomber dans des attaques personnelles du genre « T’es pour la hausse = t’es pour la brutalité policière = je te parle plus puisqu’on n’a pas les mêmes valeurs ». L’émotivité et l’attitude irrespectueuse de certains nous démontrent clairement qui sont réellement nos ami(e)s, dans un tel climat. Où sont donc passés le respect et les échanges constructifs?
On voit Michelle Blanc se faire intimider sur les médias sociaux, mais on ne peut riposter. La justice n’existe pas, la liberté d’expression encore moins. J’ai peur de ce « Québec » qui est dans les rues. Ce Québec qui se croit solidaire, qui scande démocratie, mais qui empêche les étudiants « verts » de voter dans leurs propres assemblées. Les droits fondamentaux sont brimés par leur faute, par leur régime de peur et d’intimidation.
Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures pour expliquer le contexte économique actuel :
1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d’obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir.
2. Ce qu’une personne reçoit sans avoir à travailler, une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense.
3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu’un sans l’avoir enlevé à quelqu’un d’autre auparavant.
4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant!
5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l’idée qu’ils n’ont pas besoin de travailler car l’autre partie va s’occuper d’eux et lorsque l’autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu’un d’autre récoltera ce qu’ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation.
Merci M. Lussier. Et comme Claude Perrier dit, ne vous découragez pas. Nous sommes là et nous aussi, nous sommes ensemble.
Très, très bien dit.
Votre éloquence me marque.
@poussin
allo!
tu écris:
« Vous savez qu’il nous est presque interdit de donner notre opinion sur les réseaux sociaux, de peur de se faire noyer dans des diatribes à la Calinours… »
je t’invite humblement à donner ton opinion, poussin. n’aie crainte, je ne te noierai dans une diatribe à la calinours que si tu utilises de mauvais arguments.
alors, comme ça tu es pour la hausse des frais de scolarité. alors, à l’instar de jerome, crois-tu que « tôt ou tard, il fallait dégeler les frais de scolarité » ou peut-etre te semble-t-il « que le principe du dégel devrait être accepté »? ou bien as-tu de vrais arguments?
« Ce Québec qui se croit solidaire, qui scande démocratie, mais qui empêche les étudiants « verts » de voter dans leurs propres assemblées. Les droits fondamentaux sont brimés par leur faute, par leur régime de peur et d’intimidation. »
Dans la mesure ou le vote serait fait d’une maniere satisfaisante avec un ensemble de criteres en terme de taux de participation et autres, est-ce que tu serais d’accord toi et les verts d’accepter le verdict si l’assemblee vote la greve ?
ou meme en cas de verdict tu penses etre dans ton droit de te retourner vers une injonction ?
Dans ce cas la je dirais …
Soi coherente dans ce cas et demande juste a ce qu’il n’y ait plus de vote ….
—
« Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures pour expliquer le contexte économique actuel :
On lit cela et au dela de l’ideologie avec laquelle je suis en profond desaccord, ce qui est inquietant c’est le fait que tu aimerais bien sur repandre la bonne nouvelle sans meme qu’on discute tes propos …
« Vous savez qu’il nous est presque interdit de donner notre opinion sur les réseaux sociaux, de peur de se faire noyer dans des diatribes à la Calinours »
Si je comprends c’est presque interdit car du monde pas fin vont te contredire …
Laisse moi te contredire un peu …
—-
5) De quel moitie de peuple tu parles ? Au moins si tu utilisais le taux de chomage et encore la bien des gens perdent leur emploi sans le vouloir.
Dans le fond tu parles de quoi des personnes age dans les CHSLD, des enfants qui devraient travailler et veulent pas , des malades dans les hopitaux ?
tu arrives comment a 50% ?
On dirait un sophisme de fausse premisse …
Pas etonnant qu’on te contredise …
4)
Mais on parle pas de la multiplier mais de la redistribuer c’est pas pareil …
Bravo pour le sophisme qui consiste a changer la question …
Ce que l’on constate et c’est une derive du modele c’est l’ecart entre riche et pauvre et une accumulation de richesse et des salaires qui n’ont rien a voir avec ( travaille plus = plus d’argent ) …
Quand 10% possede environ 50% …. bien sur qu’on doit corriger cela …
3)
C’est quoi le point ?
Tout le monde contribue a la mesure de ses revenus a l’impot.
Je suis tres heureux d’avoir des services et un filet social et de contribuer selon mes revenus.
Mais le societe est encore plus complexe … il y a des gens comme les retraites qui ont deja eu des revenus plus importants et des etudiants qui vont avoir des revenu plus important et contribuer davantage par leur impot.
C’est pas une situation statique.
2)
C’est quoi le point un plaidoyer contre le filet social ?
1)
c’est a mon sens une fausse correlation, c’est quoi le lien avec le debat acutel sur les frais de scolarite.
En quoi par exemple utiliser les impots pour financer nos universites c’est enlever le succes des riches ou que sais-je …
Si je suis plombier et que je fais plus que disons un diplome en enseignement des sciences au secondaire … est-ce que le plombier a vraiment plus de succes ou dans le modele
les salaires sont fixes par le marche selon sa propre logique …
Accepter entierement la logique de marche pour les salaires ( sans moyen de redistribution ) est a mon sens absurde.
La plus belle illustration que le marche est biaise est l’equite salariale qui a du etre impose par les tribunaux et meme encore une femme gagne souvent moins.
On cherche à obtenir un poste à La Presse ou au Journal de Montréal ?
Effectivement – les deux sont plus lues que Voir – et le texte mérite une plus grande diffusion…
Je cherche toujours un homme, et je ne le trouve pas dans ce commentaire. Dommage.
»chiffre qui ne veut rien dire, mais qui suggère, à tort, que les étudiants payeront pas cher. si c’était le cas, ils ne seraient pas endettés, les étudiants. une autre preuve que c’est un mauvais argument? claude perrier l’utilise à tous les jours. »
en voilà un exemple de commentaire inutile, FS à 2 500 $ p.a. pour trois ans donne une grosse dette de 7 500 $. Ce ne sont pas les frais qui endettent les étudiants. Do the math !
»mon gars je pense pas que les choix de société des saskatchewanais ont une grosse influence sur moi, tu sais. trouve autre chose. » autre exemple, ceux qui prônent la gratuité n’arrêtent pas de citer les pays scandinaves en exemple, mais une autre province canadienne serait hors sujet !
»du joanne marcotte pur pet. des grosses affirmations bien impressionnantes, mais sans viande, juste parce que. 13% c’est fantaisiste, mais 17% ça c’est de la belle action. et ça sort d’où? »
et 0 % c’est quoi au juste, du gros ML pur pet, du Amir Khadir au cube ?
»le vandalisme, depuis trois mois, est anecdotique, jerome. pas la peine d’en parler. »
et oui anecdotique pour toi peut-être, faudrait en parler aux commerçants du centre ville, aux banlieusards qui se font bloquer les ponts, aux 500 000 usagers du métro, pour eux il n’y a rien d’anecdotique.
Si tu veux la gratuité scolaire t,as rien qu’à élire QS. L,argent doit sûrement pousser dans les arbres.
En fait, puisque le Québec reçoit un paiement de péréquation de l’Alberta, est-ce que ça n’oblige pas, à quelque part, de prendre en considération les frais de scolarité Albertaines qui eux sont presque le double?
Mon argument n’est pas que le Québec duplique le modèle Albertain, mon argument se veut de supporter l’importance de prendre en ligne de compte le modèle économique Albertain.
Le choix de socitété des saskatchewanais est effectivement pertinent. On doit à Tommy Douglas (de SK) le système de santé actuel.
@victor
« …donne une grosse dette de 7 500 $. Ce ne sont pas les frais qui endettent les étudiants… »
belle contradiction mon victor.
« ceux qui prônent la gratuité n’arrêtent pas de citer les pays scandinaves en exemple, mais une autre province canadienne serait hors sujet »
exact, parce ceux qui cite l’exemple scandinave n’apportent qu’un contre-exemple pour réfuter le mauvais et populaire argument qui affirme l’utopisme de la gratuité. l’exemple est donc pertinent.
par contre, prétendre que l’on doive augmenter les frais de scolarité parce que c’est plus cher ailleurs n’est tout simplement pas pertinent.
tu aurais raison si quelqu’un prétendait qu’il faille diminuer les frais parce que c’est moins cher ailleurs. malheureusement pour toi, personne ne prétend une telle chose.
« et 0 % c’est quoi au juste, du gros ML pur pet, du Amir Khadir au cube ? »
selon moi 0% ça serait courageux. mais là n’est pas mon point du tout. mon point c’est que décréter que 13% c’est fantaisiste et 17% c’est courageux est un exercice complètement arbitraire, qui ne peut donc servir à supporter une position en faveur de la hausse. est-ce que tu comprends maintenant?
« …faudrait en parler aux commerçants du centre ville… »
je leur en ai parlé, et oui ils trouvent que le blocage de ponts (une fois), les vitrines de commerces brisées (aucune) et l’interruption du metro (une fois) relèvent de l’anecdote.
« Si tu veux la gratuité scolaire… »
merci pour le conseil, mais moi ce que je veux c’est un gel aux niveaux d’aujourd’hui. je serais même prêt à accepter une indexation qui suivrait l’inflation, en attendant des états généraux sur la question. alors lâche-moi avec la gratuité, stp. m’attribuer cette position est un procès d’intention. et le procès d’intention est un sophisme.
@jonathan
« mon argument se veut de supporter l’importance de prendre en ligne de compte le modèle économique Albertain. »
bravo jonathan, c’est bon ça. moi aussi je veux supporter l’importance de prendre en ligne de compte la chance d’avoir du pétrole sur son terrain.
haha! impayable ce jonathan.
Teddy Bear,
Quoi?
On va jouer a …
mais ou sont donc les chartistes liberaux qui s’inquietait dans le cadre de la loi 104 en commission parlementaire d’eventuelle opprobe de l’ONU
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/30/01-4530170-lonu-sinquiete-de-la-rigueur-de-loi-78.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS3
Ils se cachent ?
Ils supportent comme a leur habitude leur parti et leur gouvernement ?
Ils toruvent Jean Charest tellement drole ?
Ils decident de contribuer davantage a leur parti prefere ?
Ils reecoutent les propos de la ministre st-pierre et Weil en commission parlementaire, et sinteroge, se demande si dans le fond la preocupation pour les droits et liberte c’est juste du fake, ils connaissent un chemin de damas, decident de faire compostel ?
Ils croient leur cheuf sur parole ?
Ils se disent dans le fond le fait de mettre une date de perention sur une loi la rend bien sur constitutionnelle ?
Quand ils regardent le ministre dutil dire ne pas etre avocat en regard d’une question de journaliste ne pas etre avocat se dire qu’il a ben raison ?
Ils se disent que ca doit etre vrai quand le ministre dutil dit ne pas savoir que le gouvenrment peut demande un avis lui meme sur la loi 78 et accelerer son evaluation ?
Ils se disent que c’est une machination de mechant pequiste et de monde pas fin, et decide de continuer de vivre dans leur bulle ?
Ils se disent que s’il y a des liberaux mecontent qu’ils pensent en silence et garde leur probleme ethique pour eux ?
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/351380/gagnon-tremblay-croit-que-l-onu-s-interesse-a-des-futilites
« L’Organisation des nations unies (ONU) devrait s’occuper de sujets plus graves que la crise sociale québécoise provoquée par la hausse des frais de scolarité, a déclaré aujourd’hui la ministre des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay »
Mais sur le fond on le voit le respect des institutions pour les chartistes liberaux …
On le voit son respect pour l’ONU …
—
L’offre des etudiants ….
http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/conflit-etudiant/201205/31/01-4530556-charest-et-courchesne-critiquent-les-etudiants-pour-limpasse.php
»
Les associations étudiantes voulaient atténuer la hausse en modulant le crédit d’impôt. La hausse aurait été annulée les deux premières années.
Cela équivaut à un moratoire jusqu’à la fin légale du mandat du gouvernement Charest, qui se terminera en décembre 2013. Une hausse aurait été prévue
pour les cinq années suivantes. Durant cette période, les frais auraient augmenté d’une somme totale de 1270$. Cette réduction de la hausse se serait faite à coût nul,
selon ce qu’auraient proposé les étudiants. Ils auraient diminué en conséquence le crédit d’impôt. »
Le principe de toucher au credit d’impot etait accepter par le gouvernement. Ca se faisait a cout nul. Et on annulait pour deux annees ce qui equivaut a accepter une hausse des frais de 1270.
Mais dans le fond avec la 2e offre moins genereuse du gouvernement on le voit le probleme on voulait pas negocier vraiment …
Mais dans le fond le but est d’implanter le principe utilisateur payeur peut importe les autres solutions …