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Morfin: L’album « Inoculation » sous ma loupe… si tu aimes ton death métal croustillant et antique!

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Morfin
Inoculation
FDA Rekotz

Il est évident que certains groupes partagent la même sonorité. Les influences proviennent de la même source, les racines baignent dans le même contenant de formol depuis des lustres et nous pouvons renifler des miasmes qui demeurent… semblables. Parfois, c’est de l’émulation par contre. Un groupe est disséqué et analysé, on en retire des parties intégrales et voilà! Si tu prends General Surgery, c’est du Carcass de long en large.

Si tu prends Morfin, c’est Death de l’époque Leprosy. C’est semblable musicalement et même la photo du groupe nous remémore l’époque du quatuor Schuldiner/Rozz/Butler/Andrews. Leur manque de subtilité demeure pourtant… charmant. J’ai été emballé par cet album étant donné que Leprosy est mon album favori de toute la discographie de Death. Son côté cru m’a toujours captivé donc de me retrouver avec une nouvelle mouture en 2014 me comble.

En utilisant le même esthétisme, Morfin peut tout de même s’approprier les aïeuls métallisés qui carburent encore aux classiques ainsi que cette nouvelle génération avides des formations de jadis. En les réunissant sous le même drapeau, des chansons comme Evil Within, Lethal Progeny et Cryostasis retrouveront d’avides oreilles en manque d’un death métal fidèle au modèle original forgé à même les forges les plus crasses des abîmes!

Le grain vocal est conforme, les guitares homologues et la basse ondule de la même manière que ce que proposait Death en 1988. Il y a certains moments où les percussions sont plus tonitruantes mais en gros, le travail de Morfin est en parallèle avec celui de Death. Question de prouver leur allégeance totale envers cette période, Morfin reprend même Leprosy, le classique de Death tiré de l’album… eh oui, Leprosy!

Mais est-ce un défaut? Non. Est-ce original? Non. Est-ce que tu passes du bon temps? Oui!

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