Weekend Nachos
Still
Relapse Records
Oui, je dois avouer que le nom du groupe n’a rien de très violent car c’est plutôt bourratif et délicieux mais tu dois comprendre que derrière ce nom se cache un certain sens de l’humour. Quand vient le temps d’exploser musicalement, Weekend Nachos utilise avec passion l’intensité musicale. Il n’y a pas de répit, les chansons sont excessivement courtes et jouées avec un ampérage convaincant.
Même si l’exercice demeure éreintant, le matériel offert sur Still reste facilement apprivoisable car le groupe possède l’art du riff, du ver d’oreille mais brutal et de la diversité musicale malgré un grindcore virulent qui souille la powerviolence avec un pied dans le sludge!
Avec ses 21 minutes, je ne peux que souligner le fait que ce disque demeure tout de même diversifié grâce à de nombreuses nuances comme sur Broken Mirror et Watch you Suffer qui groovent à merveille. Mais en général, lorsque le groupe anéantit, comme sur Wolves, Sickened No More ou Late Night Walks, c’est lors de ces moments intenses que nous pouvons bien canaliser notre agressivité car musicalement, c’est déjanté… sans parler de la voix de John Hoffman qui à elle seule demeure frénétique. Oufff!
Excellent pour faire fuir ta visite qui colle encore vers 4h00 du matin…