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Arch Enemy: Analyse du nouvel album « War Eternal »

Arch Enemy WarEternal

Arch Enemy
War Eternal
Century Media

Quelle commotion lorsque le groupe Arch Enemy a annoncé que leur chanteuse Angela Gossow quittait le navire. En couple avec le leader du groupe Michael Amott, les rumeurs de séparation entre les deux planaient mais il n’en est rien.

La dame en avait juste assez de ce genre de vie, voulant se concentrer sur sa vie familiale mais en se gardant un pied bien ancré dans le groupe car elle demeure la gérante d’Arch Enemy. Avec l’annonce de son départ en mars, une autre nouvelle tombait aussi. Avant de quitter, Gossow avait elle-même trouvé sa remplaçante en la personne d’Alissa White-Gluz, une coquette québécoise à la tignasse bleutée qui s’est fait connaitre avec The Agonist.

Maintenant, Alissa est la nouvelle voix d’Arch Enemy. Elle aurait bien voulu garder son poste avec The Agonist, alternant son horaire avec son autre groupe mais les autres musiciens de la formation ont décidé de continuer avec une autre chanteuse. Ce qui fait qu’Alissa peut se concentrer uniquement sur sa nouvelle position comme étant la chanteuse d’une formation excessivement populaire sur la planète métallique.

Un nouvel album est donc disponible depuis peu. Est-ce que la recette a changé sur War Eternal? Pas vraiment car Arch Enemy donne encore dans le death métal excessivement mélodieux. Dès le premier extrait de l’album, qui se veut la chanson titre, nous avons vu que le groupe gardait le cap sur ce qu’il faisait à la base. Pas besoin de varier la recette en y ajoutant de nouvelles saveurs malgré le fait qu’Arch Enemy possède tous les atouts pour le faire.

Sur des chansons comme Never Forgive Never Forget, As The Pages Burn et On And On, la formation produit encore une fois un métal sulfureux qui fera saliver les fanatiques. Le jeu de Michael Amott est encore acrobatique à la guitare et son nouvel acolyte, Nick Cordle apporte son grain de sel lui aussi grâce à d’impressionnantes parties aux guitares en tant que soliste mais aussi en tant que compositeur car il se retrouve listé à de nombreuses reprises comme étant membre de l’équipe de composition.

La chanson Avalanche reste celle qui détonne le plus du lot avec ses arrangements harmonieux de cordes en plus d’avoir une rythmique plus saccadée. Ailleurs sur le disque, on garde la formule intacte avec d’autres grosses pointures métalliques comme Stolen Life, Time Is Black et Down To Nothing qui s’élancent de façon vertigineuse en plus de présenter une voix gutturale à tous les paliers. Une chose est certaine, Alissa White-Gluz a été engagée pour sa voix hargneuse car il n’y a que cette couleur vocale que l’on retrouve sur l’album.

L’album se termine sur l’instrumentale Not Long For This World, genre de composition plus qu’idéale à laisser jouer à la fin d’un concert. Pendant ce temps, les guitaristes lancent des picks, la chanteuse serre des mains et le batteur lance ses baguettes dans la foule. Les musiciens attendent que ce rituel se termine et font un dernier salut. Ensuite, ils attendent l’approbation de la foule en arrière-scène tout en sirotant un breuvage rafraichissant. Pendant ce temps, on peut déjà anticiper qu’Alissa White-Gluz reçoit une accolade bien sentie de la part de sa gérante, Angela Gossow… confirmant que la passation des pouvoirs est donc réussie!

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