Judas Priest
Redeemer of Souls
Epic/Sony
C’est avec étonnement que nous avons tous accueilli ce nouvel album de Judas Priest car la formation nous avait offert une tournée d’adieu il y a quelques années. La retraite semble difficile à accepter même pour les métalleux les plus vieux. La flamme brûle encore dans le clan de Judas Priest mais il faut se poser la question suivante : Est-ce que les cendres toutes chaudes qui s’apprêtaient à s’amenuiser ont été rallumées par la venue du nouveau guitariste Richie Faulkner? À voir sa fougue en concert, il ne serait pas surprenant qu’il ait un certain rapport face à l’équation.
Premier album sans K.K Downing et c’est Redeemer of Souls qui se retrouve comme étant le successeur de Nostradamus, l’album-double/concept que la plupart des amateurs ont vraiment aimé détester. Donc, la barre n’était pas si haute que ça quand on y repense…
Mais le groupe se revisite lui-même sur ce nouvel album car ce sont des chansons qui nous remettent en tête le Priest plutôt classique, celui de la période du début des années 80 jusqu’aux années 90. Sans tomber dans la nostalgie pure, nous sentons que les riffs découlent de cette période mais que les percussions adroites de Scott Travis donnent la touche moderne à cet album. Aux guitares, nous tombons dans le modèle même des guitares jumelées, la force de frappe des groupes comme Judas Priest et Iron Maiden.
Avec la vivifiante Dragonaut en ouverture d’album, tu sens que ton achat ne sera pas un gaspillage monétaire éhonté. La puissance des guitares demeurent lourdes, elles sont bien appuyées par la section rythmique qui comprend Ian Hill à la basse et de Scott Travis aux tambours. La fusion des deux guitaristes est palpable, le jeu est habile et Halford ajoute son grain de voix sur cet amoncellement métallique. Le départ est canon et le groupe continue sur cette lancée avec la chanson titre par la suite. Avec un jeu plutôt ouvert à la guitare sur celle-ci, l’amateur de la période des années 80 sera comblé.
Halls of Valhalla propose une introduction qui nous remet en tête celle de Blackened de Metallica avec sa montée tranquille vers une pluie de décibels qui sera arrêtée par la voix criarde de Rob Halford. Ensuite, c’est une promenade typique dans l’univers de Priest sans oublier le couplet affriolant. Pendant quelques chansons, nous demeurons en terres connues. Le groupe offre à ses amateurs ce qu’ils veulent et le tout est servi à grandes cuillerées. Il faut attendre à la dixième chanson pour avoir une véritable cassure au niveau des rythmes métalliques. Sur Crossfire, Judas Priest nous sert un morceau beaucoup plus bluesé où la cadence plus moelleuse pourrait facilement se retrouver lors d’un tour de danse dans un cabaret d’effeuilleuses. On pourrait pratiquement dire la même chose de Hell & Back à l’exception que celle-ci se veut plus rapide en ce qui concerne la vitesse musicale.
Pour ma part, il y a la chanson Down in Flames qui me rappelle mes journées complètes passées à user ma cassette de Defenders of the Faith dans mon walkman à 4 piles AA. Dans le même moule que les pièces d’antan, c’est surtout son solo gargantuesque qui m’a fait accrocher sur celle-ci et je pourrais même ajouter Cold Blooded dans le lot étant donné que sa finition musicale se retrouve facilement identifiable à ce que le groupe proposait jadis. Mais si tu préfères le Judas Priest lorsque le groupe offre de la rapidité excessive, c’est sur Metalizer et Battle Cry que tu dois te rabattre.Et pour finir, Beginning of the End ferme ce livre de façon plus qu’adéquate. Cette chanson demeure beaucoup plus sereine et permet ainsi de quitter dans le calme.
Au diable la retraite car Judas Priest a encore trop à offrir à ses fanatiques. Sur cet album, il est évident que l’amateur retrouvera de quoi se satisfaire, peu importe son groupe d’âge et son allégeance car après tout, nous sommes tous des défenseurs de la foi métallique, non?
Judas Priest sera au Centre Bell le 6 octobre avec Steel Panther. Ici pour un billet!
Salut à tous !
Je ne vais pas faire par le détail la chronique du nouvel opus de JUDAS PRIEST, d’autres s’en sont déjà chargés et s’en chargeront encore… Je vais donc parler de « REDEEMER OF SOULS » et du groupe de façon général, car je suis en colère à la lecture des critiques, souvent au vitriol, que j’ai trouvé sur le net ! Oh pas que le statut de JUDAS PRIEST les exempte de toutes critiques négatives, bien sûr, mais tout de même, trop c’est trop ! Moi-même musicien et chanteur depuis 40 ans et grand fan de Hard-Rock et de Heavy-Métal, je suis atterré de lire tant de stupidités, de non-sens et de contre-vérités !!
Avant que certains ne me le disent, oui je suis un fan inconditionnel du groupe et par là même je ne suis peut-être pas totalement objectif, mais je ne suis ni sourd, ni aveugle et mon sens critique est souvent plus aiguisé pour les groupes que j’aime… J’étais donc au magasin le jour même de la sortie de l’album, c’est dire si je l’attendais avec impatience… Première constatation (j’ai acheté la version de luxe), le packaging est magnifique et très soigné : dessin de couverture particulièrement réussi, épais papier glacé, belles images, belles photos, et tous les textes sont imprimés, même les titres du CD bonus, ce qui n’est pas toujours fait dans pareil cas de figure, ce ne sont donc pas des chansons au rabais loin de là ! Les membres du groupe ont particulièrement bien soigné l’artwork et offrent aux fans un bien bel objet ! Deuxième constatation, JUDAS nous en donne pour notre argent avec un long album de 13 titres + 5 titres sur le CD bonus, un « gros » album donc ! J’ajouterais qu’il me semble indispensable de posséder la version de luxe tant le CD N°2 fait partie intégrante de l’œuvre, il est à mon sens impensable de s’en priver ! Rusé le marketing des PRIESTS !!
Maintenant le contenu musical : et c’est là que je m’insurge !! C’est une parfaite réussite, oui Monsieur et Madame les critiqueurs de tous poils !! Que pouvez-vous donc vouloir et demander de plus à JUDAS PRIEST ? Ce groupe est la référence ultime du « real » Heavy-Métal issu de la NWOBHM, quasi les inventeurs de ce style, et les musiciens envoient du lourd avec une maîtrise totale ! Tous les morceaux sont de vraies réussites, rien n’est à jeter, juste parfait dans tous les « secteurs » du style : mélodies soignées, refrains entêtants, production excellente, gros son, compositions mûrement réfléchies, guitares de TIPTON et FALKNER furieuses et parfaitement en symbiose comme à l’époque avec DOWNING, batterie de TRAVIS époustouflante, martèlement de la basse de HILL, et le chant magnifique du maître HALFORD !! Pour ma part j’ai eu les poils dressés tout du long de ma première écoute et c’est un signe chez moi : la musique ce n’est pas que de la technique, c’est avant tout un feeling, une âme… Alors que demandez-vous de plus ??
Je peux comprendre l’effet de surprise créer par NOSTRADAMUS, qui en a décontenancé plus d’un. C’était déjà fort regrettable, car je fais partie de ceux qui crient au génie pour cet album. A mon humble avis le groupe avait atteint là des sommets de perfection, de savoir-faire et d’originalité. Cet opus entrera au panthéon de l’histoire du Heavy-Métal, j’en suis absolument certain, vous verrez ! Je ne me lasse pas de l’écouter en boucle… Mais alors pour REDEEMER OF SOULS, tous les fans devraient être enchantés, car le groupe nous livre là un album de… …« JUDAS PRIEST » ! Une lapalissade me direz-vous, mais c’est cela qui semble gêner les critiqueurs. « Pas assez original » ; « auto parodie » ; « pas de prise de risque », voilà quelques exemples de ce que j’ai pu lire !? Mais enfin il faudrait savoir ce que vous voulez !! Lorsque le groupe sort des sentiers battus c’est le tollé général et lorsqu’il revient à son plus pur style c’est aussi un scandale !! Mais oui JUDAS PRIEST à un style bien à lui et il est reconnaissable entre tous, comme les IRON MAIDEN, SAXON, MOTORHEAD, METALLICA, AC/DC, BLACK SABBATH, etc, tous ces anciens groupes « immenses » qui ne ressemblent à aucun autre, souvent cités, enviés et rarement bien imités… Tout le contraire des groupes d’aujourd’hui qui se ressemblent un peu tous dans leur différentes catégories et qui aimeraient bien eux aussi « trouver » leur propre voie (il existe néanmoins toujours des exceptions comme NIGHTWISH ou GHOST B.C. qui ont su eux aussi se démarquer) ! JUDAS PRIEST nous fait l’honneur d’un album qui regroupe toutes les différentes composantes et facettes qui ont parcheminé son histoire et c’est tout simplement jouissif, c’est tout !! Les fans devraient incontestablement s’y retrouver…
Maintenant je vais reprendre plus dans le détail quelques critiques qui m’ont particulièrement ulcéré. Une des critiques récurrentes est sur les tempos de l’album qui ne décollent pas et seraient trop souvent mid-tempos, voir lents. Déjà c’est totalement faux ! Bien que plutôt tempérés les rythmes sont soutenus et lourds ! « Non mais allo quoi » dirait Nabilla, JUDAS PRIEST est un groupe de Heavy-Métal et heavy veut dire lourd, mais pas rapide !! Fans de Speed-Métal qui déboite à donf et à la double pédale omniprésente passez votre chemin, le PRIEST et bien plus subtil que ça ! Par ailleurs Scott TRAVIS, certainement un des plus grands batteurs de sa génération, nous livre là toute l’étendue de son talent et de sa maîtrise : frappe d’éléphant, subtilités et richesses des rythmes, double pédale utilisée à bon escient, du grand art ! Pour ceux qui disent que l’on est loin de la fureur de PAINKILLER, je répondrais qu’il est un peu réducteur de résumer JUDAS PRIEST à ce seul album. Bien que pour moi ce disque soit la référence ultime du Heavy-Métal et du groupe, qu’auriez-vous dit alors si les membres du groupe vous avez livré un PAINKILLER BIS ??!! Et puis il y a un temps pour tout : il est vrai qu’à leurs âges ils ne vont pas n’ont plus s’exciter comme des gamins boutonneux non plus et en pure perte, la « maîtrise » est un credo qui leur sied à merveille aussi… La surenchère étant par ailleurs inutile en musique ! Les membres du groupe n’ont plus de preuves à fournir à quiconque ; PAINKILLER ils l’ont déjà fait et le jouent toujours sur scène. Pour info je rappelle également que les gars du PRIEST ne sont pas nés d’hier : Glenn TIPTON 66 ans, Ian HILL 63 ans, Rob HALFORD 62 ans, Scott TRAVIS 52 ans, et le « petit » dernier Richie FAULKNER 34 ans…
Une autre critique souvent formulée : certains voient un manque d’originalités des riffs et des parties de guitares, voir même certains trouvent les solos manquant de folie et d’ambition. Moi je ne vois pas du tout de problème de ce côté-là, je trouve le boulot des guitares particulièrement réussi et incisif ! C’est Richie FAULKNER qui fait les frais de cette critique en se voyant porté pour responsable. Il est le centre de tirs de « scuds » incroyables, car la faute ne peut venir que de lui !? Ce garçon est vraiment très bon, il l’a prouvé sur scène et « le jeune » n’a pas à rougir de honte car son travail avec TIPTON est excellent et l’on retrouve bien la symbiose qui existait avec K.K. DOWNING. Une belle paire de guitaristes malgré leurs 30 ans d’écart ! Je ne vois donc là que de la jalousie de mecs qui rêveraient bien d’être à sa place, car le « gamin » à de la ressource et le prouve sur REDEEMER OF SOULS. Il n’est pas un « intru » comme d’aucuns le disent, bien au contraire, il a su se rendre indispensable et imposer aussi sa marque de fabrique ! Un grand bravo donc au milieu d’un déchainement de critiques non mérités !
Enfin les dernières critiques ne sont pas les moindres puisqu’elles touchent « LE METAL GOD » himself ! J’ai lu des horreurs totalement honteuses sur Rob HALFORD ! C’est scandaleux !!!! « Le Maître » ne serait plus que l’ombre de lui-même, incapable de chanter sur des rythmes soutenus (d’où la prétendue lenteur des morceaux), incapable d’atteindre ses « High Notes » comme avant, ridicule même sur certains morceaux, à la peine sur d’autres… Un nombre incalculables de saloperies comme celle-ci et qui ne sont que des contre-vérités !! Rob HALFORD est la plus grande voix masculine du rock de la planète et peut-être même de toutes les musiques confondues, qu’on se le dise !! J’étais présent à PARIS et à COLMAR lors de L’EPITAPH TOUR et Le Maître nous en a foutu plein la gueule !! Il suffit de regarder le DVD de la tournée pour s’en convaincre si besoin était !! Même si je dois bien reconnaitre qu’à son âge on sent moins de facilité et de « brillance » que lorsqu’il était plus jeune, ses performances continuent à forcer le respect ! Je maudis tous les types qui l’ont critiqué !! En vieillissant les cordes vocales s’épaississent et durcissent (je sais de quoi je parle, car je rappelle que je suis chanteur aussi), et seul la pratique régulière peut maintenir le niveau. A 62 ans LE METAL GOD sait sûrement qu’il n’a pas intérêt de s’arrêter trop longtemps de chanter sans quoi le couperet tombera inévitablement ! Chanter à un tel niveau réclame un don particulier et un travail constant. Et le boulot et foutrement bien fait sur REDEEMER OF SOULS, Rob HALFORD y allant même à faire du « GROWL » sur HALLS OF VALHALLA, se payant le luxe de passer d’une note particulièrement grave à une montée en « high note » (4 octaves dans la voix tout de même, qui dit mieux ?) ! Du grand HALFORD !! Jalousie quant tu nous tiens !! Un type a même écrit que le poste de chanteur serait mieux tenu par Ralf SCHEEPERS du groupe PRIMAL FEAR ! C’est possible certes, mais incroyable de dire cela ! Bien que j’aime particulièrement la voix et le talent de SCHEEPERS, il n’a pas le grain de voix à multiples facettes de notre bon vieux Rob ! Sans compter que Timothy S. « Ripper » OWENS a quant à lui occupé magistralement le poste de chanteur dans JUDAS PRIEST, mais sans jamais réussir à faire oublier le chanteur historique ! Le METAL GOD n’est pas fini que cela soit bien clair !! Et puis HALFORD c’est aussi une personnalité « indécrochable » de JUDAS PRIEST et l’auteur du groupe, il ne faut pas l’oublier ! Justement, quant aux textes des chansons, c’est aussi du bien bel ouvrage, bien écrit, bien structuré, des sujets intéressants, c’est un énorme travail à mettre en place et je sais de quoi je parle… Les morveux qui le critiquent lisent-ils aussi ses paroles pour le juger de façon plus globale ??!! Rob HALFORD est déjà une légende de son vivant, peu de chanteurs peuvent se targuer de cela ! Demandez donc à Ian GILLAN de DEEP PURPLE s’il chante encore CHILD IN TIME, vous verrez, il n’en est hélas plus capable depuis de nombreuses années…
Voilà pour conclure ma chronique un peu spéciale, je dirais que pour ma part je mettrais une note de 19/20 à cet album particulièrement réussi de « Heavy-Métal » et qui laisse présager encore de bons moments sur scène pour JUDAS PRIEST. D’ailleurs derrières les détracteurs et les critiqueurs, l’album se vend comme des petits pains, un signe à n’en pas douter ! 32 000 copies de vendus aux USA rien que lors de la première semaine d’exploitation, atterrissant même directement au N°6 du classement BILLBOARD des ventes ! Un début plus qu’excellent ! Et du jamais vu en France, REDEEMER OF SOULS s’est également déjà placé en tête des ventes de CD !! Je souhaite donc à JUDAS PRIEST encore tout le meilleur, dans l’espoir fou d’un autre album à venir… JUDAS PRIEST et sa bande de « Metallians » purs et durs, est et restera pour toujours unique en son genre ! Je serais, nous serons tous bien orphelin lorsque l’aventure s’arrêtera définitivement, ne laissant derrière ce groupe magique et mythique qu’un champ de ruines et de cendres, en tous les cas un grand néant et une peine insondable…
Long Live JUDAS PRIEST and THE METAL GOD !!
Bonjour !
Je n’ai rien à rajouter à ta critique positive; cet album du priest est un pur bonheur et je vois mal comment ils pourraient raccrocher après nous avoir proposé « redeemer Of Souls ». J’ai 57 ans et Fan de Judas depuis 38 ans (Sad wings of destiny).
Comme tu le dit, Judas Priest est un groupe du NWOBHM et non Trash, Black ou autre Speed Métal.
Je pense que ceux qui critiquent négativement cet album veulent rester dans un style radio F.M. conventionnel, consensuel.
N’ hésite pas à me faire part de tes autres critiques d’ albums du même genre, je pense être sur la même ligne musicale que toi.
jean luc tu peu pas dire mieux j adore ton commentaire j ai 46 ans et priest son mes dieux j ai retriper sur priest avec le retour de rob y a kek année et depuis j ecoute presque juste du priest . maiden a ete longtemps pour moi le no1 mes halford solo et son retour avec priest sais incontestablement LE BAND heavy metal PAR EXCELENCE je suis du Quebec canada et j ai vue judas priest le 6 octobre a montreal pour la 5 ou 6 em fois en cariere et j adore et longue vie a priest….. priest priest priest ……… ps desoler pour les faute d aurtographe . je suis un metal a la vie a la mort
Ce disque parait fadasse,à la 1ere écoute. Comme toujours,en cas de doute,monter le son. Constat:guitares ambitieuses,proche rock progressif.Batterie Heavy, particulièrement nette.Basse omni.présente,d’une lenteur et lourdeur rare. Pour moi judas revient sur la définition du heavy métal,souvent oubliée:c’est lent,c’est lourd.
Totalement d’accord avec ton commentaire Jean-Luc, le dernier Priest est à un niveau que je n’aurais pu espérer dans mes rêves les plus fous.
Et comme toi je suis atterré des critiques qui pleuvent sur le nets… Franchement cet album est une tuerie: Redeemer of soul le titre est culte, tout comme Hall of valhalla et Down in flames qui sont des titres qui sont amenés à devenir de futurs classiques… Mis à part Crossfire et Bell and Back qui sont un ton en dessous, c’est du tout bon. Cet album va rejoindre sur mon étagére Defenders of the Faith, Screaming for vengeance et Painkiller. Metal God is not dead!!!
Juste un mot pour dire que je partage en grande partie les avis publiés ici, cet album du Priest est une divine surprise à n’en pas douter.
s’il était sorti 25 ans plus tôt, il aurait aujourd’hui sa place dans le »hall of fame » du groupe, et tout ce beau monde de grincheux irait de son :’ah oui, c’est quand même plus le Priest période Redeemer..’
Une erreur cependant, je ne veux pas être péremptoire, mais je suis à peu près sûr que vous vous trompez lorsque vous associez le Priest à la NWOBHM.
Eh non, le Priest est antérieur à cette vague des Maiden, Def Lep, Tygers of Pan Tang, etc.
Ceux qui ont lu les différentes bio du groupe (defenders of the faith par exemple), savent que, précisément, ce groupe est ENTRE les deux premières grandes vagues de heavy en GB.
Postérieur au Led Zep, Sabbath,Purple, et consorts, mais AVANT la NWOBHM dont je parlais. (ce qui explique, pour partie en tout cas, leurs relations pas toujours simples avec les groupes issus de cette mouvance).
Quand le chef-d’oeuvre ‘Killing Machine’ sort en 78 (débuts de la NWOBHM), le Priest en est déjà à sa 5ème production !! Le Rocka Rolla date de 73, et même le Sad Wings est sorti deux ans avant en 76 ! !
Je rappelle que Barton, le journaliste qui est censé avoir inventé cette expression de NWOBHM l’a publiée dans ‘Sounds’ en 19…79 !!!
Je sais aussi que nombreux sont les sites, ou les forums, qui placent notre Priest préféré dans cette mouvance. C’est non seulement une erreur, c’est aussi, à mon humble avis, mal comprendre l’origine et le début de l’histoire du groupe.
Bon, voilà, j’en fait pas tout un fromage non plus, hein………..
Allez, sur ce, je vais aller carrément me ré-écouter le Point of Entry, autre soi-disant album raté qui tourne en boucle chez moi depuis plus de 20 ans !!!!
Si quelqu’un a des nouvelles d’un passage de la tournée 2014-2015 en France…..qu’il n’hésite pas à en faire profiter tout le monde, surtout que sur certaines dates de la tournée US, c’est Steel Panther qui ouvre.
Allez, bons riffs à vous !!