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Scott Ian : Un entretien avec ce guitariste, de ce groupe du nom d’Anthrax…

Scott Ian Top

Et de quatre! J’ai réussi à interviewer quatre membres du groupe Anthrax, ce qui constitue pour moi, un objectif qui se voulait inatteignable à la base. Lorsque j’étais adolescent, je rêvais de pouvoir rencontrer le groupe en personne. L’expérience est arrivée à quelques reprises mais de me retrouver dans leur environnement de détente, ce qui veut dire leur autobus de tournée ou leur loge, était impensable lorsque je n’étais qu’un jeune loup. Avec l’âge, je réussis à mettre mon côté fanatique de côté et lorsque les opportunités face à des entrevues avec des membres d’Anthrax se présentent, je saute avidement sur l’occasion. Après avoir discuté avec le batteur Charlie Benante, le chanteur Joey Belladonna et le bassiste Frank Bello, il ne me restait plus qu’un joyau pour compléter ma couronne : le guitariste, et membre fondateur du groupe, Scott Ian. Il y a quelques semaines, il lançait son autobiographie. Son agente littéraire nous a donc mis en contact pour que l’entretien puisse avoir lieu! Discussion avec Scott Ian, guitariste d’Anthrax.     

Je croyais que je connaissais vraiment Anthrax mais après avoir lu ton livre, je m’aperçois qu’il restait encore de nombreuses choses à savoir. Je me demandais si tu tenais un journal de tout ce qui est arrivé au groupe depuis ses débuts ou bien tu n’y es allé qu’avec ta mémoire?

Non, je ne tiens pas de journal. Quoique j’aurais peut-être dû le faire car j’ai probablement oublié des choses qui auraient pu se retrouver dans mon livre. Il aurait été plus épais par contre! Tout cela a pris un certain temps de me remettre le tout en tête, de tout analyser pour coucher ça sur papier. Non, ce sont vraiment mes souvenirs, tout ce qui était imprégné dans ma mémoire. Depuis un certain temps, je prends des notes dans mon téléphone cellulaire.

J’imagine qu’on ne se réveille pas un matin en se disant: “Ok, aujourd’hui, j’écris un livre!” Le processus doit-être plus complexe que ça?

Effectivement, ce n’était pas comme ça. Je n’étais pas supposé d’écrire un livre à la base. Il y a quelques années, je me suis mis à écrire tout ce dont je me souvenais, tout ce qui me passait par la tête pour être certain de pouvoir m’en souvenir un jour. Dès qu’un truc me venait en tête, je le prenais en note. Par la suite, je me suis mis à faire cet exercice pour les moments les plus récents de ma vie. Il y a deux ans, j’ai commencé mes spectacles qui sont des présentations orales, où je parle de ma vie avec Anthrax, devant public. J’avais besoin de matériel, question de pouvoir meubler une bonne heure, et même plus, de bavardage. Je pouvais m’inspirer de tout ce que j’avais pris en note. C’est ainsi que j’ai pu monter mon spectacle en tant que monologuiste. Donc, la genèse du projet face à ce livre remonte à cette série de spectacles. Je me suis rendu compte que j’avais accumulé assez de matériel pour pouvoir mettre le tout dans un livre. On me demandait parfois d’écrire un livre étant donné que la carrière d’Anthrax est plutôt particulière. Mais je ne voulais pas me soumettre au processus qui entoure la création d’un livre. Dès que je me suis aperçu que j’avais assez de matériel pour le faire, c’est à ce moment que je me suis dit que j’étais enfin prêt à l’écrire étant donné que la majorité du travail était déjà fait.

Le titre de ton livre, I’m the Man, pourrait être analysé en deux : Dans un premier temps, votre chanson qui porte le même nom mais si je me concentre sur la lecture que j’ai faite, je crois que c’est plus en relation ton développement, le fait que tu sois devenu un homme dans un sens car à un moment donné dans ton livre, tu racontes ton arrestation dans un stade où tu avais volé une plaque à l’effigie des Yankees de New York. En faisant ton appel téléphonique, tu as décidé de téléphoner à ton père et il t’a dit un truc du genre : « Quel âge as-tu, Scott, hein? Ce serait le temps de devenir un homme, non? »  Par la suite, on sent qu’il y a un certain changement de ta part où tu décides de prendre tes responsabilités, tu rencontres celle qui va devenir ton épouse et tu as un enfant maintenant. Est-ce ça?

Oh… Tu veux dire face à ce que cela veut dire? Non! Mais c’est tout une analyse que tu viens de me faire là! Je dois te dire que je voulais voir ce titre juste comme… ça! Hahhahha! Je n’aurais jamais pensé à ça! Je voulais ce titre car c’est comme une blague pour moi.

C’est ce que ça donne des études en lettres, j’ai trop analysé de livres avec les années! Trop psychologique mon approche.

Jusqu’à maintenant, tu es le premier à me parler de mon livre de cette façon. Je trouve ton approche intéressante.

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Aussi, le titre de ton livre comporte l’inscription suivante : The story of that guy from Anthrax (NDLR : L’histoire de ce gars d’Anthrax) C’est probablement en relation avec ce que le policier t’a dit lors de ton arrestation, non? Il te dit : « Are you that guy from Anthrax? » (NDLR : Es-tu ce gars qui est dans Anthrax?)

Mon idée à la base était d’appeler ce livre: “Story of that guy from that band » (NDLR : L’histoire de ce gars de ce groupe-là) C’était surtout comme ça qu’on m’identifiait et c’est ce que j’entends le plus souvent. Tu vas au supermarché et quelqu’un te dit : « Aie, tu es le gars dans le groupe, c’est ça? » Et je dis tout le temps : « Est-ce que je suis ce gars? Je ne sais pas car je ne sais pas de quel groupe tu me parles! » L’éditeur voulait absolument avoir le nom « Anthrax » dans le titre, c’est pour cette raison que le titre a changé pour ce qu’il est maintenant.

J’aimerais savoir si, avant d’entamer le dernier processus face à l’écriture, si tu as avisé certaines personnes face au fait que tu allais parler d’eux de façon plus personnelle. Par exemple, avec Dan Lilker (premier bassiste d’Anthrax qui a joué aussi avec SOD, Nuclear Assault et Brutal Truth) et surtout en relation avec le fait que tu allais parler de sa sœur, qui ne semblait pas mener une vie très tranquille.   

Non, j’y suis allé avec ce que j’avais à dire. J’ai pris d’attaque ce livre de la même façon que je travaille avec la musique d’Anthrax. Les seules personnes qui ont un droit de parole sur la musique du groupe, ce sont les cinq gars du groupe. Pour ce qui est du livre, c’était le mien donc la seule personne que je me devais satisfaire était moi. J’ai donc entamé le livre en me disant que c’était mon histoire et mon livre, je me devais de le faire à ma manière, sans demander quoique ce soit aux autres, sans demander de permission. Que ce soit bon ou mauvais, ça ne me dérange pas. Peu importe ce que les gens vont penser, je m’en balance pour être franc car c’est mon livre et ma vie, que je raconte selon mon point de vue. Je n’ai pas senti le besoin de demander un genre de permission. Je ne voulais pas atténuer ou changer ce que j’avais à dire étant donné que la version que j’avais en tête était la mienne et d’avoir des opinions externes auraient pu transformer ma vision face aux événements.

Je n’ai pas le choix de te parler de cette histoire qui concerne l’expulsion de Lars Ulrich de Metallica. Dave Mustaine en avait parlé dans Rolling Stone en citant la source, qui était toi selon lui. Il disait qu’il y a quelques années, tu lui avais raconté que les gars de Metallica comptaient jeter Lars en dehors du groupe lors du retour de la tournée de Master of Puppets. Par la suite, il y a eu des messages sur le Twitter d’Anthrax racontant que tu niais le tout. Dans ton livre, tu reprends cette anecdote en racontant que c’est bel et bien arrivé. James Hetfield et Cliff Burton t’ont bel et bien dit que c’était le plan. Maintenant que ton livre est disponible, tu rends le tout public de façon officielle. Est-ce que tu as eu une discussion avec Lars Ulrich face à ce sujet épineux?

J’en ai parlé à Lars il y a cinq ans, après que Dave Mustaine en ait parlé. J’ai dit à Lars que j’en avais parlé à Mustaine. Ce qui surprenait Lars était le fait que Mustaine en ait parlé alors que ça n’intéressait plus personne, car c’étaient de vieilles histoires qui dataient d’il y a tellement longtemps. Lorsque le tout est arrivé, ce n’était plus un secret. Cette histoire était connue depuis un bon moment. Je ne crois pas que mon livre soit de type scandaleux, il n’est pas un ramassis de ragots où je dis de la merde sur les gens. Je ne relate que des faits qui sont véridiques. Ça fait partie des événements, dans mon livre, qui nous amènent vers la tragédie qu’est la mort de Cliff Burton. Je ne me sens pas comme quelqu’un qui annonce un scoop. Cette histoire était connue depuis longtemps.

Parlant de dire de la merde, le premier chanteur d’Anthrax, Neil Turbin s’est laissé aller le clavier en racontant que ton livre était une œuvre de fiction pure et dure! Tu le décris dans ton livre comme étant un gars à la tête dure, qui prend les décisions en fonction de lui-même et qui semble être très imbu de lui-même. Même s’il y a toujours deux côtés à chaque médaille, j’imagine que tu colles à ta description du personnage?

Oui. Et comme je te le disais, je ne me préoccupe pas de ce que chaque personne peut dire au sujet de mon livre.

Un truc m’a étonné par contre, tu ne parles pas du mini-album Armed and Dangerous, qui se veut la première carte de visite avec Joey Belladonna, qui prenait la place de Turbin.

C’est une excellente question! Hahhhahahaha! C’est vraiment une bonne question parce que je parle du processus qui a amené Joey Belladonna dans le groupe mais je ne parle pas de cet enregistrement, qui se voulait son premier avec le groupe. Nous avions fait quelques concerts avec lui mais ce mini-album était vraiment sa première carte de visite. Mais comme tu le dis, je n’en parle pas, c’est un oubli de ma part car je parle de Fistfull of Metal pour me diriger directement à Spreading the Disease. Je parle lorsque Joey se joint au groupe mais pour une raison que j’ignore, je ne parle pas de ce mini-album!

Scott Ian Middle

Dans ton livre, tu parles de ta première rencontre avec Paul Stanley et Gene Simmons de KISS. Tu as été très étonné de rencontrer tes idoles de jeunesse mais encore plus lorsque Gene Simmons t’a dit qu’il savait qui tu étais. De rencontrer des idoles peut-être bien intéressant… ou pas. Je me souviens d’avoir lu dans une entrevue avec toi il y a des années que tu n’avais pas aimé ta rencontre avec l’humoriste Sam Kinison. Même si ce n’est pas dans ton livre, peux-tu en parler?

Oui, tu as raison là-dessus! Et plus tu m’en parles, plus je me dis que j’aurais dû en parler dans mon livre! Cette rencontre a eu lieu il y a très longtemps. Il n’avait pas été très gentil avec nous. Nous étions très déçus. J’étais avec Charlie à New York. Nous étions deux fanatiques finis de Kinison, vraiment. Il a vraiment été cave avec nous. Ça m’a pris quelques années pour en venir à une certaine conclusion par contre, je t’explique.  Nous avons vu Sam Kinison sortir d’un club ou d’un restaurant, peut-être. Nous étions de grands admirateurs de Kinison. Nous sommes allés le voir et lui avons parlé. Il n’était pas très réceptif envers nous et pour être franc, il semblait fortement intoxiqué. Nous lui avons dit que nous étions des membres du groupe Anthrax, que nous étions fans et que nous voulions prendre une photo avec lui. Tu sais, le genre de truc qui prend dix secondes. Il nous regarde, d’un œil plutôt vif et nous dit : « Vous voyez cette voiture? C’est la mienne. Vous voyez à l’intérieur la superbe fille? Ça fait que, les gars, pourquoi ne pas m’attendre ici? Je vais aller sauter cette fille, revenir dans une heure et nous allons la prendre cette putain de photo, c’est bon?” Nous lui avons dit que oui, nous étions capables de voir sa voiture avec la fille à l’intérieur mais pourquoi attendre une heure, dix secondes seront suffisantes pour cette photo. Et il rajoute : «Aie? Vous n’avez vraiment pas compris ce que je vous ai dit? Eh bien les gars, je vais partir maintenant avec elle, je vais aller chez moi et la sauter. Et après, dans une heure, je vais revenir et prendre cette photo avec vous. Ça vous va? » Il était un peu agressif, tu vois? Et il nous a répété cette histoire à quelques reprises. Le temps qu’il a pris pour nous raconter tout ça, nous nous disions qu’il aurait pu prendre la damnée photo et c’est tout. Après, nous avons juste décidé de partir. Nous étions déçus, vraiment. Mais quelques années plus tard, cette histoire m’est revenue en tête. J’avais cette idée folle en tête. Et si c’était vrai? Si c’était vrai ce que Kinison nous disait? Peut-être que Sam Kinison allait vraiment revenir. Pourquoi pas? Il était amoché, peut-être qu’il n’était pas un cave et qu’il nous parlait juste en tant que gars amoché. Est-ce que Kinison s’est dit : « Je vais vraiment aller sauter cette fille, revenir ensuite pour voir les deux gars qui jouent dans un groupe, deux gars qui doivent être corrects. Nous allons prendre de la drogue, boire et faire la fête. Ils vont m’attendre car c’est ce que je demande! En attendant, ils vont traîner ici et là pour prendre une bière, revenir à notre point de rendez-vous et par la suite, on va sortir ensemble! »  C’est ce que je me disais par la suite : Et si c’était ce qu’il avait en tête? Est-il revenu une heure plus tard pour fêter avec nous, et prendre la photo, mais nous n’y étions plus? C’est lui qui devait penser que nous n’étions que des trous du cul! Ça semble fou mais si c’est vraiment ça qui est arrivé ou pire, si c’était poche avec la fille, il s’est peut-être dit qu’il aurait dû passer son temps avec les deux gars d’Anthrax! Hahhahha! Nous ne le saurons jamais car il est décédé dans un accident de voiture.

En lisant ton livre, on sent que Billy Milano est un type plutôt intense. Un jour, tu es son meilleur ami, le lendemain, tu es son pire ennemi! Maintenant, en ce mois d’octobre, comment pourrais-tu décrire ta relation avec Billy Milano?      

Pour être franc, je ne le sais pas. De mon côté, je n’ai aucun problème avec lui. Si tu lui poses la question, tu risques justement d’avoir une réponse différente de la mienne! Je n’ai aucun problème avec le gars, j’ai toujours voulu ce qu’il y a de mieux pour lui et c’est encore la même chose aujourd’hui. Donc, pour revenir à ta question, en ce mois d’octobre, je ne sais pas où en est ma relation avec lui. J’aime ce gars mais je ne sais pas si c’est réciproque. Je ne lui souhaite que du bonheur.

Dans ton livre, tu parles énormément du sentiment de fraternité dans le métal. Anthrax a été le premier groupe à accueillir Metallica à New York. Vous avez vraiment aidé le groupe. Mais une formation vous a vraiment aidé aussi. En tournée avec Iron Maiden, le groupe a payé toutes vos dettes suite à l’annulation de la tournée avec eux. C’est bien ça? Est-ce un phénomène fréquent?

Ce n’est pas quelque chose qui arrive souvent, du moins je ne suis pas au courant. Je n’ai jamais entendu ça venant de la part d’autres groupes ou que d’autres groupes ont fait ça pour aider d’autres formations. C’est la seule fois où nous nous sommes ramassés dans ce genre de situation. Iron Maiden devait annuler une série de concerts car Bruce Dickinson était malade. Nous étions le groupe en ouverture et pour nous, cela signifiant d’énormes pertes monétaires. Ils se sont peut-être dit qu’ils devaient prendre le tout en mains, que nous ne devions pas être pénalisés par ça. Et nous n’avons jamais pu avoir de réponse officielle de la part de Maiden. Notre gérant de l’époque, Johnny Z, nous disait qu’il appelait les bureaux d’Iron Maiden pour savoir si c’était bel et bien Iron Maiden qui avait payé nos pertes financières mais il ne recevait jamais de réponses claires, nettes et précises. C’était évident que c’était Iron Maiden qui avait payé pour toutes nos pertes mais leur côté généreux et pratiquement paternel a fait en sorte qu’ils ne voulaient pas être identifiés face à ce geste. Nous nous devions de les remercier.

anthrax 2013

Nous apprenons aussi dans ton livre que Mark Osegueda de Death Angel est l’un des chanteurs qui a passé l’audition pour devenir chanteur pour Anthrax, lorsque Joey Belladonna a quitté le groupe. Est-ce qu’il y a d’autres noms majeurs que tu pourrais nous donner face à un remplacement de Turbin, Belladonna, Bush et même Nelson?

Pour ce qui est des candidats avec un certain potentiel, il n’y a eu que Bush, Mark de Death Angel ainsi que Spike Xavier, du groupe Mind Over Four. Nous savions déjà que nous voulions absolument John Bush mais Johnny Z nous disait que nous devions tout de même avoir une liste de candidats au cas où Bush ne voudrait pas. Au début, il était très récalcitrant face au fait de lâcher Armored Saint pour se joindre à Anthrax. Nous devions vraiment avoir un Plan B au cas où John resterait sur sa décision. Nous avions besoin d’un chanteur et nous devions alors passer des auditions. Nos cœurs étaient en direction de John, c’était coulé dans le béton. Mark Osegueda et Spike n’ont probablement pas eu une audition très juste étant donné que notre tête était ailleurs, car nous savions que c’était John et rien d’autre!       

Et que se passe-t-il avec John Bush maintenant? Fait-il encore des voix  pour les publicités de Burger King?

Je ne crois pas. Je l’ai vu vendredi dernier.

Mais que fait-il pour mettre du pain et du beurre sur sa table?

Il est un père de famille et il est super heureux!

Anthrax a écrit I Am the Law, qui parle du personnage Judge Dredd. Il me semble que vous vouliez être sur la trame sonore du film de Judge Dredd, avec cette chanson, non? Je parle ici de la version avec Stallone.

Non, ce n’est pas vraiment ça. La chanson ne pouvait pas se retrouver dans le film car les paroles décrivent l’histoire de Dredd, ce qui n’a pas de sens quand j’y repense. C’est comme un spoiler. Je suis un fan de la bande dessinée mais si l’équipe qui faisait le film nous avait demandé de produire et d’écrire de la nouvelle musique pour un film sur Judge Dredd, je crois que le tout aurait pu nous intéresser.

Et la version avec Stallone n’était pas très convaincante.    

Oh, je n’ai vraiment pas aimé ce film!

Et pour ce qui concerne un nouvel album, je crois que ce sera en 2015?

C’est ce qui est prévu. Nous ne nous fixons pas d’objectif précis et nous ne travaillons pas avec un horaire de travail avec un certain objectif à atteindre. Nous prenons vraiment notre temps avec ce disque. L’écriture de l’album n’est pas complété mais je peux te confirmer que ça avance bien.

Pour ce qui est de Jon Donais, quel est son statut officiel dans le groupe?

Il est notre guitariste soliste.

Et avant de terminer, j’imagine que tu dois apprécier pleinement tout ce qui t’arrive. Tu as lancé un livre, Anthrax semble plus fort que jamais, tu es marié avec celle que tu aimes et tu es père d’un jeune garçon.

Le plus sérieusement du monde, je file le parfait bonheur. Je ne peux demander mieux! Les 14 dernières années de ma vie ont été les plus fantastiques!

Merci Scott!

Merci à toi!

***

Anthrax sera en ouverture sur les concerts de Volbeat en mai prochain, et Crobot sera de la partie aussi! Le 14, la tournée s’arrête au Colisée Pepsi de Québec et le 15, ils seront au Cepsum de Montréal.

Pour des billets, tu cliques ICI pour ceux de Montréal!

Le livre de Scott Ian, « I’m the Man. The story of that guy from Anthrax » est disponible en libraire! 

http://anthrax.com/

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