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In Flames & Opeth : Retour sur le concert du 20 décembre 2014 au Metropolis de Montréal

2. In Flames-8

En cette fin de semaine hivernale d’avant noël, on a le gras dur avec un show de cette ampleur car effectivement, Evenko nous présente son dernier show métal de l’année, le duo suédois Opeth et In Flames à guichet fermé avec Red Fang en première partie. Une invasion de tripeux de métal a donc envahi le Métropolis ce samedi 20 décembre 2014. Pas la peine de souligner que la place était pleine à craquer, soit de personnages déambulant avec leur barbe de saison ou leur gilet à l’effigie d’Opeth.

Le groupe étasunien de Portland en Oregon, Red Fang, vous casse la gueule avec finesse en tant que rock ambiant heavy et stoner parsemé de chant rauque. Les quatre musiciens ont vraiment livré une performance musicale sans précédent malgré la différence de style des deux autres groupes. Le bassiste et l’un des guitaristes s’échangeaient le rôle de frontman, l’un d’eux essayait de pousser quelques farces, tandis que l’autre lui faisait remarquer leur inefficacité auprès du public.

2. In Flames-7

In Flames ont donné une performance avec vivacité d’une quinzaine de chansons en jouant beaucoup de nouvelles pièces du dernier opus, Siren Charms. Ils nous en ont vraiment mis plein la vue car les gars étaient en super forme. Quoi demander de plus? Un classique, que la plupart des spectateurs connaissaient, puisque beaucoup de gens articulaient les paroles d’Only For The Weak avec leurs idoles. Suivant une trame sonore à tendance électronique, les gars sont vraiment habitués et enchainent les chansons à la perfection. Selon les dires du chanteur, il paraitrait que l’ambiance d’un show montréalais ne peut en aucun cas se comparer à celle de nos voisins du sud. Ceci n’est donc pas un mythe! Montréal est littéralement une plaque tournante dans le domaine du métal.

3. Opeth-7

Au tour d’Opeth, l’ambiance était à son comble. Malgré le caractère tout en douceur de leur prestation, le public était suspendu aux lèvres de Michael Akerfeldt. Pour ma part, j’étais vraiment content d’entendre des vieux succès comme The Lotus Eater de Watershed en passant par Windowpane de Damnation car la sonorité des deux derniers albums, Pale Communion et Heritage, ne font pas vraiment l’unanimité chez certains fans, dont malheureusement, je fais partie. Fort heureusement, ils ont joué Deliverance, un de mes morceaux préférés qui, à lui seul, a une longueur de 10 minutes. C’est ainsi que le spectacle s’est abruptement terminé après cette réunion massive du samedi soir.

Étant donné que j’avais un souper de noël ce samedi, je n’ai pu me rendre au concert. Ce texte est donc une collaboration avec Francis Bilodeau, bassiste du groupe Death Lullaby. Et comme de raison, les images sont de Mihaela Petrescu.  

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