Le nom peut te sembler hilarant mais tu dois savoir que la musique de Pig Destroyer est extrêmement brutale, et elle n’a rien d’une rigolade. Le grindcore que le groupe propose est puissant, carabiné et… rarement exprimé sur scène!
C’est pourquoi la présence du groupe est un excellent coup de la part du Heavy Montréal car Pig Destroyer ne fait jamais de tournée, selon la définition propre du terme. Le groupe américain se contente de quelques apparitions, parsemées ici et là en Amérique et quelques rares fois, ailleurs sur le globe. Est-ce en relation avec le fait que les membres du groupe sont très occupés? Le guitariste Scott Hull est un ingénieur de son très recherché en plus de créer des trames sonores pour quelques films indépendants. Le batteur Adam Jarvis bat la chamade avec Misery Index, en plus de Fulgora avec le bassiste du groupe, John. Les deux hommes sont même liés par le sang car ils sont des frères.
Sachez que la présence de John à la basse est tout de même récente car Pig Destroyer a évolué longtemps en tant que trio et/ou quatuor. Refusant la présence d’un bassiste, il aura fallu attendre à 2013 pour qu’un musicien vienne finalement rouler de la « 4 cordes » avec le groupe. Autre fait intéressant se veut la présence de Blake Harrison dans le groupe. Ce musicien s’occupe de toute l’ambiance électronique et des échantillonnages qui se retrouvent dans les chansons de la formation. Ce fait peut sembler banal mais les subtilités incorporées par Harrison rendent les pièces de Pig Destroyer encore plus monstrueuses.
Bien que le groupe existe depuis des années, les musiciens n’ont jamais ressenti le besoin de longer les routes pour y présenter leur brutalité. Chez Relapse, leur maison de disque, ça ne semble pas un problème. À la base, chaque album du groupe est attendu et il se veut encensé autant par la critique que par l’amateur de grindcore qui voient en ce groupe la combinaison parfaite entre une musique violente et des textes ravageurs qui sont à la limite de la poésie saligaude.
Ce ne sont pas toutes les paires d’oreilles qui se veulent prêtes à accueillir la musique de Pig Destroyer. Si des noms comme Napalm Death, Brutal Truth et Nasum te plaisent, tu te dois de laisser une large opportunité au groupe pour qu’il puisse visiter ton canal auditif.
Question de bien assimiler le son, je te conseille d’y aller avec les albums suivants :
Ensuite, si ta soif d’animosité n’est point étanchée, tu poursuis avec Terrifyer et tu termines avec leur dernier album, Book Burner. Avec autant d’intensité, il se peut que l’agressivité s’empare de ta personne. Il y a une excellente façon d’apaiser le tout car Pig Destroyer a également sur le marché un mini-album beaucoup plus apaisant du nom de Mass & Volume qui comprend des trucs plus réconfortants.
Pig Destroyer est une bête monstrueusement féroce. À l’état sauvage, elle ne demande qu’à être apprivoisé tout en lui laissant la liberté…. de tout détruire!
Je te laisse avec le classique du groupe, Girl in the Slayer Jacket
Les billets pour le Heavy Montréal sont maintenant en vente, ICI!