Moonspell
Extinct
Napalm Records
Le métal glauque de Moonspell se retrouve une autre fois sur un album qui se veut, très acceptable! Le groupe a toujours su se faufiler dans les divers styles métalliques tout en demeurant fidèle à ce qu’il fait depuis ses débuts.
Sur ce nouvel album, on sent que dans la réalisation, on remonte la barre encore un peu plus avec quelques couches de sonorités plus classiques. Des orchestrations sont ponctuées ici et là tout au long de l’album, ce qui lui donne ce côté plus clinquant. Leur métal est encore fortement gothique, noir et sensuel grâce à cette poésie vampirique que la troupe de Fernando Ribeiro maitrise à merveille.
En ouverture, Breathe (Until We Are No More) nous guide vers la sonorité de l’album. Par la suite, Extinct se veut plus explosive tandis que le reste de l’album se colle beaucoup mieux à la première chanson de l’album. Il n’y a que la dernière, La Baphomette, qui se veut un peu trop « Tom Waits maléfique » selon mes critères.
Sur Extinct, l’amateur des dernières productions de Moonspell se sentira beaucoup plus à l’aise que celui des premières années alors que le tout était beaucoup plus cru comparativement à ce qui se fait aujourd’hui. C’est bien lustré, ça brille mais d’un noir fluorescent!
Pour un extrait, c’est ICI!
Notez que la couverture choisie pour l’album de Moonspell est celle pour le vinyle. Pour celle du CD, cliquez ICI!
En passant, Moonspell sera à Montréal bientôt avec Septicflesh. Cliquez ICI pour les détails!
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Wolfheart
Winterborn
Spinefarm Records
Je te parlais de Moonspell un peu plus haut et maintenant, je te parle d’un groupe qui a puisé son nom directement dans la discographie de Moonspell étant donné que Wolfheart est un album du groupe. La comparaison peut s’arrêter ici par contre car Wolfheart n’a rien à voir avec Moonspell.
Wolfheart se veut un projet solo qui a pris plus d’ampleur que prévu pour Tuomas Saukkonen. Maintenant beaucoup plus inspiré de produire de la musique avec Wolfheart, il a donc décidé de mettre toute son énergie dans ce groupe de death métal mélodique. Sorti de façon indépendante en 2013, cet album est réédité par Spinefarm cette année mais un nouvel album est déjà en route pour Wolfheart.
Ce groupe finlandais demeure dans les mêmes eaux que leurs compatriotes de Swallow the Sun et Insomnium avec un death métal poignant, mélodieux et qui te rappelle que l’hiver, c’est long et déprimant bien souvent.
Les 11 chansons de l’album se prennent en tant qu’entité, il serait extrêmement inadéquat de souligner les bons coups de l’album car l’album lui-même est une belle pièce de perfection métallique dépressive.
Avec une bonne bière, comme la Stout Imperial de la Barberie, tu seras ravi!
Pour un extrait, c’est ICI!
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Melechesh
Enki
Nuclear Blast
Melechesh est plutôt unique en son genre. Il n’y a qu’Absu et Nile qui jouent dans les mêmes eaux métalliques. Sauf que Melechesh possède un côté beaucoup plus aigu dans sa livraison sonore. Sur cet album, le groupe poursuit sa trajectoire grâce à une série de chansons qui demeurent féroces tout en possédant ce petit côté rêveur face aux Mille et une Nuits!
En général, l’album suit un certain fil conducteur. Il n’y a que Lost Tribes qui sort un peu plus du lot, probablement en relation avec le fait que Max Cavalera prête sa voix sur cette dernière et que la chanson possède un côté plus carré. Autre présence sur l’album, celle de Sakis Tolis de Rotting Christ sur Enki Divine Nature Awoken.
Enki est donc un album qui a de la poigne. La direction est bien simple et l’objectif est atteint. Metatron and Man se veut une chanson déterminée avec des riffs magiques et même thrash métal en partie médiane. Cette portion rappelle même… Megadeth. The Palm The Eye and Lapis Lazuli te donnera le gout de faire la danse du ventre et Doorways to Irkala est une pièce aux arrangements traditionnels, question de bien surligner au surligneur les origines du groupe.
Sans être mémorable, il est rafraichissant de suivre l’évolution du groupe qui, malgré le fait qu’il continue d’avancer, ne prend aucun virage maladroit.