Samedi dernier, l’amateur de vinyles a pu visiter son disquaire indépendant favori pour y aller de quelques achats compulsifs lors du Record Store Day 2015. Bien souvent, cette journée te permet de mettre la main sur des sorties exclusives.Tu peux aussi juste retrouver le plaisir de te plonger dans ce thrill si particulier que procure la fouille dans des sections complètes de disques sans penser aux exclusivités. Il faut comprendre que les compagnies de disque ont flairé le filon depuis cette renaissance face à ce format et des sorties plutôt majeures se pointent le nez, à chaque année.
Pour ma part, je me suis procuré le nouvel album de Jungle Rot, Terror Regime, qui se veut de couleur bleue. Un death métal moderne mais avec une belle grosse couche crasseuse de death de la vielle école qui lui coule sur le dos!
Mais chez mon disquaire, le death métal ne semblait pas être très recherché samedi dernier et certains se penchaient beaucoup plus le dos dans les racks pour le vinyle des White Stripes pour Get Behind Me Satan, le Changes de Bowie ou le 12 pouces de Run the Jewels. Il y en a d’autres qui désiraient ardemment la nouveauté de U2 en format vinyle, Songs of Innocence.
J’imagine qu’ils ne pouvaient pas se contenter uniquement de la version gratuite que nous avons tous reçue dans notre compte iTunes. C’est surtout que la version offerte pour le Record Store Day se voulait en format double. Le premier des deux disques offre l’album en version intégrale et le deuxième disque contient les chansons que l’on appelle les « Bonus » qui ne se retrouvaient que sur la version en CD que l’on dit « Deluxe ».
Avec des disques de 180 grammes en plus, il faut comprendre que la version (photo du haut) venait tout simplement dans des pochettes de papier, question de présenter la pureté et la blancheur de l’objet.
Surprise plutôt déplaisante pour les fanatiques du groupe, du moins pour quelques-uns, qui se sont retrouvés avec autre chose que U2 sur la platine de retour à la maison. Il y a eu cafouillage de la part de la compagnie qui devait presser les vinyles car ce sont des copies d’Opiate, le premier enregistrement de Tool, qui se sont ramassées à l’intérieur (photo du bas) de l’une des pochettes blanches du doublé du groupe de Dublin!
Malgré tout, on ne sait pas combien de copies sont touchées par cet incident. Ceux qui n’ont rien remarqué doivent trouver que les chansons bonus sont plutôt lourdes face à ce que U2 offre habituellement!
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