Ufomammut
Ecate
Neurot Recordings
En position assise, la tête inclinée vers l’arrière. Tu prends le temps de faire le vide, tu ne dois avoir aucune pensée négative et tu dois faire une pause, complètement. L’expérience offerte par Ufomammut se veut ultra-sensorielle, particulière même. Les accents sont mis sur la basse, beaucoup de basse. Même les guitares demeurent enfoncées dans la partie souterraine de cette expérience sonore.
Très psychédélique et aussi très doom à la fois, Ecate te permet une excursion au-delà du son. Tu as l’impression de pouvoir toucher à la musique Les pièce se veulent longues, ardues et assombries de façon progressive.
Que ce soit lors d’une bribe musicale ou lors d’un compartiment musical qui inclus quelques paroles susurrées, tu ressens facilement cette délectation face à l’univers musical d’Ufomammut.
Avec un royaume musical aussi vaste, je peux te confirmer que cet album se veut un bloc entier. Il est donc inutile de dissocier chaque élément qui le compose car c’est à consommer sans restriction.
Pour un extrait, c’est ICI!
En concert le 17 mai au Ritz PDB. Tu cliques ICI pour de l’information additionnelle!
Gruesome
Savage Land
Relapse
Ce groupe est un projet de quelques personnalités du domaine death métallique américain mis sur pied pour rendre un vibrant hommage au groupe Death de l’époque Leprosy. Il ne faut pas s’étonner que cet album sonne comme… Death de l’époque Leprosy! On retrouve donc Matt Harvey d’Exhumed à la guitare et aux voix, dame Robin Mazen de Derkéta à la basse, l’ancien membre de Malevolent Creation Gus Rios aux percussions et Daniel Gonzalez de Possessed est à la guitare.
Tout est similaire face à cette époque. La voix de Matt Harvey est pratiquement un pastiche de celle de Chuck Schuldiner, le son des guitares, surtout lors des solos, rappelle le tandem Rozz/Schuldiner et les tempos demeurent les mêmes que ceux de cette période.
Même la pochette est d’Ed Repka et l’ancien guitariste de Death, James Murphy, offre un solo sur Closed Casket.
Ce salut à Death ne se dirige pas uniquement face à l’album Leprosy. Tu n’as qu’à prendre le solo dans Trapped In Hell. C’est un clin d’œil plutôt solennel face à celui dans Lack of Comprehension, de l’album Human.
Gruesome est un peu comme Cannabis Corpse dans le sens que ce groupe assemble une belle courtepointe musicale. La formation présente des pièces rapiécées venant d’une époque pas si lointaine mais sans y apporter une véritable touche d’originalité.
Pour les excessifs du genre, uniquement!
Pour un extrait, c’est ICI!
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Demonical
Black Flesh Redemption
Agonia Records
Il y a un lien particulier qui unit le groupe Demonical et Centinex. Ce lien spécial se veut autre que le drapeau sous lequel les deux groupes ont leur destiné. C’est plutôt que les deux groupes partagent énormément de musiciens. Il faut pratiquement se demander pourquoi avoir deux groupes qui roulent tandis qu’un seul ferait l’affaire.
Il faut entendre les deux groupes pour comprendre. Si Centinex se veut plus primitif dans son approche, Demonical est plus grassouillet dans son death métal et on sent sa hargne encore plus vigoureuse.
Cet enregistrement se veut un mini-album de 4 chansons, question de garder le nom bien vivant et de solidifier ce qu’il reste de la formation. Demonical en 2015 est composé du bassiste de Centinex, du guitariste de Centinex qui se veut chanteur avec Demonical et finalement, c’est le batteur de Centinex qui se retrouve sur l’enregistrement en tant qu’employé. Il n’y a que le guitariste Johan Haglund qui n’est pas membre de Centinex.
Ce mini-album nous confirme la pertinence du groupe malgré ses facettes un peu incongrues. Son death métal suédois est encore vivifiant et les 4 chansons de ce mini-album sont tout simplement délicieuses.
Aucun remplissage, que des bombes qui nous confirment que Centinex et Demonical peuvent vraiment coexister sans que l’un ne piétine sur l’autre.