Si le premier nom ne te dit rien qui vaille, tu sais pertinemment que le deuxième nom, Steel Panther, demeure une véritable institution de bon goût. Avec leur métal chevelu qui te remet en tête le hair métal des années 80, il faut comprendre que la mise en scène se veut encore pertinente et la blague continue de bien fonctionner. Non, les signes d’essoufflement semblent encore loin pour cette formation américaine.
Il serait facile de traiter le groupe de bouffons mais ce n’est pas le cas. Les membres du groupe produisent une musique qui se veut un pastiche du passé mais avec la fougue du virtuose par contre. La dimension impertinente de Steel Panther ne manque pas de souffle, même après tout ce temps. Le public aime leur côté flamboyant, farceur et exagéré.
C’est probablement la raison principale qui ramène cette troupe ici, à Montréal. Quelques personnes peuvent croire que c’est leur sex appeal qui attire les foules sauf que la raison principale reste que les chansons du groupe sont bonnes. Aussi simple que ça!
Bien dosées par des paroles salaces, les chansons de Steel Panther sont des hymnes à la débauche, il n’y a aucun doute mais le tout est servi dans un contexte tellement exagéré que chaque personne sensée comprend le deuxième niveau face à cette facette humoristique de leur présentation musicale.
Question de te convaincre une fois de plus, Steel Panther reviendra au Metropolis le 17 mai avec Future Villains en ouverture. Tu cliques ICI pour des billets!
Moins sur la sellette que Steel Panther, nous retrouvons le métal pimpant d’Amaranthe. C’est avec une facture plutôt accessible que ce groupe européen se présente. Racoleur et excitant, le son du groupe peut te ramasser à peu près n’importe quel amateur de musique croustillante, étant donné que le produit offert comporte de délicieux éléments qui amènent l’eau à la bouche. La présence de la cantatrice Elyze Ryd y est pour quelque chose mais il faut comprendre que le travail d’équipe demeure la raison principale du succès du groupe.
Elyze est surtout reconnue comme étant une jolie demoiselle à la voix cristalline qui a su remplacer, sans véritable préavis, Anette Olzon de Nightwish lors d’un concert. Kamelot ouvrait sur la tournée et le groupe utilisait les services d’Elyze Ryd pour les voix féminines en plus d’une autre chanteuse bien connue, la bleutée et montréalaise Alissa White-Gluz qui partageait la scène avec Ryd sur cette tournée. À quelques heures d’avis, les deux chanteuses ont dû apprendre quelques chansons de Nightwish pour ainsi satisfaire le public et empêcher la grogne.
Pour revenir à son groupe principal Amaranthe, il faut que tu saches que le groupe en est à son troisième album, le massif Massive Addictive, sorti l’année dernière. Étant donné que les visites du groupe se veulent rares en Amérique du Nord, tu te dois de sauter sur cette chance unique de les voir et surtout, de les entendre lors de leur arrêt le 12 mai au Théâtre Corona de Montréal.
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