Cut Up
Forensic Nightmares
Metal Blade
Directement dans la mite du catcher! Moi, étant le catcher, adore ce produit death métallique suédois. À la base, la recette se voulait savoureuse, même sans avoir entendu ne serait-ce qu’une seule note car cette formation du nom de Cut Up propose des musiciens qui se sont brassés la pouille avec Vomitory et Coldworker.
L’esprit du death métal suédois est bel et bien perceptible en plus de l’ombre morbide du death métal américain. La distorsion se veut crasse, la voix caverneuse et les percussions, invulnérables. De plus, l’album est bien soutenu par une production qui se veut claire et limpide pour le genre, où chaque élément se veut audible au maximum.
Les sujets touchés par Cut Up se veulent clichés mais de façon délibérée. C’est sans surprise que le groupe nous parle de démembrement, de dépeçage et de chair sanguinolente. Quand ta musique sonne comme une tronçonneuse, il est évident que tu ne peux pas chanter au sujet du merle ou du rossignol.
C’est pourquoi des chansons comme Remember the Flesh, Order of the Chainsaw, Dead and Impaled et A Butchery Improved combinent magnifiquement tous les éléments qui font du death métal ce qu’il est : Une version musicale d’un film d’horreur!
Recommandé, avec un t-bone bien juteux!
Pour entendre un extrait et voir le vidéoclip pour A Butchery Improved, cliquez juste ICI!
Antigama
The Insolent
Selfmadegod Records
Antigama est un peu la version polonaise de Napalm Death. Le groupe propose un grindcore assez similaire, avec de bonnes guitares carabinées et une voix furieuse. Lors de ma critique du dernier Fuck the Facts, je parlais du fait que le groupe poussait les frontières du grindcore, en y incorporant des éléments qui ne sont pas traditionnels dans le genre. Antigama fait la même chose.
Sur cet album, on retrouve la chanson Out Beyond qui est remplie de passages cosmiques hallucinants. Les éléments aux claviers, joués par l’expert en musique électronique Wladyslaw Gudonis, rappellent des groupes comme Zombi ou Goblin étant donné que les sonorités offertes sur ce morceau se veulent éthérées.
En écoutant The Land Of Monotony, tu te retrouves pratiquement en mode doom. Cette chanson n’a rien d’épileptique face à son contenu, tout est conservé de façon interne, question de mieux vivre ce sentiment d’angoisse Dans un tout autre ordre d’idée, Sentenced to the Void demeure celle qui offre une cadence plus dynamique, assez entrainante pour te permettre de faire ton jogging sans exagération.
Tandis que pour le reste, c’est de la déchausse assurée!
Pour un extrait, tu cliques ICI!
https://www.facebook.com/Antigama
Cult of Endtime
In Charnel Lights
Svart Records
Première offrande pour cette formation finlandaise de death métal. Lorsque le groupe Discard a décidé de se séparer, la grande majorité des musiciens sont restés ensemble pour former ce groupe. Après deux démos, le groupe s’est retrouvé avec l’étiquette Svart Records pour proposer son premier album.
Un death métal avec de grandes ouvertures vers le doom est produit sur In Charnel Lights. À défaut d’innover, Cult of Endtime génère de bonnes frousses métalloïdes avec ce premier disque. Comprenant des similitudes face aux sonorités de leurs compatriotes de Convulse et Hooded Menace, le groupe se veut donc oppressant, guttural et criard en plus d’avoir une facilité à anéantir grâce à une distorsion excessivement affutée.
En ce qui concerne l’annihilation plus fulgurante, grâce à une facture musicale avec un pourcentage légèrement plus rapide, il faut se faire les oreilles avec A Vast Cosmic Horror et Cairns On Mercury. Dans une autre palette sonore totalement différente, qui se veut plus huileuse, nous avons Prognatus De Sigillum et The Colossus Fell qui demeurent des hymnes plutôt asphyxiants.
Cult of Endtime livre donc un métal qui peut accabler même le plus positif des optimistes!