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Mammoth Storm : Le lumineux « Fornjot » en analyse!

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Mammoth Storm
Fornjot
Napalm Records

Enfin, un album qui se veut excessivement intéressant chez Napalm Records. On dirait que le label s’est mis à signer un peu n’importe qui, n’importe quoi. Quand je reçois leurs nouveautés, je n’ai plus l’excitation d’antan, étant donné que je sais qu’il y aura beaucoup de trucs génériques, facilement oubliables.

Avec Mammoth Storm, je croyais avoir une nouveauté stoner rock. Le nom du groupe, la pochette et le logo me dirigeaient vers un groupe de poteux sauf que le côté stoner est fortement appuyé par des tonnes de doom métal oppressantes. Lors de mes trois écoutes initiales, j’ai tout de suite accroché. Je me demandais à quel groupe Mammoth Storm me faisait penser et je n’ai allumé que plus tard!

Mindrot!

Pour ce qui est de la puissance pachydermique, aucun doute. La voix est dans les mêmes cordes aussi mais la facture sonore est beaucoup plus de la faction du remuage de tête, en mode « oui, oui » de façon constante, répétitive.

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Dans les rangs de Mammoth Storm, nous retrouvons Daniel Arvidsson qui joue aussi avec Draconian. Si son emploi principal est de gratouiller la guitare avec ce groupe de doom gothique, il joue plutôt de la basse en plus de chanter avec ce projet en parallèle.

Et c’est fichtrement réussi comme premier album. Vraiment!

Lourd, mélancolique et formidable, Fornjot comporte de nombreuses montées vertigineuses qui surviennent après une quantité innombrable de piétinements dans les méandres marécageux du doom métal. Il est impressionnant de voir, et d’entendre, comment le groupe parvient à se sortir des situations les plus vaseuses avec des ascensions aussi précises au niveau rythmique.

Augurs Echo, en ouverture d’album, vaut l’achat de l’album à elle seule. Avec plus de 11 minutes au chronomètre, cette pièce se retrouve en oreilles avec une efficacité hors norme. La suivante, Vultures Prey, se tenaille avec des impulsions à la Crowbar en plus d’afficher une dimension grisonnante.

L’hymne funèbre du nom de Hekla termine l’album avec panache. Pas qu’elle se veuille explosive, c’est surtout qu’elle possède juste assez de mordant pour fermer le livre mais surtout pour sa facette musicale coagulante.

Bref, un album d’automne aux teintes parfaites, profondément recommandé!

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