Necronomicon
Advent of the Human God
Season of Mist
Lorsque vous pensez à Necronomicon, le terme pionnier peut vous venir en tête car après tout, le groupe s’use les dents depuis plus d’une vingtaine d’années, lançant des albums de façon régulière tout en longeant les routes lors de tournées. Ce modèle se veut parfait pour Necronomicon qui l’utilise depuis des décennies maintenant. Le temps passe, les albums se suivent et s’améliorent. Les membres du groupe travaillent d’arrache-pied, question d’étendre leur venin partout sur cette sphère métallique. Mais peut-on en vouloir encore plus pour eux?
Après tout, Necronomicon est l’une des formations les plus anciennes de la scène métallique québécoise et il faut se demander si Advent of the Human God sera l’album qui permettra au groupe de prendre cette expansion si méritée. Oui, Necronomicon est reconnu sur la scène mondiale mais l’est-il à sa juste valeur?
Advent of the Human God possède ce plein potentiel qui permettra de placer les Québécois sur une bonne série de tournées qui pourraient être lucratives pour le groupe. Le disque possède des chansons excessivement accrocheuses comme Unification of The Four Pillars, Crown of Thorns, (I) Bringer of Light et The Golden Gods. Débordantes de rythmiques rapides et corrosives, on remarque aussi le travail monastique face aux arrangements qui possèdent une facture classique et orchestrale, la justesse dans les solos à la guitare, la pulsion de la basse et la façon adroite avec laquelle les percussions sont assénées.
Côté patriotique, il ne faut pas négliger la présence de la pièce intitulée The Fjord, qui souligne la magnificence du Saguenay. Avec sa guitare acoustique au départ, on sent pratiquement que nous sommes en train de nous offrir une collaboration avec Amorphis étant donné la dimension feu de camp de la chanson, lors de ses premiers instants. La présence des voix caverneuses lors des refrains englobe la cadence et le riff qui permet à la pièce de continuer se veut bien grassouillet!
Clin d’œil intéressant avec la présence d’une pièce de Celtic Frost sur cet album de Necronomicon. Si la plupart des groupes proposent des chansons vigoureuses lorsque vient le temps de présenter une reprise, Necronomicon présente la pièce qui se veut l’introduction de l’album To Mega Therion, l’épique morceau instrumental du nom d’Innocence and Wrath.
Oui, nous désirons tous que Necronomicon puisse propager sa science musicale occulte envers un plus grand public. Quand on remarque l’immense succès des formations comme Behemoth, Septicflesh ou Fleshgod Apocalypse, nous sommes en droit de pouvoir espérer le même sort à nos Québécois étant donné qu’ils partagent le même code d’éthique face à leur art, leur musique et l’acharnement méthodique qui s’y rattache.
Mais au moins, nous pouvons nous dire que c’est en 2016 que Necronomicon nous aura proposé leur meilleur album en carrière!
Jusqu’au prochain…
Disponible le 25 mars! Lancement le 2 avril. Les détails sont disponibles ICI!
Regardez leur nouveau clip au bas!Pour voir le groupe lors du show de cuisine de Grindcardo, c’est ICI!
www.facebook.com/NecronomiconMetal/
Fleshgod Apocalypse
King
Nuclear Blast
Je me gardais, justement, cet album en réserve pour pouvoir le mettre juste sous ma critique de l’album de Necronomicon. Pas que le tout soit similaire métalliquement parlant, c’est plutôt que les deux groupes ont une précision métalloïde qui possède des atomes crochus!
Encore une fois, le death métal symphonique et technique du groupe italien impressionne. C’est chirurgical, précis mais aucunement vomitif. Fleshgod Apocalypse possède cette aisance qui permet d’allier la technicité musicale avec la cadence normale, ce qui donne à une chanson des caractéristiques intéressantes face à son écoute. Autrement dit, tu peux aimer le côté musical très acrobatique du groupe autant que le fait d’avoir uniquement le goût de te brasser la caboche, sans aucune analyse!
Du death métal biens soutenu par des arrangements glorieux, des claviers qui rappellent les trames sonores des grands films et une variance au niveau des voix. Le seul hic, de mon point de vue, demeure la présence de la chanson Paramour (Die Leidenschaft Bringt Leiden) qui se veut une pièce piano et voix, interprétée par une cantatrice. Un bel effet de dualité mais qui se ramasse rapidement oublié après quelques écoutes. Tandis que la finale au piano, du nom de King, se veut beaucoup plus agréable.
Le reste de l’album se veut… virulent!
Pour un extrait, c’est ICI!
www.facebook.com/fleshgodapocalypse
HateSphere
New Hell
Massacre Records
Je voulais vous dire ceci: Il y a un nouveau HateSphere!
Je pourrais arrêter ça… ici! Ce serait suffisant étant donné que le groupe lance un autre album digne de mention, on suit le modèle imposé depuis des années et c’est parfait de cette façon. De plus, il n’y a pas eu de changements dans le groupe depuis près de cinq ans.
Les bons coups de l’album sont nombreux mais si tu n’es pas conquis dès The Executioner, tu n’aimeras pas l’album.
Un autre album qui peut plaire aux amateurs de The Haunted, Arch Enemy et même Slayer car ce n’est que de la tuerie, sans remplissage de cabochon!
Achetez-vous New Hell, le volume au maximum de ses capacités et enfilez-vous une couple de Hickson IPA de la Brasserie Les 2 Frères!
Une soirée plus que réussie!
Pour un extrait, c’est ICI!
Black Tusk
Pillars of Ash
Relapse
Cette production de Black Tusk marque un moment plutôt important dans la carrière du groupe. Avec le décès de Jonathan Athon en 2014, ce disque souligne son dernier enregistrement avec la formation américaine.
Leur sludge métal aux accents punkés ne déroge pas de son parcours, la touche métallique rappelle encore Nuclear Assault surtout dans le grain de voix (comme sur Damned in the Ground) et l’ensemble de l’album est très accrocheur.
Black Tide, Desolation of Endless Times et God’s On Vacation représentent la faction patibulaire du son de Black Tusk alors Bleed on Your Knees, Born of Strife et Punk Out démontrent un certain intérêt face à l’hyperactivité.
Un album plutôt convenable pour rallier les copains métalliques avec ceux plus punkoïdes!
Pour un extrait, c’est ICI!