Critiques en vrac: Hatebreed, Destruction et Grand Magus sous ma loupe!
Hatebreed
The Concrete Confessional
Nuclear Blast
On peut maintenant mettre Hatebreed dans la catégorie de « pionniers » de la scène. Le groupe bat la chamade depuis une vingtaine d’années. Avec le temps, le groupe a été capable de partager la scène avec un bon nombre de groupes de toutes les sous-couches du métal en plus de la scène hardcore et punk.
Après tout, c’est ce que ce groupe offre; un pont idéologique et musical qui permet de réunir toutes les sous-catégories sous un même toit. Pour cette première offrande chez Nuclear Blast, le groupe n’a pas changé sa formule face à l’attaque musicale.
Une touche de thrash métal s’en prend aux rythmiques hardcore, le chant punk attrape par la tignasse un mouvement de métal traditionnel tandis qu’un beat plus sautillant arrive, le tout servi pendant 13 chansons.
Un autre album de musique pour courir ou pour pomper du fer étant donné que les guitares nous dépècent, la basse nous tape sur la tête et les percussions nous donnent l’énergie nécessaire pour terminer ce long périple. La voix de Jamey Jasta sonne comme celle d’un général de l’Armée Américaine qui nous traite de couilles molles après n’avoir fait que 123 redressements assis sur un objectif de 125!
Avec In the Walls, AD, The Apex Within avec ses chants à la Misfits et Dissonance dans ta playlist pour courir, je t’assure que tu termines les 42 kilomètres du Marathon de Montréal même si tu t’étais inscrit au 5km!
Pour un extrait, c’est juste ICI!
En concert le 5 juin au Corona. C’est ICI pour des billets!
Destruction
Under Attack
Nuclear Blast
Le temps passe tellement vite. Destruction est de « retour » depuis… 16 ans maintenant! C’est une durée qui se veut plus longue que lors des premières années du groupe, celles que l’on doit considérer comme LA période classique car par après, les choses se sont grandement détériorées.
Sur Under Attack, la formule grandement consommée par les amateurs du groupe allemand se poursuit. C’est un thrash métal allemand de grande qualité qui, tout comme sur les 8 dernières parutions, se veut pompé aux amphétamines et rapide comme sur les autoroutes germaniques!
Encore une fois, il ne faut pas prendre en considération l’âge des participants. Schmier gère sa basse comme si c’était un panzer et sa voix possède encore cette touche acariâtre facilement identifiable. Mike, à la guitare, propose ce style plutôt broyant mais au flair classique. En ce qui concerne les percussions de Vaver, son jeu est dans les standards du genre mais il pousse le jeu un peu plus loin sur des chansons comme Dethroned, Pathogenic et Stigmatized.
Vous savez, c’est du Destruction, joué par Destruction pour les fans de Destruction!
Pour un extrait, c’est juste ICI!
Grand Magus
Sword Songs
Nuclear Blast
Un autre trio qui reste fidèle au son qu’il a su développer avec les années. Grand Magus offre un métal qui colle aux racines, c’est près des années ’80 mais sans proposer une facture kitsch.
Ce groupe n’a que des qualités étant donné la grande qualité face à l’interprétation, l’intensité des riffs et le bonheur qui découle des refrains. Le seul défaut du groupe est de ne pas faire partie du circuit de tournées nord-américaines…
Sur Sword Songs, le groupe nous parle des épées, de batailles, de combats et de ceux qui y participent. Oui, des thèmes qui se veulent excessivement métal mais qui tombent à pic avec la popularité d’une série comme Game of Thrones.
Avec des chansons comme Born For Battle (Black Dog of Brocéliande), Varangian, Master Of The Land et Frost And Fire, il est fort possible que tu aies envie de te rendre au Dollarama le plus près pour acquérir des épées en caoutchouc !
Il ne te manque plus qu’un noble chevalier pour t’adouber!