Critiques en vrac : Un coup d'œil sur les derniers albums d'Opeth, Gatecreeper, Kaotik et Fractal Cypher
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Critiques en vrac : Un coup d’œil sur les derniers albums d’Opeth, Gatecreeper, Kaotik et Fractal Cypher

opeth-sorceress-artworkOpeth
Sorceress
Nuclear Blast

Même si la couverture de Sorceress nous montre des visages décharnés, ça ne veut aucunement dire que le groupe suédois Opeth est de retour avec une sonorité death métallique.

Opeth continue sa progression dans le domaine du métal progressif et avec cet album, nous pouvons prendre un certain souffle de soulagement étant donné que Sorceress est probablement le plus « accessible » des trois derniers albums du groupe.

Et lorsque je te dis accessible, ce n’est pas péjoratif. Sur Heritage et Pale Communion, nous étions en présence d’un groupe qui semblait vouloir faire ses preuves dans le domaine en nous livrant quelques moments très intenses pour le domaine. Des chansons comme Goblin sur Pale Communion ou le côté trop Jethro Tull de la chanson Famine, de l’album Heritage, ont réussi à en faire douter quelques-uns face à la direction du groupe.

Heureusement, ce nouvel album se veut plus clair pour l’amateur d’Opeth qui aime bien que le groupe puisse avoir un pied dans le métal et l’autre, dans le domaine plus planant du progressif mais sans trop miser sur des tentatives excessives.

Sorceress possède justement cette balance qui me permet de dire que c’est l’album le plus intéressant du groupe depuis Watershed. Étant donné que des chansons comme Sorceress et Chrysalis mènent le bal pour la dimension lourde de l’album, nous sommes plus réceptifs face aux penchants plus acoustiques des titres comme  The Seventh Sojourn et Will o the Wisp qui aurait pu facilement se retrouver sur un album comme Damnation.

Côté prog antique, une chanson comme The Wilde Flowers nous rapproche des années ’60 et ce phénomène se poursuit avec la pièce Strange Brew quoiqu’elle demeure plus contemporaine.

Cet album offre un bon équilibre et risque de ramener au port ceux qui avaient déserté la barque avec les albums plus expérimentaux. Cet exercice pernicieux de la part du groupe semble se terminer avec Sorceress et avec le concert que le groupe nous a offert cet automne, nous pouvons confirmer que le groupe embrasse son passé comme il chérit son présent!

Pour entendre la chanson Sorceress, [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=LhqijfqecvA »]cliquez ICI![/youtube]

http://www.opeth.com/

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lowGatecreeper
Sonoran Depravation
Relapse Records

Dans la colonne du « Oui » nous pouvons cocher que  les guitares possèdent cette sonorité death métallique suédoise. C’est un avantage monumental car ce son se veut très carbonisant, annihilant même.

Gatecreeper est une formation américaine qui emprunte largement au death métal antique à la Entombed, Dismember et Grave mais avec l’approche moderne des contemporains de chez Black Breath.

Dans la colonne du « Non » nous pouvons aisément cocher dans la catégorie originalité. Avec ce type de métal, ce n’est pas ce que nous retrouvons quoique certains groupes soient capables de pousser une dose d’originalité lorsqu’ils empruntent au passé.

Si tu t’attends à une révolution death métallique avec Gatecreeper, tu dois passer ton tour et attendre le prochain Ulcerate car cette troupe américaine ne fait que remâcher ce qui existait déjà.

Adepte de la guitare à la sonorité de scie mécanique, jette-toi sur cet album car avec des titres comme Desperation, Stronghold et Flamethrower, tu pourras étancher ta soif!

Pour entendre Desperation, [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=2kIuuojYu-A »]cliquez ICI![/youtube]

www.facebook.com/gatecreeper

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kaotikKaotik
Torment
Unleash the Underground

Un peu plus haut, je te parlais de Gatecreeper qui laisse entendre ses influences tout au long des chansons qui meublent leur premier album. C’est un peu le même phénomène qui survient avec cet album de Kaotik. Torment est un petit délice métallique qui salue au passage Obituary, Death et Pestilence mais avec une touche excessivement habile, et subtile, face à la modernité.

Regardez attentivement la pochette, c’est l’œuvre de l’expert dans le domaine, le très prolifique Dan Seagrave!

Tout est limpide et facilement audible sur cet album. Les guitares et les cadences possèdent une certaine rudesse et la voix de PL Simard se veut atrocement caverneuse.

Les écoulements death métalliques suppurent de partout sur cet album. La production achevée qui accompagne l’album se veut agrémentée par le mastering de Dan Swanö!

Je ne ressens aucunement le besoin de te dresser un portrait face aux bons coups de cet album car Torment est un album infaillible dans le domaine death métallique de la vieille école!

Pour entendre [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=DFt45QffXSo »]Global Genocide[/youtube], cliquez ICI!

www.facebook.com/KAOTIKMETAL

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fractal-cypherFractal Cypher
The Human Paradox
Indépendant

Depuis une dizaine d’années, je me rends compte que j’écoute de plus en plus de musique progressive. J’ai toujours eu une prédisposition face à ce genre mais maintenant, mon ouverture face à ce genre se veut plus grande. C’est probablement en relation directe avec le fait que de plus en plus de groupes réussissent à se démarquer dans le domaine.

Comme Fractal Cypher. Ce groupe nous vient de Montréal et nous présente son premier album qui possède déjà la sonorité d’un groupe d’expérience qui roulerait depuis au moins une bonne décennie.

La production se veut impeccable, les compositions sont copieuses au niveau des arrangements et Fractal Cypher possède cette qualité qui se veut bien importante pour le genre : allier la complexité musicale avec des mouvements sonores accrocheurs.

Pour Lost, certains te diront Dream Theater pour la dimension riche face au son tandis que d’autres souligneront Three(3) pour ce qui est de l’accessibilité des mélodies, comme sur Endless Circle et surtout, The Ghost of Myself.

Avec des mouvements plus berçants, on se rend compte que le groupe peut t’amener vers le domaine plus calme de sa musique car avec des chansons comme Awekening ou Shining a While, c’est plutôt apaisant comme morceaux.

Mais lorsque le groupe est en mode métal, les riffs se veulent costauds et les bass drums mitraillent adroitement comme sur Idle Words ou Final Abode.

Du gros calibre, du prog métal surfin et qui ne sera pas gênant de mettre dans mon Top 2016 Québécois! Et de plus, ça nous vient d’ici!

www.facebook.com/fractalcypher/

[youtube]dvIQ7wS8bYc[/youtube]