Kreator: Analyse de l'album « Gods of Violence »
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Kreator: Analyse de l’album « Gods of Violence »

kreator-gods-of-violence_4000pxKreator
Gods of Violence
Nuclear Blast

L’année 2017 commence très bien. Les deux premières sorties majeures de cette année Trumpienne nous prouvent que les groupes à la facture antique se débrouillent encore à merveille avec leur matériel. Si Sepultura nous a démontré que leur métal prend une certaine évolution, Kreator nous propose ce qui pourrait être leur meilleur album depuis leur « retour » à la formule thrash.

Avec Violent Revolution, le groupe plaçait la barre très haute. Kreator n’a jamais déçu par la suite mais avec Gods of Violence, c’est tout simplement mirobolant. J’oserais même me mouiller en affirmant que c’est leur album le plus solide depuis Coma of Souls.

Avant tout, il faut que je confirme ce qui motive mon enthousiasme face à cet album. Je l’écoute en boucle depuis 3 semaines et à chaque nouvelle session, je découvre de nouveaux éléments, de nouvelles subtilités dans le son du groupe sur cet album.

La cible est atteinte et le groupe a réussi à maintenir le focus face à la réussite avec Gods of Violence. World War Now est un hymne thrash qui débute bien un album pour le groupe. C’est du Kreator en mode galopant avec un refrain qui se hurle bien en concert.

Satan is Real est plus convulsive dans sa livraison sonore. Les portions se veulent brusques, moins fluides que sur le reste de l’album mais son originalité fait que nous pouvons l’apprécier amplement. Totalitarian Terror, Gods of Violence et Army of Storms contiennent l’abrasivité que nous espérons de la part du groupe.

Ce qui m’a vraiment secoué sur cet album, ce sont les titres que sont Fallen Brother, Hail to the Hordes et Death Becomes My Light. Avec Fallen Brother, nous pouvons entendre un groupe qui baigne dans le thrash mais qui tente de pousser les horizons vers une autre sphère. Excessivement accrocheuse, cette chanson propose un riff qui se veut rassembleur et incomparable.

Hail to the Hordes est un salut face aux amateurs du groupe. Elle contient quelques spasmes métalliques bien insérés qui seront appréciés lors des prochaines visites du groupe. Finalement, l’impressionnante Death Becomes My Light. Cette chanson clôt l’album avec une structure qui pourrait rappeler… Iron Maiden! Étrange, mais surprenant! La guitare en ouverture semble t’amener vers un instant de méditation. Par la suite, la voix de Mille te traîne vers un autre instant de contemplation qui se fond vers une cadence à te faire chevaucher la foule.

Après une trentaine d’écoutes, je peux confirmer que cet album se veut un indispensable en 2017.

Je vous rappelle que Kreator sera en tête d’affiche lors de l’arrêt du Decibel Tour 2017 avec Obituary, Horrendous et Midnight. Ce sera le 12 avril au Club Soda et les billets, c’est juste ICI!

http://www.kreator-terrorzone.de/

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