Burning the Oppressor : Analyse de l'album « Bloodshed »
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Burning the Oppressor : Analyse de l’album « Bloodshed »

bto_cd_cover_2017Burning the Oppressor
Bloodshed
Indépendant

Un troisième album pour la formation québécoise Burning the Oppressor mais un qui marque plusieurs changements. Troisième album et changement de trois membres pour le groupe qui se voit complété par un nouveau bassiste, un nouveau guitariste en plus d’un nouveau chanteur.

Le fait de changer une pièce aussi importante qu’un chanteur peut devenir cette arme à double tranchant car parfois le public de base se sent désillusionné par la perte mais dans d’autres cas, c’est une époque de renouveau qui se présente. Si JeanFeu amenait une touche plus hardcore au groupe (ce qui veut dire très Jasta dans son approche), on ressent que la présence de Kevin Bordello amène une facette plus rocailleuse au niveau de la voix.

Bloodshed est un album qui déborde de riffs, il en pleut une quantité astronomique et chaque bouchée à la guitare se veut tout aussi croustillante que la précédente. À l’écriture, JF Roy est tout simplement une manufacture à te produire du matériel métallique tout aussi enivrant qu’imposant!

Avec cette nouvelle combinaison, on accueille pratiquement ce nouvel album comme étant un heureux mélange entre la parcelle « mélodiquement death » d’un Black Dahlia Murder avec le côté groove métal d’un Lamb of God.

La chanson-titre demeure un bon exemple face au potentiel qui se retrouve sur l’album. Variée, cette chanson propose de nombreuses variantes qui permettent à cette pièce de prendre différents envols. Que ce soit l’introduction plus apaisante qui se verse dans une séquence plus saccadée, on sent qu’il y aura de la viande autour de l’os.

The Illness of Mind, Voices et I Created a Monster sont de grosses pièces qui permettent de garder la machine bien huileuse. Les percussions sont enrobées, la basse fulmine et au chant, c’est enragé tout en étant vivifiant! La participation de Patrick Martin de Reanimator sur la chanson Fuck the Facts permet au groupe d’y aller avec une ritournelle beaucoup plus sautillante dans l’interprétation.

Au niveau des textes, Bordello aborde des sujets qui touchent les maladies mentales. En proposant une vision qui se dirige vers ce sujet plus épineux, on sent que le groupe met le cap vers de nouvelles contrées, proposant même une pochette beaucoup plus ensanglantée que sur les deux premières productions qui possédaient un côté plus cartoon.

Formation à prendre très au sérieux, Burning the Oppressor devrait être dans ta liste en ce qui concerne les groupes d’ici qui seront à surveiller en 2017!

Burning the Oppressor sera en spectacle au Brasier de Repentigny avec Reanimator et Hexolyth, le vendredi 5 mai! ICI pour les détails!

https://burningtheoppressor.bandcamp.com/

[youtube]PfP4vEzdi6k[/youtube]