Critiques en vrac : Que de la dissemblance avec The Haunted, Eluveitie et Tchornobog
The Haunted
Strength In Numbers
Century Media
Second disque depuis le retour de Marco Aro au chant pour The Haunted. Strength in Numbers marque un pas vers l’avant pour le groupe et se veut même plus satisfaisant que le précédent, Exit Wounds.
Et il nous en faut de la qualité venant de la part de The Haunted. Après la bourde qu’était Unseen, j’ai toujours cru que le groupe n’allait jamais s’en remettre. Mais il semble que The Haunted soit sur la voie de se refaire un nouveau cercle d’amateurs tout en allant en rechercher d’autres qui avaient abandonné le navire lors des dernières années avec Peter Dolving.
Le death mélodieux excessivement groové est bien présent sur l’album. The Haunted n’offre plus beaucoup de cadences surexcitées à la Slayer comme dans le temps mais y va beaucoup plus avec du matériel balancée comme pourrait l’offrir un groupe comme Lamb of God.
Après l’introduction, le groupe catapulte une bonne dose d’énergie du nom de Brute Force. Ensuite, on replace les jauges pour que le tout soit plus calibré avec Spark, Preachers of Death, This is the End, Monuments et la chanson titre. Nous aurons donc besoin de titres comme Tighten The Noose, Means to an End et The Fall pour remettre un peu de punch dans ce moteur qui malgré une certaine puissance, manque d’accélération!
Absolument rien d’extraordinaire avec cette nouveauté de The Haunted mais Strength in Numbers te permet d’attendre, face au prochain At the Gates!
Pour voir et entendre Preachers of Death, vous devez [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=UePeYXK0ISY »]cliquer ICI![/youtube]
Eluveitie
Evocation II – Pantheon
Nuclear Blast
Lorsque nous voyons le titre, nous comprenons rapidement que cet album se veut la suite du premier Evocation – The Arcane Dominion, paru en 2009. Est-ce que vous devez absolument écouter la première partie pour bien comprendre celle-ci? Non, pas du tout.
Evocation reste une série d’albums acoustiques pour le groupe et celui-ci se concentre sur les Dieux celtes.
Cet album d’Eluveitie se veut transitoire pour le groupe car les Suisses se doivent de remonter la pente après avoir perdu de nombreux collaborateurs depuis quelques années. De perdre ton joueur de tambourin demeure banal mais lorsque tu dois remplacer ton batteur, ton guitariste mais surtout celle qui proposait les voix féminines les plus cristallines pour le groupe, c’est une autre paire de manches.
Surtout qu’Anna Murphy jouait aussi de la vielle à roue avec le groupe, ce qui ne court pas les coins de rue!
Oui, cet album fait du surplace. Rien ne dépasse, rien n’en ressort pleinement. Très folk et festif, on comprend que le groupe s’est concentré sur cette portion, question de démontrer que les nouveaux venus sont très aptes à jouer ce style, tout d’abord.
Seront-ils capables de propulser la portion death métallique mélodieuse sur la prochaine offrande?
Seul le temps nous permettra de le savoir!
Pour voir et entendre Lvgvs, vous devez [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=jMKykGYsmFY »]cliquer ICI![/youtube]
Tchornobog
Tchornobog
I, Voidhanger Records
Markov Soroka agit seul sur ce premier album de Tchornobog. Ce multi-instrumentiste sévit toujours seul dans ses projets, ce qui lui donne le contrôle total de son œuvre. Bien souvent, dans ce type d’œuvre en solitaire, il y a toujours une facette qui se veut moins bien exploitée. Sauf qu’ici, tout est parfait!
Album homonyme, Tchornobog trempe amplement dans le black métal aux influences crasseuses du doom et aux impulsions death métalliques. Très atmosphérique et suffocant, cet album n’est pas de tout repos.
Un certain essoufflement survient lors de l’écoute étant donné le large sentiment d’étouffement causé par cette production.
Et c’est parfait de même! Le seul réconfort demeure la portion chaleureuse de saxophone lors de Non-Existence’s Warmth…
Découverte parfaite pour l’automne qui s’en vient ou pour compléter votre été merdique!
https://markovsoroka.bandcamp.com/album/tchornobog
[youtube]sMhDo-NOeug[/youtube]