Critiques en vrac: Que de l'effrayant avec Cannibal Corpse, Grave Pleasures et Sever the Voices
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Critiques en vrac: Que de l’effrayant avec Cannibal Corpse, Grave Pleasures et Sever the Voices

cannibalcorpse-redbeforeblackCannibal Corpse
Red Before Black
Metal Blade

Il y a un avantage fondamental face au fait d’être un amateur de la formation Cannibal Corpse. Dès que le groupe lance un album, il n’y a pas de casse-tête car c’est un achat immédiat, sans se soucier si l’album sera juste correct. Pas besoin de t’inquiéter face à des changements drastiques en ce qui concerne la direction musicale. Le tout reste semblable, ce qui se résumerait à un death métal brutal et efficace.

Le groupe est de retour avec Erik Rutan aux commandes en ce qui concerne la production. Après avoir tenté l’expérience avec Mark Lewis sur l’album précédent, le groupe reprend avec celui que les musiciens de Cannibal Corpse considèrent comme leur 6e membre.

Red Before Black est un album sauvage. Les pièces sur l’album se veulent encore plus barbares, moins ficelées dans un cordon de technicité que par le passé. J’ai comme l’impression que le groupe s’est ramené à l’essentiel avec une collection d’actes d’une sauvagerie punitive. Encore technique mais sans vouloir trop épater la galerie.

Des titres comme Corpus Delecti, Code of the Slashers et In the Midst of Ruin causent quelques sévices tandis que Scavenger Consuming Death et Destroyed Without a Trace demeurent les plus acrobatiques étant donné qu’Alex Webster s’y impose avec sa basse.

Avec un trentième anniversaire qui arrivera en 2018, il faut s’avouer que Cannibal Corpse est encore atrocement pertinent grâce à son death métal qui demeure souvent imité mais rarement inégalé.

En vente ce vendredi!

Pour entendre la chanson-titre, [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=bUV0shPbvvI »]c’est ICI![/youtube]

www.facebook.com/cannibalcorpse

pulsegrave-pleasures-motherblood

Grave Pleasures
Motherblood
Century Media

Album numéro deux pour cette formation qui a déjà porté le nom de Beastmilk. Grave Pleasures reprend la même  formule exploitée sur l’album précédent et cette collection de chansons baigne encore dans le post-punk/gothique chaleureux malgré cette teinte finlandaise plutôt froide.

Il est facile de se laisser tenter par l’expérience sonore offerte par le groupe. Si Joy Division t’a déjà fait de l’œil par le passé (pas parce que tu as acheté le t-shirt au H&M car tu trouvais le design fabuleux!) il se peut que tu trouves certaines similitudes musicales entre cette troupe légendaire et Grave Pleasures.

Avec sa voix qui croon amplement, Mat « Kvohst » McNerney réussit encore à nous charmer avec son grain vocal tout en nous rappelant qu’un conflit nucléaire nous pointe au bout du nez.

À consommer en entier, tout en ne négligeant aucune pièce de l’album!

Pour entendre Infatuation Overkill, vous [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=Zr2oG9g22SQ »]cliquez ICI![/youtube]

http://gravepleasures.tumblr.com/

pulsestv

Sever the Voices
Bygones
Indépendant

Avec son alliage qui combine à merveille le métal, le hardcore et le métalcore, Sever the Voices patauge dans des terrains connus. Ce groupe de Montréal possède un talent indéniable en ce qui concerne la construction d’hymnes accrocheurs mais très costauds.

Dead Body’s Watcher te place les deux mains sur le rond de poêle bien brûlant. C’est vif, saccadé et vigoureux. Les guitares arrachant tout, il ne reste plus qu’à la voix à catalyser cette douleur ardente. 41st Floor nous amène une dimension beaucoup plus technique de la part du groupe montréalais. Si les gars savent comment te punir, ils peuvent aussi se démontrer techniciens et même la voix prend une pente plus roucoulante.

La pièce Horizon propose une certaine introspection avec ses transitions plus conciliantes mais qui se retrouvent interrompues par quelques soubresauts vocaux et Take Them to the Grave est beaucoup plus lancinante avec son introduction délicate qui s’imbrique dans un mur de guitares saccadées.

Ce n’est pas l’originalité qui déborde de cet album mais plutôt une passion certaine face à ce genre métalloïde. Reste à savoir si Sever the Voices pourra se démarquer suffisamment pour pouvoir se tailler une place confortable dans cet univers où les formations qui œuvrent dans ce domaine, pullulent grandement.

De mon bord, je suis conquis!

www.facebook.com/Sever-The-Voices-200816523309882/

[youtube]DPalW4IAHt4[/youtube]