Critiques en vrac: Les nouveautés de BornBroken, Vortex et Tyranno
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Critiques en vrac: Les nouveautés de BornBroken, Vortex et Tyranno

bornbroken-smallBornBroken
The Years of Harsh Truths and Little Lies
Indépendant

J’avais placé mes attentes plutôt hautes pour ce nouvel album de BornBroken. Le précédent, The Healing Powers of Hate, m’avait grandement plu et je me disais qu’avec le temps, le groupe avait sans doute quelques atouts dans leur manche.

En apprenant que BornBroken s’était doté d’un nouveau chanteur, j’avais quelques craintes mais le tout s’est estompé lorsque la voix de Pépé Poliquin s’est immiscée au travers la barricade sonique offerte par les musiciens sur la première chanson de l’album, la tonitruante Empty Souls.

Amateurs de guitares excessivement lourdes, vous serez servis à souhait car cet album en regorge. C’est lourd au niveau de la 6 et 7 cordes mais l’offre n’est pas que pesante, elle se veut aussi agréable étant donné que le travail aux guitares reste enivrant.

C’est groove, c’est rapide et très opaque. La pièce titre est dotée d’une rage certaine, tout comme No Stranger to Failure, Father Death et Live or Die tandis que le reste de l’album demeure furieux tout en proposant des portions saccadées. Torn se veut généreuse avec ses cadences qui t’aideront à jogger. The Only One a ce potentiel de te faire patienter jusqu’au prochain Slipknot grâce à ses arrangements complexes et Listen t’impose d’écouter, tout en sachant qu’avec la panoplie de changements au niveau de la structure, ce n’est pas de l’écoute qui sera provoquée mais plutôt un mosh pit massif!

Sans se réclamer comme étant d’une originalité à tout rompre, il faut donner à BornBroken que c’est de l’efficacité avant tout. Et pour ça, cette formation d’ici torche un bon nombre de groupes qui pullulent sur la stratosphère métalloïde!

Pour entendre et voir la pièce titre, vous devez [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=1IHgg5hpc9U »]cliquer ICI![/youtube]

www.facebook.com/BornBroken/

pulsevortex-asylum

Vortex
The Asylum
PRC Music

Un album concept des Rimouskois de Vortex qui, ma foi, nous prouve que cette formule peut encore être exploitée habillement. Avec des portions narratives qui nous permettent de suivre l’évolution des personnages à l’intérieur de cet asile, nous pouvons ainsi témoigner de cette descente aux enfers, qui se veut caractérisée par la folie. Le climat imposé, en plus de sa pochette, me rappelle légèrement ce qui King Diamond nous proposait à l’époque avec Them.

Ce qui est intéressant avec cet album, c’est que le groupe essaie et tente de créer quelque chose d’unique en sortant de sa zone de confort. Si les premières productions du groupe nous amenaient vers une sonorité plus metalcore, avec The Asylum, Vortex demeure plutôt dans des horizons plus mélodieux où le death metal copule même avec quelques éléments qui imposent une progression certaine.

Comme pour tout album conceptuel, il demeure impossible de souligner les points forts de la production, étant donné qu’une écoute complète s’impose. C’est avec le livret entre les mains qu’il faut progresser avec l’écoute, question de suivre le délire de Lucy

Pour voir et entendre The Forbidden Room, vous devez [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=fyaF35y1SZg »]cliquer ICI![/youtube]

www.facebook.com/Vortex418/

pulsetyranno

Tyranno
Skulls, Horns & Lust
PRC Music

Directement du Brésil, la formation Tyranno, qui n’a rien d’un clone de Sepultura. Effectivement, ce trio prie beaucoup plus à l’autel de Venom, Hellhammer et de Celtic Frost.Premier album pour ce groupe, on s’entend que cette formation offre une sonorité antique, crue et ancestrale.

L’odeur du cuir émane amplement de Satan’s Domain, le bouquet fétide de la bière à prix abordable se fait ressentir lors de l’écoute de I’m Obssessed et la puff de swing est perceptible lorsque tu entends la distorsion chaleureuse de Burned Alive.

Quelques Hhhhoouuugggh! (cri distinctif de Tom G.  Warrior de Celtic Frost) sont perceptibles à quelques reprises. Cet élément ne fait que nous prouver l’impact qu’a eu cette formation suisse sur ce jeune groupe brésilien. Et que dire de la guitare sur la pièce du nom de King ? Vénération totale envers Celtic Frost!

Quelques claviers horrifiques et des voix féminines viennent ajouter un effet cauchemardesque à cette production qui propose une sonorité très 80’s mais dans notre ère moderne.

Très crasseux, pas propre et salaud… et c’est parfait ainsi!

www.facebook.com/tyrannoband

[youtube]mGPXqS-PrZI[/youtube]