Critiques en vrac : Les nouveautés de Cardinal Roark, Bootlegger et The Aftermath
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Critiques en vrac : Les nouveautés de Cardinal Roark, Bootlegger et The Aftermath

cardinal-roark-smallCardinal Roark
Tales from the Darkside
PRC Music

Avec Sin City en guise d’inspiration pour le nom du groupe, je m’attendais à une musique beaucoup plus noire, plus ambiante pour ce qui est de Cardinal Roark. Ce groupe de Québec donne plus dans un style plutôt éclaté qui irait dans une direction très thrash n’ roll, assez noircie merci.

À la voix acidulée, nous retrouvons Winterthrone qui fait du grabuge aussi avec cette entité black métallique qu’est Dépérir. Dès la première pièce du nom de Nightmare, on sent son souffle acariâtre qui nous chatouille le tympan. Par la suite, Darkness nous propose une entrée en matière plus apaisante mais qui se déverse vers un métal noirci plus à la Cradle of Filth, surtout pour ce qui est de l’utilisation des voix feutrées qui accompagnent la parcelle plus acrimonieuse de la voix de Winterthrone.

A Dream Within a Dream bombe le torse avec son attaque précise au niveau de la basse et des percussions. Avec des teintes à la Atrocity, c’est la pièce qui se démarque aisément de l’album. Ensuite, des titres comme Spirits Of The Dead et The Sleeper gardent cette colle métallique bien adipeuse quoique l’on remarque rapidement qu’une pièce comme The Valley Of Unrest, qui se veut très gothique/rock lors de certains passages, nous propose une facette que le groupe contrôle à merveille et qui, selon moi, devrait être beaucoup plus utilisée. Juste avant l’assaut final du nom de Dreamland, le morceau Time Curses Us All , qui se veut très introspectif. Cette pièce se prend aisément, un peu comme ce que peut proposer Opeth en guise de pont musical.

Tales from the Darkside est un album qui n’est pas facile à digérer lors de la première écoute. C’est plutôt un « grower », c’est-à-dire une bête qui s’apprivoise après de nombreuses approches.

Donnez-lui la chance, car c’est efficace!

Pour entendre The Valley of Unrest, vous devez [youtube href= »https://www.youtube.com/watch?v=graA5PzQDAk »]cliquer ICI![/youtube]

www.facebook.com/cardinalroark/

pulsebootlegger

Bootlegger
Moonshine
PRC Music

C’est avec une sonorité qui se rapproche d’un démo à la qualité exceptionnelle que ce groupe québécois nous livre un album de gros rock salaud. Musique de char ou pour faire ton changement d’huile dans le garage en tétant une Coors Light avec le beau-frère une dimanche après-midi, cet album se veut efficace mais se perd légèrement en raison de la qualité rudimentaire de la production.

Les chansons se veulent solides, bien baraquées et l’avantage que nous offre cet album est d’avoir l’impression que nous voyons Bootlegger, sur scène… avec ses qualités musicales et les quelques anicroches, aussi!

Rock musclé et un brin stoner, cet album peut plaire aux amateurs du genre quoiqu’une visite dans un studio professionnel puisse être à l’avantage de Bootlegger!

Pour entendre l’album, vous devez cliquer ICI!

https://fr-ca.facebook.com/Bootlegger-260865624105693/

pulseaftermath

The Aftermath
Vermine
PRC Music

Neuf chansons en moins de 25 minutes, tu devines que nous sommes dans le domaine du death grindé. Avec The Aftermath, c’est expéditif et contrôlé à la perfection. Pas de petit muffin top qui déborde des Skinny Jeans, c’est tight comme body, buddy!

Si les escalades musicales saccadées et acrobatiques à la Cattle Decapitation sont dans tes cordes ou si tu t’ennuies de The Red Chord, cette formation de Québec peut satisfaire tes besoins amplement.

Sur cet album, chaque chanson est montée comme un fichier Excel pour un comptable grâce à une précision mathématique sans précédent et c’est pourquoi Vermine est une véritable tuerie musicale… à l’exception de la pièce Black Meth qui se veut beaucoup plus une introduction avant l’attaque finale et fatale!

Aussi simple que ça!

https://theaftermathqc.bandcamp.com/

[youtube]Svpq0yzJAzM[/youtube]