Anaal Nathrakh: Analyse du nouvel album « A New Kind of Horror »
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Anaal Nathrakh: Analyse du nouvel album « A New Kind of Horror »

an-smallAnaal Nathrakh
A New Kind of Horror
Metal Blade

Dans le metal extrême, Anaal Nathrakh a toujours été une référence. Vous savez, lorsqu’un ami ou collègue demande si nous connaissons un groupe qui sonne comme un contingent de débiles mentaux hyperactifs dotés d’une capacité à bien maitriser un instrument de musique? Eh bien je pense souvent à cette formation anglaise.

Le catalogue antique du groupe nous présentait une panoplie d’hymnes black metal qui entraient en collision avec le metal industriel et le grindcore le plus animalier possible. C’était rapide, vicieux et vigoureux. Aucun véritable temps mort n’était permis sur des albums comme Hell Is Empty, and All the Devils Are Here, The Codex Necro ou Vanitas.

Sur ce nouvel album, j’ai comme l’impression que le groupe a cessé d’ajouter du Red Bull dans leur café Death Wish, question d’atténuer la haute teneur en caféine. Oui, c’est encore fortement cristallisé comme musique. La violence est omniprésente mais on offre quelques petites doses de peaufinage pour ainsi, minimiser les dommages auditifs.

Anaal Nathrakh pousse l’audace sur cet album. Sur New Bethlehem/Mass Death Futures, le groupe batifole dans une eau black metal plutôt symphonique avec des claviers pimpants qui nous rappellent Cradle of Filth/Dimmu Borgir en plus de chants épiques, comme ceux proposés par Ihsahn d’Emperor. Avec une chanson comme Vi Coactus, le duo qui compose le groupe prouve qu’il est capable d’allier le style typique de la formation avec une dimension plus metalcore. De plus, sur cette chanson, on retrouve Brandan Schieppati de Bleeding Through.

La pièce maitresse sur cet album demeure The Reek of Fear. Avec ses cors de guerre en ouverture, ces derniers ouvrent l’attaque qui sera, massive. Lors du combat, c’est farouche, très gaillard même. Dave Hunt (aussi connu sous le pseudonyme de V.I.T.R.I.O.L) pousse même ses cordes vocales vers le firmament pour atteindre les mêmes sphères vocales que King Diamond. Par contre, le refrain qui répète « Satan » à plusieurs reprises sur la chanson Mother of Satan remet énormément de poids dans la balance du mal.

La pièce finale, Are We Fit for Glory Yet? (The War to End Nothing) possède un côté très particulier qui nous permet de nous questionner face à la véritable intention artistique du duo. J’avais la vague impression que cette chanson sonnait comme une pièce qui aurait pu se retrouver sur l’un des albums de Devin Townsend en relation avec Ziltoid

Ouverture d’esprit requise!

www.facebook.com/Anaalnathrakhofficial

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