Soilwork: Analyse de l'album « Verkligheten »
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Soilwork: Analyse de l’album « Verkligheten »

ImpressionSoilwork
Verkligheten
Nuclear Blast

Selon mes recherches, Verkligheten voudrait dire « vérité » en langue suédoise. En donnant un titre de ce genre à son nouvel album, nous avons l’impression que Soilwork veut nous faire une affirmation plutôt, solennelle.

En vérité, Soilwork veut nous prouver sa pertinence en 2019. Sachant que le groupe soit passé par de nombreuses transformations (la dernière étant le départ de leur batteur Dirk Verbeuren qui a rejoint Megadeth) et mutations au cours de deux dernières décennies, il est important pour les musiciens de nous prouver que les racines de Soilwork demeurent intactes et solides.

Première sortie métallique majeure en 2019, je me devais de m’y attarder. Je dois avouer que j’ai fait quelques écoutes pendant mon congé des Fêtes, question de bien m’acclimater à cette nouveauté de Soilwork.

Premier constat, les deux premières pièces que sont Arrival et Bleeder Despoiler se veulent dans la tradition du groupe. Non, le groupe ne s’est pas rangé dans les rangs occupés par In Flames et nul ne sera dérouté.

Full Moon Shoals propose une mélodie plus mielleuse mais elle prend en vigueur lors de la troisième minute, nous démontrant que les influences thrashoïdes se veulent palpables. Cette chanson nous permet aussi d’apprécier le jeu rapide du nouveau batteur, l’ancien élève de Verbeuren, Bastian Thusgaard. Ensuite, The Nurturing Glance se veut cocky avec son riff très glam metal. Le contraste offert avec la voix plus rocailleuse de Björn « Speed » Strid se veut un atout. Par la suite, nous replongeons dans un metal mélodieux pour ensuite, revenir avec ce riff salace très délicieux!

Pour conclure cette première moitié d’album, l’intense When The Universe Spoke où le groupe met la pédale au plancher. La basse se veut rondouillarde sur celle-ci et aux percussions, le blastbeat martèle amplement.

Qu’en est-il de la seconde portion de l’album? Est-ce que l’on s’y perd? Est-ce que Soilwork a tout maximisé sur la première moitié de ce 11e album?

Aucunement car cette seconde portion se veut à l’image de la première, avec quelques variantes, quelques accélérations tout en gardant la ligne, mélodieuse. Avec son introduction qui possède une sonorité similaire à celle du thème de Stranger Things, Stålfågel se veut plus cadencée comme pièce.Harmonieux mais sans excès, ce titre demeure apaisant.

The Wolves Are Back In Town et Needles and Kin sont deux titres heavy et mélodieux qui solidifient le plan proposé par l’album. La pièce You Aquiver termine ce périple de « death » mélodique (peut-on encore classer Soilwork dans le death mélodique?) de manière habile avec une dernière incursion dans ce genre. Sans exagération mais aussi, sans feux d’artifices musicaux car en vérité, Soilwork reste un groupe solide mais qui demeure très prudent.

Le style demeure le même, le bouchon n’est pas poussé très loin et Verkligheten n’est pas un album fabuleux ou mémorable. C’est juste un album qui se veut très satisfaisant, solide, groovy et fidèle aux dernières productions de Soilwork.

Disponible le 11 janvier!

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